Laurence Bertrand Dorléac

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Laurence Bertrand dite Laurence Bertrand Dorléac, née le à Boulogne-Billancourt (Seine), est une historienne de l'art et universitaire française. Elle est professeure d'histoire de l'art à l'Institut d'études politiques de Paris, rattachée au Centre d'histoire de Sciences Po. Elle est présidente de la Fondation nationale des sciences politiques depuis le .

Ses travaux s'intéressent à l'histoire politique et anthropologique de l'art et au monde de l'art, particulièrement durant les guerres. Elle a aussi travaillé sur les phénomènes de violence et de sacré, sur l'intelligence artificielle et sur la notion de déclin en art.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Laurence Bertrand Dorléac est la fille d'un résistant engagé dans la 2e division blindée[1]. Alors que son père est de droite et a été éduqué chez les Jésuites, sa mère est engagée à gauche[2]. Après la guerre, son père devient directeur des ventes d’une entreprise américaine et sa mère dirige des boutiques de mode à Paris[3]. Elle a un frère[4].

Intéressée par l'art et la peinture, elle suit dans sa jeunesse des cours de dessin auprès d'un professeur de l'École des Beaux-Arts de Paris[5]. Elle s'oriente vers des études de langue et d'histoire[5]. Elle effectue un doctorat en histoire de l'art à l'université Panthéon-Sorbonne en 1984[6].

En 1990, elle soutient une deuxième thèse doctorale en histoire, à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP de Paris) en 1990, sous la direction de Pierre Milza[7] ; cette thèse, consacrée à l'histoire de l'art sous l'Occupation, est intitulée « Art, culture et société : l'exemple des arts plastiques à Paris entre 1940 et 1944 »[8].

En 1995, elle soutient une habilitation universitaire à l'IEP de Paris[9].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Elle commence à enseigner à l'IEP de Paris en 1990[10],[11]. Elle y dirige, depuis 2002, le séminaire de recherche « Arts et sociétés »[6],[12].

En 1993, elle est nommée maître de conférences à l'université Lille-III[6]. En 1995, elle quitte ce poste pour occuper celui de professeure à l'université de Picardie Jules Verne[13]. Elle y fonde le département d'histoire de l'art[6].

Elle poursuit sa carrière comme professeure d'histoire de l'art à l'Institut d'études politiques de Paris[14]. En 2009, lorsque la première chaire d'histoire de l'art de l'Institut est créée par Bruno Latour, elle est nommée à ce poste[15],[16]. Elle enseigne également à l'École du Louvre[réf. nécessaire]. Elle a créé un double master entre l'IEP de Paris et l'École du Louvre[17].

Elle est membre honoraire de l'Institut universitaire de France entre 1999 et 2009[18].

Travaux de recherche[modifier | modifier le code]

Laurence Bertrand Dorléac se spécialise dans l'histoire de l'art et son rapport à la politique[19]. Dans L'Art de la défaite, elle développe l'idée selon laquelle le double joug, celui des nazis et celui du régime de Vichy, pèse sur les créations artistiques françaises en reniant les impératifs de l'art : le « mouvement permanent » et l'« exaltation du conflit »[20].

Ses recherches montrent l'ampleur de la spoliation d’œuvres appartenant à des collectionneurs juifs et leur vente aux enchères sur la place parisienne[21]. Ses travaux sur l'histoire de l'art en France sous l'Occupation sont aujourd'hui considérés comme des travaux de référence[22].

Diffusion des connaissances[modifier | modifier le code]

Rédactrice dans une revue d'art dans les années 1980[23], elle fonde au début des années 2000 la Lettre du séminaire, une revue en lien avec le séminaire proposé à l'IEP de Paris, afin de faire circuler la recherche fondamentale plus rapidement[24],[25].

Elle est commissaire de plusieurs expositions « L’art en guerre, France 1938-1947 », avec Jacqueline Munck au musée d’art moderne de la Ville de Paris (2012)[26], reprise au musée Guggenheim (Bilbao)[27] ; « Exils », avec Maurice Fréchuret, aux musées nationaux Fernand-Léger et Marc-Chagall (2012), « Les désastres de la guerre. 1800-2014 », au Louvre-Lens (2014), et « Artistes & Robots », avec Jérôme Neutres, au Grand Palais (2018)[28].

