Lachaussée

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Lachaussée
Lachaussée
Église Saint-Nicolas de Lachaussée.
Blason de Lachaussée
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Commercy
Intercommunalité Communauté de communes Côtes de Meuse Woëvre
Maire
Mandat
Didier Kopocz
2020-2026
Code postal 55210
Code commune 55267
Démographie
Gentilé Lacucéens [1]
Population
municipale
279 hab. (2021 en augmentation de 2,57 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ 16″ nord, 5° 49′ 10″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 238 m
Superficie 27,19 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Mihiel
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lachaussée
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Lachaussée
Liens
Site web http://www.lachaussee.fr/systeme/m1.php

Lachaussée est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional de Lorraine[2].

Géodésiquement, le territoire de Lachaussée est situé dans la plaine de la Woëvre, à l'est des côtes de Meuse à hauteur à vol d'oiseau d'Hattonchâtel. Il est situé sur la ligne-frontière entre Meuse et Meurthe-et-Moselle.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Hydrographiquement, l'étang a été créé sur des marais. Le bourg s'étend au sud-est de son étang. L'Yron (en latin Horontem) est la rivière qui passe sur le territoire de la commune : prenant sa source à Vigneulles-lès-Hattonchâtel, laissant peut-être à regret les rives de Saint-Benoît-en-Woëvre, elle vient de Dampvitoux et semble se diriger vers Xonville pour mieux obliquer vers Hadonville-lès-Lachaussée, pour baigner successivement Sponville, Latour-en-Woëvre, Hannonville-Suzémont et Ville-sur-Yron pour aller se jeter dans l'Orne à Jarny ; au passage de Lachaussée elle se gonfle des eaux de déversoir et de l'émissaire de l'étang. L'étang a une surface triple de celle du lac de Gérardmer[réf. nécessaire].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 816 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lachaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,9 %), terres arables (28,1 %), prairies (24,3 %), eaux continentales[Note 3] (10,9 %), zones urbanisées (0,9 %), zones humides intérieures (0,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le mot Lachaussée a pour sens « ville qui a été bâtie sur une chaussée », à savoir ici celle d'un étang. Autrement dit la jetée de terre qui retient un étang artificiel. Donc aucun lien avec une voie romaine.

Ses habitants sont appelés les Lacucéens et les Lacucéennes.

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

La graphie La Chaulcie a été utilisée (1330, circa 1335-1350, 1377 et 1399). Autres graphies : Lachaulcie (1321)[16] ; La Chaulcie (1330, 1377, 1399)[16] ; La Chaulciee (1342)[16] ; Lachaulcie (XIVe siècle)[16] ; La Chaussié (1399)[16] ; La Chaulcée (1571)[16] ; Calciata (1580)[16] ; Lachaucée (circa 1599) ; Calcia (1642)[16] ; La Chaussée (1656, 1700, 1749)[16] ; La Chaussé (1793)[17].

Une graphie latine semble d'une attestation antérieure à la création du bourg en 1277, ce qui est bien curieux et mériterait un approfondissement : Calceia, 1132 (cart. de Gorze, p. 211)[16]. D'autant que cela ne correspond guère aux noms des villages détruits que l'on a retenus.

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la fondation[modifier | modifier le code]

Une question reste posée : le territoire de Lachaussée a-t-il été un lieu d'implantation humain à la même époque que Saint-Julien-les-Gorze ? À son est et à son nord-est, il est certain que des collines assez marquées existent.

Les terres de Lachaussée avant la création de l'étang et du village appartiennent pour ce qui est de la partie étang à l'abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre (fondée en 1142) et de la partie village à l'abbaye de Gorze (fondée en 749). La titularité de la partie terres à cultiver et bois est à déterminer, d'autant plus qu'un procès a failli avoir lieu à ce sujet à l'époque de 1273. Idem pour ce qui est des villages détruits.

