Lalitā

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Statue en basalte de Lalitā (British Museum).

Lalitā (sanskrit IAST), la « Bien-aimée, Charmante[1] », aussi appelée Tripurasundarī, « Splendeur des trois villes (au-delà du mirage de Māyā)[1] » est dans le shaktisme une manifestation tantrique de la déesse Durgā[2] ou Pārvatī[3], symbolisant la « Joie Divine imprégnant l'Univers[1] ».

Lalita (en) est aussi le nom d'une gopi.

Textes[modifier | modifier le code]

Le Brahmanda Purana (en) consacre pratiquement tout le livre IV à l'histoire de Lalitā[3].

Le Lalitā Trishati (Les 300 noms de Lalitā[4]) est un commentaire attribué à Adi Shankara[3].

Culte[modifier | modifier le code]

Le culte de Lalitā est réalisé par l'intermédiaire d'offrandes (pūjā), méditations sur un shri yantra et récitations d'un mantra[5].

En tant que Devī, par rapport à la déesse Kālī, l'adoration de Lalitā serait plus répandue dans les milieux hindous cultivés et orthodoxes[3].

Elle est fêtée durant Navratri.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Représentation populaire dans les années 1920.

La déesse a quatre bras qui tiennent un arc en canne à sucre (symbole du manas), des flèches de fleurs (symbole du monde sensible), un filet (symbole du désir) et une massue (symbole de la colère)[5].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(en) V. R. Ramachandra Dikshitar (en), The Lalitā Cult, Motilal Banarsidass Publishers, (lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Gérard Huet, Dictionnaire Héritage du Sanscrit (lire en ligne).
  2. Louis Frédéric, Dictionnaire de la civilisation indienne, Robert Laffont, (ISBN 2-221-01258-5).
  3. a b c et d (en) V. R. Ramachandra Dikshitar, The Lalitā Cult, Motilal Banarsidass Publishers, (lire en ligne).
  4. [PDF] Lalitā trishati en sanskrit devanagari.
  5. a et b Jan Gonda, Les religions de l'Inde, II : L'Hindouisme récent, Payot, , p. 68-69.

Articles connexes[modifier | modifier le code]