Ladon (Loiret)

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Ladon
Ladon (Loiret)
Église Saint-Hilaire
Blason de Ladon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Albert Février
2020-2026
Code postal 45270
Code commune 45178
Démographie
Gentilé Ladonnais[1]
Population
municipale
1 385 hab. (2021 en diminution de 1,49 % par rapport à 2015)
Densité 101 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 00′ 12″ nord, 2° 32′ 22″ est
Altitude Min. 89 m
Max. 108 m
Superficie 13,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lorris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.ladon.fr

Ladon est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de la commune de Ladon (Loiret) et des communes limitrophes.

La commune de Ladon se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gâtinais riche ou Gâtinais Beauceron ou Gâtinais de l'ouest[2], caractérisée par des paysages ouverts drainés par un important réseau hydrographique coulant à fleur de plateau. À vol d'oiseau, elle se situe à 48,1 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 15,6 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 7,1 km de Bellegarde, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Bellegarde - Quiers-sur-Bézonde[5] dont elle est éloignée de 7,1 km[6].

Les communes les plus proches sont : Villemoutiers (1,8 km), Moulon (4,5 km), Chapelon (4,8 km), Auvilliers-en-Gâtinais (4,9 km), Mézières-en-Gâtinais (5 km), Presnoy (5,2 km), Ouzouer-sous-Bellegarde (5,3 km), Lorcy (5,9 km), Chailly-en-Gâtinais (6,1 km) et Saint-Maurice-sur-Fessard (6,3 km)[7].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[8].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire d'Étampes remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°364 - Bellegarde-du-Loiret » et « n°365 - Montargis » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[9],[10] et leurs notices associées[11],[12].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Pléistocène  non présent
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m1CPi  : calcaire de Pithiviers, Aquitanien
m1MGa  : molasse du Gâtinais, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène
g1CEt  : calcaire d'Étampes, Stampien supérieur
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

Relief[modifier | modifier le code]

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 13,75 km2[13],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,65 km2[10]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 19 mètres. L'altitude du territoire varie entre 89 m et 108 m[16].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Bézonde à Ladon

La Bézonde, affluent du Loing, traverse le territoire de la commune.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Départementale D 2160 vers Saint-Maurice-sur-Fessard

On accède à Ladon, par la route départementale 2160, de Saint-Maurice-sur-Fessard à l'est ou de Bellegarde à l'ouest, ou par la route départementale 950 venant de Beaune-la-Rolande et Mézières-en-Gâtinais au nord-ouest, pour les axes principaux.

Transports[modifier | modifier le code]

Ladon est desservie par les lignes d’autocars 6 (Montargis - Orléans) et 11 (Montargis - Pithiviers) de la société Ulys.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