L'abbaye de Saint-Benoît décide de transformer ce qui était une contrée de marais en un étang piscicole. Et l'abbaye de Gorze, elle, a décidé de se défaire de sa partie de territoire dans la contrée par la vente. Il serait intéressant de savoir à qui appartenait ces terres avant l'abbaye de Saint-Benoît et depuis quand l'abbaye en est entrée en possession. Faut-il penser au seigneur d'Hattonchâtel, doté d'une forteresse créée par l'évêque Hatton (de Verdun) en 860 ? Ces terres avaient-elles été vierges d'implantations ou de plantations ou de chemins auparavant ? Mêmes questions du côté de l'abbaye de Gorze. Il serait également intéressant de savoir si Jaulny a été propriétaire ou candidat-propriétaire à une certaine époque antérieure à la création de l'étang et du village. Ce qui est probable est que ce territoire a été piétiné par quelques envahisseurs lors de leurs combats face à Gorze et Jaulny : les Normands au VIIIe siècle, les Hongrois au IXe.

Sous l'égide du comte Thiébaut II de Bar (et de Mousson) (1221-1291), qui intervenait là à la limite de ses terres dans le cadre d'un achat à l'abbaye de Gorze, Lachaussée a pris le relais juridique de Francheville (près de Rouvroy) ou encore Francheville-lès-Rouvroy (fondée, elle, d'abord, en 1249) une fois que l'étang fut créé en 1273 et que la ville fut fondée en 1277[18]. Francheville est devenue alors Francheville-lès-Lachaussée. Francheville est aujourd'hui un lieu-dit situé au nord-est de l'étang et correspond à une ferme La Francheville ; pour autant est-ce le vestige de Francheville ? Certains le pensent[Qui ?].

Rouvroy (ou Rovroy) est un village qui a disparu vers 1342[19] ou 1278.

Et où était située Rouvroy ? Ce lieu planté de chênes a-t-il encore des vestiges supérieurs, les chênes ? Ou a-t-il perdu ses chênes dès cette époque ? Est-il un village englouti sous les eaux de l'étang ? C'est à préciser. On estime que les bois de Rouvroy (ou de Rouvrois) et ses pierres taillées sont les derniers vestiges de Rouvroy.

Il est à noter que le bourg de Fresnes-en-Woëvre n'est pas situé très loin à vol d'oiseau (moins de 19 km) au nord-ouest ; il ne s'agit pas de voir Rouvroy dans Fresnes, mais plutôt d'envisager une fondation dans les mêmes temps. L'emplacement n'est peut-être pas très éloigné de Lachaussée si l'on compare avec une autre situation gérée par le même comte de Bar en 1263, donc un peu plus tôt : sur son ordre, le village de Tirey (dont il ne reste plus aujourd'hui que le nom d'un lieu-dit la Vitrée fouillé à partir de 1980 par M. Cuvelier (sortie nord de PAM)) est abandonné au profit de la ville nouvelle qu'est Pont-à-Mousson.

L'aménagement de l’étang semble avoir fait disparaître à partir de 1278 non seulement peut-être tout de suite (il y a débat) Rouvroy, mais aussi surtout les villages de Bouzainville et Cholley, puis plus tard Francheville[20].

Son nom a d'abord été Francheville de la Chaussée, puis La Chaussée en deux mots.

Une autre question est de savoir ce qui a inspiré à Thiébaut II la volonté de créer un étang. La réponse se trouve-t-elle plus à l'est du côté de l'étang de Lindre remis en lumière en 1263 et probablement créé dès le IXe siècle par des moines bénédictins de Vergaville (abbaye fondée en 966) ? Car son implantation permit aussi un assainissement des sols et l'approvisionnement en poissons des bourgs environnants. Thiébaut savait certainement que la ville de Metz, où siégeait un concurrent pour l'extension territoriale, était arrosée par la Seille qui prenait sa source en ce fameux étang.

À partir de la fondation[modifier | modifier le code]

Lachaussee, d'abord lorraine, devint française. Elle a été le chef-lieu d'une prévôté du duché de Bar (le comté de Bar devient duché le ) à partir du XIIIe siècle, prévôté qui était englobée dans le bailliage de Saint-Mihiel, dans le Barrois non mouvant, appelé également Barrois comtal, c'est-à-dire sur la rive est de la Meuse.

Le ressort de cette prévôté s'est étendu notamment sur Jaulny et Thiaucourt ; c'est dire son importance à l'époque, si l'on compare avec la Préhistoire (connue) ou avec l'Histoire moderne.