En 2022, elle est commissaire de l'exposition « Les Choses. Une histoire de la nature morte » au musée du Louvre, qui prolonge son livre Pour en finir avec la nature morte, qui appelle à reconsidérer le genre[29]. Le Monde critique l'exposition comme « audacieuse et réussie »[30], et le Figaro la considère comme une des « grandes expositions de la rentrée à ne pas manquer »[31],[32]. Libération la qualifie de « riche exposition » et salue sa « scénographie intelligente »[33], tandis que Marianne souligne le caractère « unique » des choix réalisés[34]. Les Échos en donnent une critique positive[35], ainsi qu'El País, qui souligne les liens réalisés entre les œuvres exposées[36]. Le Financial Times conclut qu'« il y a encore de la vie dans les natures mortes »[37]. Le journaliste helvétique Étienne Dumont juge quant à lui sévèrement l'exposition, regrettant ce qu'il considère comme une surinterprétation des œuvres d'art[38]. La revue Artforum sous la plume de la critique Molly Warnock, propose d'imaginer « une version de cette exposition, à la fois plus ciblée et plus aérée, centrée sur une constellation plus étroite de questions sur les relations perpétuellement changeantes entre les objets et les images, la représentation et l’être physique – en bref, la chosification de l’art lui-même ? Parfois, comme le montre clairement l’histoire des natures mortes, le moins c’est vraiment plus[39]. ».

Activités institutionnelles[modifier | modifier le code]

Membre de comités[modifier | modifier le code]

Laurence Bertrand Dorléac a été membre de l'Association internationale des critiques d'art (AICA), de l’École du Louvre et du musée de l’Armée, des conseils scientifiques du musée national Fernand-Léger, de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, de la Fondation Hartung-Bergman, du musée d’Orsay, de la commission des acquisitions de l’établissement public des musées d’Orsay et de l'Orangerie, de la BnF et de l’IMEC.

En , elle est nommée directrice et présidente du comité scientifique du Festival de l'histoire de l'art par la ministre de la Culture Roselyne Bachelot, en remplacement de Bruno Racine[40],[41].

Elle est membre du comité de rédaction de la Revue de l'art.

Activité au sein de l'Institut d'études politiques de Paris et de la Fondation nationale des sciences politiques[modifier | modifier le code]

Laurence Bertrand Dorlac est présidente du jury d'entrée de l'IEP depuis 2011[3]. Elle est élue du conseil d'administration de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) en 2016[42]. Elle participe à la réforme du concours d'entrée en 2020[43].

Elle est élue présidente de la Fondation nationale des sciences politiques par son conseil d'administration le , avec 21 voix sur 24[44].

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Histoire de l'art : Paris, 1940-1944, Ordre national, Traditions et Modernités, Publications de la Sorbonne, Paris, 1986 (ISBN 2859441220)
  • L'Art de la défaite : 1940-1944, Seuil, 1993[45],[46], rééd. coll. « L'univers historique », 2012
    • Art of the Defeat. France 1940-1944, (en) trad. Jane Mary Todd, Getty Research Institute, 2008
  • L'Ordre sauvage : violence, dépense et sacré dans l'art des années 1950-1960, coll. « Art et artistes », Gallimard, 2004
  • Erró, coll. « Polychrome », Ides et Calendes, 2004
  • Villeglé. Politique, Ides et Calendes, 2008
  • Fernand Léger. Les Constructeurs, Réunion des musées nationaux, 2008
  • Après la guerre, coll. « Art et artistes », Gallimard, 2010
    • Nach der Befreiung, Frankreich und die Kunst (1944-1947), Deutsche Kunstverlag,
  • Contre-déclin. Monet et Spengler dans les jardins de l'histoire, coll. « Art et artistes », Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-013762-6)
  • Pour en finir avec la nature morte, coll. « Art et artistes », Gallimard, 2020[47]
  • Arcimboldo, rhétoriqueur et magicien de Roland Barthes, Éditions de la Sorbonne, 2021[48]
  • Un ours dans la tête. Greta Thunberg, Folio, 2022

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • Chatting with Henri Matisse: The Lost 1941. Interview by Pierre Courthion, avec Serge Guilbaut et Yves-Alain Bois, Getty Foundation Getty Research Institute, 2013

Direction d'ouvrages[modifier | modifier le code]

Catalogues d'expositions[modifier | modifier le code]

Direction[modifier | modifier le code]

  • L’Art en guerre. France 1938-1947, avec Jacqueline Munck, Paris-Musées, 2012
  • Les Désastres de la guerre. 1803-2014, Somogy-Louvre Lens, 2014
  • Artistes & Robots, avec Jérôme Neutres, RMN-Grand Palais, 2018
  • Les choses. Une histoire de la nature morte, musée du Louvre, 2022.