La commune de Ladon est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[17]. Entre 1989 et 2019, dix arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : quatre pour des inondations et coulées de boues et six pour des mouvements de terrains[18].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[19].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[20]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[21].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[22]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[18].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[23]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Sud-ouest du bassin Parisien » et « Nord-est du bassin Parisien »[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,3 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Statistiques 1991-2020 et records LADON (45) - alt : 99m, lat : 48°00'34"N, lon : 2°32'46"E
Records établis sur la période du 01-05-1977 au 31-03-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,1 2,9 4,9 8,5 11,7 13,5 13,3 10,1 7,9 4,4 2,2 6,8
Température moyenne (°C) 4,4 4,9 7,9 10,7 14,3 17,7 20 19,8 16,1 12,4 7,7 4,9 11,7
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,6 12,9 16,4 20,1 23,7 26,5 26,4 22 16,8 11 7,7 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
17.01.1985
−20
25.02.1986
−12,1
01.03.05
−5,7
12.04.1986
−1
01.05.1984
2,3
05.06.1991
4
04.07.1984
4
31.08.1986
1
21.09.1978
−6,3
30.10.1997
−10,7
24.11.1998
−16
30.12.1985
−21,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,1
05.01.1999
22,6
24.02.1990
25,8
31.03.21
28,3
25.04.07
32,6
28.05.17
38,6
27.06.11
41,3
25.07.19
41,1
06.08.03
34,7
14.09.20
31,3
01.10.1985
22,7
07.11.15
18,9
16.12.1989
41,3
2019
Précipitations (mm) 51,8 48,3 47 52,2 68,2 57,6 55,9 55,6 55,5 60,1 64,2 68,9 685,3
Source : « Fiche 45178001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ladon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[28],[29],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,6 %), forêts (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (6,2 %)[33].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ladun est la forme romane du bas latin Ladon. La forme primitive gauloise doit être Lattodunum, prononcé de bonne heure Lattdunum, composé possible de Lati = héros et de o-dunum = hauteur, lieu fortifié, et doit signifier : la forteresse du héros.
Ladon, (Archives Nationales-JJ 120, no 123, fol. 65) ; Ladon, (Archives Nationales-JJ 145, no 487, fol. 224 v°) ; Ladon, XVIIIe siècle (Carte de Cassini).
La rivière de Besonde qui traverse le bourg et arrose les jardins du presbytère sert de limite ; les paroissiens [de Ladon] suivent la coutume de Lorris, et le curé celle d’Orléans (Almanach de Sens, 1784).
Délimitation réalisée de Ladon d’avec Lorcy par Ordonnance Royale du  : Ladon reçoit de Lorcy la maison dite de Bourgogne, et Lorcy reçoit de Ladon les clos de la Pivarderie et des Grouettes (Archives Nationales-F 2 II Loiret 1)[34].

Histoire[modifier | modifier le code]

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Le 24 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eurent lieu les combats de Chilleurs, Ladon[35],[36], Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières ou furent engagés le 29e régiment de marche[37],[38], le 44e régiment de marche[39], le 7e régiment de chasseurs à cheval[40], du 2e régiment de marche de lanciers[41], du 67e régiment provisoire composé de la garde nationale mobile de la Haute-Loire[42] et du 2e bataillon de la garde nationale mobile de la Corse.

1939, arrivée de réfugiés espagnols[modifier | modifier le code]

Entre le et le , plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil d’Orléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[43], dont un à Ladon[44]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[45]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, à Fleury-les-Aubrais[44].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ladon

Les armes de Ladon se blasonnent ainsi :

D'azur aux trois chevrons d'or accompagnés de trois étoiles du même[46].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Bloc communal : Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La paroisse de Ladon acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[47] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[48]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[49].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[50].

Localisation de la commune de Ladon dans la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais.

La commune est membre de la Communauté de communes du Bellegardois depuis sa création le [51] jusqu'au .

Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants pour constituer une intercommunalité, sauf exceptions. Le schéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département du Loiret de 28 (2 communautés d'agglomération et 26 communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et 14 communautés de communes dont une interdépartementale)[52]. Les communautés de communes du canton de Lorris et canton de Châtillon-Coligny et du Bellegardois fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : la communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris. Cette nouvelle intercommunalité comprend 38 communes dont Ladon[53].

Circonscriptions de rattachement[modifier | modifier le code]

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Ladon est alors incluse dans le canton de Saint-Maurice-sur-Fessard, le district de Montargis et le département du Loiret[54].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[55]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[56]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[57]. L'acte II intervient en 2003-2006[58], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Ladon aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[50],[54]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[59].
Canton Saint Maurice sur Fessard 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Ladon est rattachée au canton de Saint Maurice sur Fessard[60],[50]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[59]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[61]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Bellegarde 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[62]. Ladon est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Bellegarde, sous le nom de Ladon[63],[50].
Lorris 2015- Électorale La loi du [64] et ses décrets d'application publiés en février et [65] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[65]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[66].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Ladon est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[50],[63].
Circonscription législative 5e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[67],[68]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[69]. La réforme n'affecte pas Ladon qui reste rattachée à la cinquième circonscription[70].