La prévôté de La Chaussée comprenait (anciennes graphies) : La Chaussée. Thiaucourt. Haudonville. Labeufville. Besney. Xames. Pannes. Solmont. Dompmartin. Ham. Jonvelle. Dompmartin-la-Montagne. Puixieux. Charée. Handeville-au-Passage. Hamonville-sous-les-Côtes. Ballilly. Thillot-Saint-Morize[21]

En 1277, Dompmartin-de-la-Chaulcie relevait de la baronnie d'Apremont et pas encore de la prévôté de Lachaussée.

En 1504, la terre de Jaulny qui relevait de la Châtellenie lorraine de Prény passe sous l’administration barroise de la prévôté de Lachaussée.

Ensuite l'influence de Thiaucourt se fait véritablement sentir pour déposséder progressivement Lachaussée de ses administrations ; la présence de vignes n'est certainement pas étrangère à la préférence donnée à Thiaucourt. Les mentalités changent probablement : le poisson de Lachaussée est associé aux temps de l'abstinence ; la vigne, elle, est loin de renvoyer aux deux espèces, car elle n'est certainement pas cultivée pour remplir les calices des prêtres officiants du secteur.

Par lettres patentes du , le duc Charles III émancipa les bourgeois de Thiaucourt de la prévôté de Lachaussée en attribuant au maire du lieu la juridiction en première instance sous réserve d’appel au bailliage de Saint-Mihiel.

Dans ses lettres patentes du , Charles IV confirma la création d’un bailliage à Pont-à-Mousson, en augmentant son ressort notamment de la prévôté de Lachaussée et de la mairie de Thiaucourt.

C’est en 1669 que le siège de la prévôté de Lachaussée fut définitivement transférée à Thiaucourt. Et l’édit ducal du attribua au bailliage de Pont-à-Mousson la prévôté de Thiaucourt, qui avait intégré Lachaussée. Enfin, l’édit de juin 1751 érigea, en en privant le bailliage de Pont-à-Mousson, la prévôté de Thiaucourt en bailliage constitué de tout ou partie des anciennes juridictions de Thiaucourt (dont Lachaussée), Apremont, Pagny-sur-Moselle, Mandres-aux-Quatre-Tours et Bouconville. (www.archives.cg54.fr/Guide/B.htm)

Lachaussée a aussi été (à la même époque que la prévôté) une châtellenie qui comprenait (vieilles graphies) : Frioville. La Tour-en-Voivre. Le ban de Suzemont. Doncourt-aux-Templiers. Rembercourt-sur-Maid. La Cour de Doulaumont[21].

Actes administratifs la concernant[modifier | modifier le code]

Est signée le une convention passée entre le roi René, en tant que duc de Bar, l'évêque de Verdun et Guillaume de Haraucourt qui cherchait et exploitait les mines de toute nature entre les prévôtés barroises de Saint-Mihiel, Trognon, La Chaussée et Etain, et les prévôtés verdunoises de Charny, Mangiennes, Fresnes-en-Woëvre et Hattonchâtel.

Lachaussée, lieu de foire[modifier | modifier le code]

Lachaussée est un lieu de foire. Mais il est l'objet d'une demande de transfert au profit de Thiaucourt en 1462.

Les frontières des terres, du village, de la châtellenie et de la prévôté[modifier | modifier le code]

Les terres où se situera puis où se situe le village sont encadrées à l'ouest par celles de l'abbaye de Saint-Benoît-en Woëvre et à l'est par celles de L'abbaye de Gorze. Au sud-ouest, il y a Thiaucourt, et plein sud-ouest Hattonchâtel et au-delà Saint-Mihiel ; au sud il y a Jaulny et Rembercourt ; au sud-est il y a la vallée du Rupt-de-Mad avec à l'est Arnaville. Au nord-ouest Etain. Au nord-est il y a Chambley ; Mars-La-Tour ; Conflans-en-Jarnisy. Plein nord-est, il y a Metz.

Les temps administratifs en France[modifier | modifier le code]

En 1766, à la mort du duc de Lorraine et de Bar, Stanislas Leszczynski, Lachaussée est rattachée à la France.

Pour la convocation aux états généraux de 1789, le bailliage de Thiaucourt (qui comprend Lachaussée) est placé sous l'égide du bailliage de Bar-le-Duc. Il est représenté par douze députés titulaires et cinq suppléants. Seul un député-électeur suppléant de la noblesse est issu du bailliage de Thiaucourt (englobant Lachaussée) : Malartic (Jean-Vincent-Anne, comte de), seigneur de Rembercourt, lieutenant du roi des ville et citadelle de Nancy, chevalier de Saint-Louis, député électeur du bailliage de Thiaucourt.