Contributions (sélection)[modifier | modifier le code]

  • « Anatomie d’un soldat », Dans la peau d’un soldat, musée de l’Armée, Gallimard, 2017
  • « Pourquoi avoir peur des robots ? » Artistes et Robots, catalogue de l’exposition, Grand Palais, Réunion des musées nationaux, 2018
  • « Éclipse. Réception des Nymphéas dans l’entre-deux-guerres, Nymphéas. L’abstraction américaine et le dernier Monet, dir. Cécile Debray, RMN, 2018
  • « Le Monument aux Espagnols morts pour la France », Guernica, dir. Émilie Bouvard, Géraldine Mercier, Musée Picasso et Gallimard, 2018
  • « Le Verre de Picasso », La cuisine de Picasso, cat. exp., dir. Emmanuel Guigon, Androula Michaël, Claustre Rafar i Planas, Museu Picasso, La Fabrica, 2018
  • « Femmes en résistance : l’art en France 1940-1945 », La Guerre et les femmes, Jean Baechler & Marion Trevisi, dir., Hermann, 2018
  • « Goya : anatomie du massacre », Une histoire de la guerre. Du XIXe siècle à nos jours, dir. Bruno Cabanes,  Seuil, 2018
  • « L’art n’est pas vrai », Revue de l’art, no 200, 2018-2
  • « Artistes et robots. Acte 2 », Le Rêve des formes, actes du colloque au Collège de France, dir. Alain Fleischer et Alain Prochiantz, coll. « Le genre humain », Seuil, 2019
  • « L'art entre 1940 et 1944 », Architecture et urbanisme dans la France de Vichy, dir. Jean-Louis Cohen, actes de colloque, Collège de France Éditions, 2020[50].

