Laurence de la Ferrière

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Laurence de la Ferrière

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Biographie
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (67 ans),
Casablanca
Carrière
Disciplines Himalayisme
Exploration polaire
Plus haut sommet Kangchenjunga

Laurence de la Ferrière, née le à Casablanca au Maroc[1], est une alpiniste et une aventurière française. Elle finance ses aventures en écrivant des livres et en donnant des conférences dans le monde entier.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1977, elle fait la découverte de la haute montagne.

En 1984, elle gravit le Kangchenjunga, à 8 505 m d'altitude, établissant le nouveau record mondial féminin d'ascension en haute altitude sans oxygène.

En 1985, elle gravit le versant Diamir du Nanga Parbat, à 8 125 m, sans oxygène.

En 1991, elle explore la banquise au nord de la Sibérie, en attelage de chiens de traîneau.

En 1992, elle tente l'ascension de l'Everest, sans oxygène et atteint la cote approximative de 8 700 m, établissant ainsi le nouveau record féminin d'altitude sans oxygène.

En 1992, elle réalise l'ascension du Denali en Alaska.

En 1993, elle réalise l'ascension du Puncak Jaya en Nouvelle-Guinée (Irian Jaya).

En 1995, elle réalise la traversée intégrale du Spitzberg et du Groenland de la côte ouest à la côte est, en autonomie totale[2].

Durant l'été austral 1996-1997, elle réalise la première traversée française en solitaire du continent Antarctique jusqu'au pôle Sud et devient ainsi la première et seule femme à avoir traversé l'Antarctique en intégrale et en solitaire[3].

Durant l'été austral 1999-2000, elle réalise la deuxième partie de sa traversée en solitaire du continent Antarctique, du pôle sud à la Terre Adélie : 3 000 km en 73 jours, avec des voiles de kite et des skis nordiques[2].

Laurence de la Ferrière est la première et la seule femme au monde à avoir traversé intégralement l'Antarctique en solitaire.

Début 2006, du au , elle réalise la traversée de l'arc alpin, à ski sur 2 500 km, de l'Autriche (Pusberg) à la mer Méditerranée (Menton) en cent jours[2]. Au total 38 massifs montagneux, 15 sommets, 110 cols et 120 000 mètres de dénivelé. Cette aventure est aussi pour elle l'occasion d'observer et de témoigner de la fragilité de ce territoire montagneux, peuplé de plusieurs dizaines de millions d'habitants.

De 2008 à 2010, nommée chef de district pour la terre Adélie par le Ministère de l'Outremer, elle dirige la base Dumont-d'Urville en Antarctique. En 2008, partie seule de nuit en expédition pour relever des épaisseurs de glace, elle tombe dans un trou d'eau, la glace ayant fondu et craqué sous ses pieds ; elle réussit à en sortir en se débarrassant de son sac à dos et en rampant sur le bord du trou[4].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Laurence Gaultier de La Ferrière est mère de deux enfants, nés dans les années 1980[2].

Livres[modifier | modifier le code]

  • Alpissima - éd.Robert Laffont, 2007
  • Seule dans le vent des glaces - éd. Robert Laffont, J'ai lu n°6372 Prix Vérité 2000 de la ville de Le Cannet
  • 8 000 mètres et quelques rêves - éd. Bueb & Reumaux, 1986
  • Antarctique, Au cœur du continent blanc - éd. Gallimard, 2021

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Seule dans le vent des glaces - Laurence de la Ferrière, Robert Laffont éditions
  2. a b c et d « Laurence de la Ferrière, de l'alpinisme à l'exploration de l'Antarctique », L'Équipe,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Au cœur de CIMALP », sur Cimalp (consulté le )
  4. Valérie Trierweiler, « Laurence de la Ferrière : le jour où "je m’extrais des eaux glacées de l’Antarctique" », sur parismatch.com, (consulté le )
  5. Décret du 14 avril 2017 portant promotion et nomination

Liens externes[modifier | modifier le code]