Les temps administratifs généraux depuis la fondation[modifier | modifier le code]

Le château

L'édification d'un château à cet endroit aux marches des évêchés de Verdun et de Metz et aux confins du duché de Bar était logique en ces périodes où il était important de se protéger des conquérants de territoires par les forces armées, alors même que les transactions de possessions avaient lieu normalement pacifiquement devant tabellions.

L'existence du château est attestée par une mention en 1287 dans la chronique de Philippe de Vigneulles pour avoir subi un siège de la part de l’évêque de Metz Bouchard d'Avesnes. Peut-être que le début de ses travaux a été concomitant avec l'aménagement du plan d'eau de l'étang en 1278.

En juin-, les délégués du duc de Bar firent exécuter tous les ouvrages qu'exigeaient l'état de la place et de son artillerie. Me Thomas d'Euzevin y construisit un haut beffroi à deux paires de bastilles. On garnit de murs en pierre les batailles de fûts établis au château ; on acheta à Thierret Lefewre 900 fers de quarrels. Un artilleur nommé Jean de Gehainville (Joinville) fournit des fers de quarrels, des cordes et des nœuds d'arbalètes.

Pour ce qui est de la forme du château, une question peut surgir de la part d'un néophyte : englobe-t-il tout le village, une partie du village ou est-il situé à côté ? Un testament du du curé d'Hagéville Mengin-Chavais mentionne une petite maison bâtie au château de Lachaussée[22]. Faut-il lire au au sens de auprès de ? Faut-il lire château de Lachaussée comme équivalent de Lachaussée ? Autant de petites questions que doivent résoudre les historiens quand ils cherchent à décrire le passé. Les textes utilisent aussi l'expression forteresse de Lachaussée, sans que l'on puisse en tirer une conclusion sur son étendue.

On sait que le bourg est lui-même fortifié. Ce qui est certain est que vers 1580, les bourgeois de Thiaucourt sont exemptés de la garde du château de Lachaussée.

Que reste-t-il aujourd'hui du château ? Il semble qu'il reste la marque des fossés qui englobaient le village, par exemple du côté dit de derrière la ville. Était-il adossé à l'étang, là où siège l'ex-résidence des De Wendel et où l'on ramenait les filets de pêche ?

Une tour du château était située au niveau de l’église actuelle[23].

L'abbaye

Les textes mentionnent une abbaye. Ce qu'il convient de déterminer, c'est d'abord si cette expression ne renvoie pas à l'abbaye dont dépendait Lachaussée.

Chapelle

Des archives mentionnent une chapelle Saint-Christophe en 1749[24]. Quelle est sa situation géographique ? C'est à rechercher, car on en cite une à Hadonville. Le chapelain se nomme Pierre Thiry.

La paroisse dépend de l’évêché de Metz en cette année 1749.

Les temps de guerre à partir de la fondation[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle, la région a connu la guerre entre les Barrois et les Lorrains. Une des victimes de la prévôté de Lachaussée fut notamment par raid la proche Prény.

Lachaussée a souvent guerroyé contre Hattonchâtel qui releva de l'évêque de Verdun jusqu'en 1546 pour passer au Duc de Lorraine.

Lachaussée fut occupée le par une garnison que la comtesse Iolande De Bar fit venir d’Étain, pour mettre la forteresse à l'abri d'une surprise de la part de l'évêque de Metz. Le duc de Bar confia, six jours plus tard, la défense de Lachaussée à Jean De La Tour, qui s'y établit le 20 avec un corps de troupes auquel se joignirent les hommes d'armes de la prévôté et Jean De Marley, avec un renfort suffisant pour mettre la place en l'état de résister aux forces de l'évêque de Verdun et du duché de Lorraine. Elle resta ainsi occupée jusqu'au .

Au XIIIe siècle, des pillards passent dans la région dans le cadre de cette même guerre ; ce sont des aventuriers bretons menés par l'archiprêtre, Arnauld de Servole. En 1370 et 1383, le bourg est incendié et les habitants sont exemptés d'impôts[25].