Sélection d'articles en ligne[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le Louvre-Lens mesure l'ampleur des désastres », sur LEFIGARO (consulté le ).
  2. « Une spécialiste de l’art et du pouvoir pour relancer Sciences Po », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Laurence Bertrand Dorléac, l’art et (peut-être) la manière pour Sciences Po », sur L'Opinion, (consulté le ).
  4. Simon Blin, « Tête chercheuse », Libération,‎ , p. 1
  5. a et b Sciences Po, « Sciences Po, Laurence Bertrand Dorléac », (consulté le ).
  6. a b c et d Emmanuelle Chérel, « Portrait. Laurence Bertrand Dorléac », Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain, no 26,‎ (ISSN 1246-8258, DOI 10.4000/critiquedart.1187, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Sciences Po tourne la page Olivier Duhamel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Thèse de doctorat », sur Sudoc, (consulté le ).
  9. Qui est qui en France, J. Lafitte, (lire en ligne).
  10. le figaro, « Sciences Po: Laurence Bertrand Dorléac élue nouvelle présidente de la FNSP », sur Le Figaro Etudiant (consulté le )
  11. « Laurence Bertrand Dorléac », sur Sciences Po Centre d'histoire, (consulté le ).
  12. « L'élite prend l'art », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. « Nomination à l'université d'Amiens 1.09.1995 », sur Journal officiel, (consulté le ).
  14. « Laurence Bertrand Dorléac », sur sciencespo.fr (consulté le ).
  15. « Sciences Po, l'enquête inédite (1/3) : malgré le scandale Duhamel, un implacable entre-soi », sur LExpress.fr, (consulté le )
  16. « U N I V E R S I T A S: A Sciences Po, la culture se conquiert », sur U N I V E R S I T A S (consulté le ).
  17. « Laurence Bertrand Dorléac, l'historienne de l'art qui doit changer Sciences Po », sur France Culture, (consulté le )
  18. « Les membres - Institut universitaire de France », sur iufrance.fr (consulté le ).
  19. « Les arts sous l'Occupation : un sombre âge d'or », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  20. Daniel Lindenberg, « Bertrand Dorléac Laurence, L'Art de la défaite 1940-1944 », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 41, no 1,‎ , p. 115–116 (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Vraies et fausses valeurs refuge du marché de l'art : les leçons de la Seconde Guerre », sur Les Échos, (consulté le ).
  22. « Vers une nouvelle histoire de l’art ? », sur Télérama (consulté le )
  23. « Laurence Bertrand Dorléac, le nouveau visage de Sciences Po », sur LEFIGARO (consulté le )
  24. « Laurence Bertrand Dorléac », sur cnap.fr (consulté le ).
  25. « Bertrand Dorléac Laurence | Les rendez-vous de l'histoire », sur rdv-histoire.com (consulté le ).
  26. Philippe Porret, « L’Art en guerre. France 1938-1947: (Musée d’art moderne de la Ville de Paris) », Les Lettres de la SPF, vol. N° 28, no 2,‎ , p. 91–94 (ISSN 1281-0797, DOI 10.3917/lspf.028.0091, lire en ligne, consulté le )
  27. « Le musée Guggenheim de Bilbao se penche sur "l'art en guerre" en France », sur Franceinfo, (consulté le ).
  28. Marie Quinet, « La femme qui doit changer Sciences Po », Le Journal du Dimanche,‎ , p. 28 et 29.
  29. « L'Œil n°757 », sur Le Journal Des Arts, (consulté le )
  30. « Avec « Les Choses », le Louvre interroge l’âme des objets inanimés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  31. « De Munch aux trésors des princes de Saxe, les grandes expositions de la rentrée à ne pas manquer », sur LEFIGARO, (consulté le )
  32. « Laurence Bertrand Dorléac: «Avec la nature morte, les artistes parlent de nous» », sur LEFIGARO, (consulté le )
  33. Judicaël Lavrador, « Natures mortes : au Louvre, «les Choses» de la vie », sur Libération (consulté le )
  34. Solange Bied-Charreton, « Exposition "Les choses" au musée du Louvre : ces richesses humaines qui nous renvoient à notre vanité », sur www.marianne.net, (consulté le )
  35. « La grandiose leçon de « Choses » du Louvre », sur Les Echos, (consulté le )
  36. (es) Álex Vicente, « El Louvre resucita la naturaleza muerta », sur El País, (consulté le )
  37. « The Louvre proves there’s still life in still lifes », Financial Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. Etienne Dumont, « Exposition à Paris. Le Louvre montre "Les Choses" de la nature morte », sur Bilan, (consulté le )
  39. Molly Warnock, « “Les Choses” Molly Warnock on “Les Choses” », sur ARtforum, (consulté le )
  40. « Laurence Bertrand Dorléac nommée présidente du comité scientifique du Festival de l'histoire de l'art », sur Connaissance des Arts, (consulté le ).
  41. « Laurence Bertrand Dorléac, pour veiller à la justesse du Festival de l’histoire de l’art », sur ActuaLitté.com (consulté le ).
  42. ActeursPublics, « Laurence Bertrand Dorléac en lice pour la présidence de la Fondation des sciences politiques | Nominations », sur acteurspublics.fr (consulté le ).
  43. Jérôme Lefilliâtre et Simon Blin, « Succession à Sciences-Po : jeux d’influence, coups bas et bataille idéologique », sur Libération (consulté le ).
  44. Soazig Le Nevé, « Sciences Po : l’historienne Laurence Bertrand Dorléac qualifiée pour prendre la tête de la FNSP », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. [compte rendu] « Daniel Lindenberg. “Bertrand Dorléac Laurence, L'Art de la défaite 1940-1944 », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, vol. 41, no 1,‎ , p. 115-116 (lire en ligne).
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  48. « Arcimboldo ou Rhétoriqueur et magicien, de Roland Barthes », sur editionsdelasorbonne.fr (consulté le ).
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  50. Jean-Louis Cohen et Collège de France, Architecture et urbanisme dans la France de Vichy, Collège de France éditions, (ISBN 978-2-7226-0523-7).
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  52. « 1 | 2012 Art et pouvoir », Perspective, no 1,‎ (ISSN 1777-7852 et 2269-7721, DOI 10.4000/perspective.76, lire en ligne, consulté le )
  53. « 1 | 2015 Varia », Perspective, no 1,‎ (ISSN 1777-7852 et 2269-7721, DOI 10.4000/perspective.5700, lire en ligne, consulté le )
  54. Décret du 29 mars 2013 portant promotion et nomination (lire en ligne).
  55. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2013 », sur culture.gouv.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]