Collectivités de rattachement[modifier | modifier le code]

La commune de Ladon est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[71], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Ladon, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composé de 15 membres[74]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Albert Février est maire depuis 2001.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Georges Sédillot Républicain Médecin
Conseiller général du canton de Bellegarde (1892-1907)
    Jean Martin Chambon Radical Vétérinaire
Conseiller général du canton de Bellegarde (1907-1922)
avant 1995 ? Yves Garre DVD  
2001 En cours Albert Février[75],[76] UMP-LR Conseiller général du canton de Bellegarde (2001-2015)
Président de la Communauté de Communes
Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Environnement[modifier | modifier le code]

Gestion des déchets[modifier | modifier le code]

En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 3], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[77]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Quiers-sur-Bezonde[78]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[77].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [79].

Production et distribution d'eau[modifier | modifier le code]

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[80]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[81]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[82],[83].

Assainissement[modifier | modifier le code]

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[84], est assurée par la commune elle-même[85]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 1 600 EH, soit 300 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par Lyonnaise des Eaux Amilly[86],[87].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[88]. La communauté de communes du Bellegardois a créé, par délégation de ses communes adhérentes, un service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[89],[90]. Depuis le , c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[91]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[92].

En 2021, la commune comptait 1 385 habitants[Note 4], en diminution de 1,49 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9349239891 0061 0951 1961 2451 3161 360
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3351 2501 3591 2831 3481 3301 3041 3031 244
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2131 2111 2071 0259961 0101 006991915
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
8779128671 0841 2121 1061 3221 3491 342
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4061 3851 385------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[93] puis Insee à partir de 2006[94].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ladon est situé dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Montargis-Ouest. La commune possède une école maternelle et une école primaire[95].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte deux monuments inscrits à l'inventaire des Monuments historiques :

  • L'église Saint-Hilaire datant du XVe siècle est inscrite depuis le [96]. Elle contient trois œuvres classées Monuments historiques au titre d'objet : un lutrin en bois du XVIIIe classé le [97], un autel en bois du XVIIIe classé le [98] et une bannière de procession de saint Hilaire en damas de soie rouge classée le [99] ;
  • La halle du XVIIe siècle est inscrite (PA00098802) depuis le [100].

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

La commune détient le label Ville fleurie, une fleur lui a été attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris 2009[101].

Personnalité liée à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  4. « Orthodromie entre "Ladon" et "Montargis" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Fiche communale », sur insee.fr (consulté le ).
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  12. « Notice associée à la feuille n°365 - Montargis de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
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  34. « Toponumie des lieux de la région Centre - Laca-Lahire », sur denisjeanson.fr (consulté le ).
  35. Ladon : 150 ans après la bataille
  36. Ladon, un paisible village du Loiret en novembre 1870 par Jacqueline Besson-Le Huédé
  37. Le 29e régiment de marche était composé des 8e compagnies des 2e et 3e bataillons des 1er, 7e, 8e, 9e, 10e, 11e, 12e, 14e, 26e, 28e, 38e, 55e, 61e, 71e, 77e, 83e et 90e régiments d'infanterie de ligne
  38. Aristide Martinien : Guerre de 1870-1871 : État nominatif, par affaires et par corps, des officiers tués du 15 septembre 1870 au 12 février 1871 pages 84-85
  39. Le 44e régiment de marche était composé de compagnies de marche des 3e, 17e, 21e, 49e, 53e, 56e, 66e et 73e régiments d'infanterie de ligne, de 2 compagnies des 34e et 42e régiments d'infanterie de ligne, de 3 compagnies des 88e et 99e régiments d'infanterie de ligne et d'une compagnie du 98e régiment d'infanterie de ligne
  40. Le 7e régiment de chasseurs à cheval était composé des 2e, 3e, 4e et 5e escadrons
  41. Le 2e régiment de marche de lanciers était composé d'un escadron des 1er, 5e, 7e et 8e régiments de lanciers
  42. 1er, 2e et 3e bataillons de la garde nationale mobile de la Haute-Loire
  43. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
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  45. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
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  48. Motte 2003, p. 23.
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  99. « La bannière de procession », notice no PM45000953, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  100. « La halle », notice no PA00098802, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]