Au XIVe siècle, ce sont les Bourguignons qui se font connaître de la région pour leurs massacres. Au XVIe siècle sévit en Lorraine la guerre de Trente Ans. La région d'Hattonchâtel est directement concernée en . Le village aurait-il été touché en ces occasions, au moins en accueillant des réfugiés ou en craignant le pire ?

Au XIXe siècle, après la guerre de 1870, Lachaussée accueille des réfugiés d'Alsace-Moselle.

Au XXe siècle, lors de la Première Guerre mondiale, la 56e division d'infanterie est positionnée du 17 au en couverture dans la région de Brainville-en-Woëvre Sponville Lachaussée face à Metz. Le 66e Bataillon de Chasseurs à Pied est présent sur Dampvitoux Lachaussée en 1914. Le 276e de ligne 19e Compagnie, 5e Bataillon dirigé par le capitaine Guérin avec comme adjoint le lieutenant Charles Péguy, le poète et écrivain, venant de Béney, suit le trajet Saint-Benoît-en-Woëvre, Haumont, Lachaussée, Hadonville, Jonville le , en Modèle:1ère ligne. Ce jour-là, Charles Péguy et ses hommes peuvent voir Mars-la-Tour qui brûle ; puis, le , les projecteurs de Metz à la recherche d'avions ou de dirigeables dans le ciel[26]. En 1917, l'église de Lachaussée a accueilli un hôpital de campagne allemand[27]

En 1941, certaines familles issues de Moselle viennent s'installer au village pour ne pas avoir à renoncer à leur qualité de Français. Des réfugiés issus du Nord de l'Europe seront conduits là du fait des hasards et des horreurs de la Deuxième Guerre mondiale[16].

Les temps de paix (de 1945 à nos jours)[modifier | modifier le code]

Le territoire de Lachaussée s'est étendu le [28] par la fusion-association avec les territoires des communes de Haumont-lès-Lachaussée (55238) et de Hadonville-lès-Lachaussée (55223) par arrêté préfectoral du . Depuis cette date, le territoire compte trois églises, trois villages et trois cimetières. C'est dire le caractère artificiel de cette fusion-absorption.

Administration incarnée à partir de la fondation[modifier | modifier le code]

Les prévôts de La Chaussée[modifier | modifier le code]

Ils furent successivement [21] :

  • 1335 : Willermet.
  • 1356 : Ogier d'Arency.
  • 1363 : Alardin.
  • 1380 : Estelin du Pont.
  • 1418 : Jean de Ville.
  • 1427 : Hollion de Mairis, écuyyer.
  • 1464 : Jean Guiart.
  • 1493 : Bastien de Failly.
  • 1498 : Jean de Doncourt.
  • 1508 : Jacques de Guermanges.
  • 1518 : Noble homme Pierre Milet.
  • 1548 : Noble homme Jean Clouet.
  • 1589 : Charles Lescuyer, écuyer.
  • 1627 : Claude Lescuyer, sieur de Manheulles.
  • 1661 : Mathieu Rosselanges.
Les chargés de la gestion de la prévôté[modifier | modifier le code]
  • Vers 1684, Théodore Pinguet de Suzémont[Qui ?].
Les activités de la prévôté[modifier | modifier le code]

En 1429, condamnation des habitants de Haumont à 6 fr d'amende pour homicide d'un enfant de la part du troupeau du village.

  • Année 1429 : Condamnation de la femme Émon, de Bouillonville, pour, étant en pèlerinage à Saint-Pion-sous-Mousson, couchée dans la chapelle avec d'autres, s'être laissé choir sur un homme qui en mourut trois jours après, 10 fr.
  • Année 1429 : Condamnation à 60 sous d'amende de Richer, de Bouvron, demeurant à Thiaucourt, pour avoir follement jeté son gage (provocation en duel) contre Jean Huon, dudit lieu. Idem à l'égard de Collignon le Fournier, de Panne, pour, en devisant et causant, avoir jeté son gage de bataille à rencontre de Didier, doyen de La Chaussée, et incontinent le releva, et icelui gage repris et relevé de soi-même.

En 1438, une dispute s'étant élevée entre Michel Patelot et Vautrin Godart, tous deux de Hannonville-au-Passage, Patelot lui dit qu'il avait menti et lui jeta son gage en disant qu'il le combattrait ; à quoi Godart répondit « que ne se combat qui ne veut et qu'il ne se combattrait pas, que c'était un chien enragé. » Non seulement le provocateur fut condamné pour folle provocation, mais tous deux encore pour injures réciproques.

Au XIVe siècle, Jean Nouel, de Labeuville, accusé d'avoir violé une fille, est condamné à 60 sous d'amende, le cas n'étant pas dûment prouvé et seulement par manière de composition.

En 1521 Simon de Jaulny s'en prend à l'échevin ducal : Jehan le Trey. Le prévôt de Lachaussée le fait convoquer devant le duc (cf. minutes de l'enquête ducale et déclaration des témoins comme de l'accusé qui finit sa vie à l’abbaye prémontrée de Sainte-Marie-aux-Bois)[29].

En 1585-1586 eurent lieu dans la prévôté des procès en sorcellerie : 4 et 1 seule exécution[30]. Idem en 1628 contre François Thirion; en 1629 contre Adeline, femme de François Thirion; en 1631 contre Gergonne Dupont.

Le village comporte encore aujourd'hui les vestiges d'un pilori.

Les auxiliaires de Justice[modifier | modifier le code]

Pour ce qui est des accusateurs publics, il semble que Lachaussée (ou La Chaussée) ait eu droit à un substitut du procureur général au bailliage de Saint-Mihiel :

  • Gauchier Bruillon circa 1420 (substitut de Colin Paste) qui n'avait comme appointements que 10 francs par an.

Pour ce qui est des bourreaux, circa 1523, Jean de Nancy.

Police, maréchaussée et gens d'armes[modifier | modifier le code]
  • Les sergents : circa 1521 : Érard le Dart.
Les Notaires[modifier | modifier le code]

Études de Lachaussée-Thiaucourt :

  • Ragot circa 1668 à 1699
  • J. Robert l'aîné circa 1667 à 1688.
Les hommes d'Église[modifier | modifier le code]

Les curés :

  • avant 1300 : abbé Bertrand (Jean Denaix, Chartes des cisterciens de Saint-Benoît-en-Woëvre: des origines à 1300, 1959)
  • circa 1439 : messire Jacques
  • circa 1820 : abbé Georges
  • circ 1960 -1980 : abbé Emile Heil (-)

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Les maires depuis la fin de la féodalité[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1959 ? mars 1980 Louis Henriot    
mars 1980 mars 2014 Gérard Peltre   Gérant de société
mars 2014 2015 Edith Peltre   Démission en cours de mandat
20 juin 2015 mai 2020 Nathalie Monchieri[31]    
mai 2020 En cours Didier Kopocz [32]   Artisan

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 279 habitants[Note 4], en augmentation de 2,57 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
506499505537604616626611609
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
562567557559523482445420395
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
375359314217189178161143159
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
137117170161219256251236262
2014 2019 2021 - - - - - -
270272279------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1349, une épidémie de peste noire sévit à Metz. S'est-elle étendue jusqu'à Lachaussée ?

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Nicolas à Lachaussée, reconstruite en 1930.
  • L'église Sainte-Anne à Haumont-lès-Lachaussée, reconstruite en 1929.
  • L'église Saint-Léger à Hadonville-lès-Lachaussée XVIe siècle.
  • La chapelle sépulcrale à Hadonville-lès-Lachaussée.
  • L'oratoire à la Vierge Marie à Hadonville-lès-Lachaussée.

Patrimoine bâti[modifier | modifier le code]

  • un calvaire à l'intersection de la route vers Haumont-lès-Lachaussée et de la route vers Hagéville ou Dampvitoux.
  • un calvaire à l'intersection de la route vers Hadonville et de la route vers Xonville.
  • un puits-pilori à proximité de l'église.
  • un lavoir au bord du ruisseau formé par les eaux du déversoir de l'étang.
  • un pont franchissant ce ruisseau et portant la route vers Haumont.
  • un pont sur l'Yron et portant la route vers Xonville.
  • la poncette.

Étang de Lachaussée[modifier | modifier le code]

L'étang de Lachaussée.

L'étang de Lachaussée a été créé en 1273 par le comte Thiébaut II de Bar à partir de marais. Il a ensuite été transformé en production piscicole par les moines de l'abbaye cistercienne de Saint-Benoît-en-Woëvre. Cet étang de 360 hectares est alimenté par ruissellement. Il a appartenu à la famille de Wangen jusqu'en 1978, date de donation par Christian de Wangen de Gerolsdeck (1900-1983). Les De Wangen sont une vieille famille de la région ; elle compte en son sein notamment un conseiller du duc de Bar. Elle est titulaire du château des Harts à Chambley-Bussières, construit de 1897 à 1900.

L'étang fait l'objet chaque année d'une pêche au filet vers début novembre. Par tradition, le baron De Wangen recourait aux villageois pour tirer les filets, puis pour procéder à la vente du poisson.

L'étang est actuellement géré par l'Association des paralysés de France. Des activités de restauration, hébergement et vente de produits locaux se font au Domaine du Vieux Moulin.

Compte tenu de sa grande richesse en habitats et en espèces (avifaune, batraciens, flore locale rare), l'étang est :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lachaussée Blason
D'azur aux deux bars adossés d'or, accompagnés de quatre croisettes recroisetées aux pieds fichés du même, côtoyés à dextre et à senestre de deux tours d'argent, chacune sur un tertre de sinople.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur azur).

Cet écu parsemé de croix recroisetées avec ses deux tours adossées des barbeaux ducaux est celui de la châtellenie barroise tenue successivement par Lachaussée puis Thiaucourt.

D'azur à trois losanges d'or, au chef cousu de sable chargé d'un lion passant d'argent[37].
blason historique figurant dans l'armorial de Constant LAPAIX 1877 et utilisé par la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Bonnabelle, Notice sur Lachaussée, canton de Vigneulles, arrondissement de Commercy (Meuse), Bar-le-Duc, 1881 in-8 br., 27 pp., 1 pl. dépl. et 1 blason in-t. Tiré à part extr. des Mém. Soc. Lettres Sciences et Arts de Bar-le-Duc, 1881. (Le château, le village, la paroisse, les dépendances, liste des prévôts. Avec plan dépl. de l'abbaye de Lachaussée.)
  • Charles-Emmanuel Dumont (juge de Saint-Mihiel), Les Ruines de la Meuse. T. I. Prévôté de Hattonchatel et Lachaussée. In-8, 458 p. Paris, Derache. 1869
  • Adrien Aitanti, Justice et société dans le duché de Bar au XVe siècle. L'exemple de la prévôté de Lachaussée, Annales de l'Est 2009, vol. 59, no2, [Note(s): 149-169, 267-268, 23 p.]
  • Adrien Aitanti, Une prévôté barroise à la fin de la guerre de cent ans Lachaussée 1422-1440: étude d'une cellule des pouvoirs dans la première moitié du XVe siècle , Mémoire Master 2, 2006 . 536 p.
  • Villages Lorrains no 9/8, 25/7, 57/27, 67/23, 90/19

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 55 - Meuse - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
  2. Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine, (lire en ligne)
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Lachaussée et Nonsard-Lamarche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Nonsard », sur la commune de Nonsard-Lamarche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b c d e f g h i j et k Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, 1872
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. (fr) « Les origines de Lachaussée », sur www.domaineduvieuxmoulin.com (consulté le ).
  19. Jean-Luc Fray, Villes et bourgs de Lorraine : réseaux urbains et centralité au Moyen Âge, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, coll. « Histoires croisées », (ISBN 2-84516-238-3), p. 334.
  20. Étang de Lachaussée et zones voisines - Document d'objectifs, t. 1. État des lieux et diagnostics (lire en ligne), « L’histoire de la commune de Lachaussée : », p. 128.
  21. a b et c Justice Criminelle des Duchés - 1848
  22. « La Fondation de Saint-Clément à Gorze », Mémoires de l'Académie nationale de Metz,‎ 1956-1957 (lire en ligne).
  23. cf. Mémoire de Mlle Gonet, institutrice du village jusqu'à 1965.
  24. Extrait p. 16 et 48
  25. Annales historiques du Barrois de 1352 à 111: ou histoire ..., Volume 2
  26. « Incorporation et départ pour la Lorraine », sur padage.free.fr (consulté le ).
  27. De la frontière au front, un point de vue allemand sur www.cheminsdememoire.gouv.fr.
  28. « Recherche sur une zone géographique », sur www.insee.fr (consulté le ).
  29. « Jaulny, 54470 », sur www.communes-francaises.com (consulté le ).
  30. E. William Monter A bewitched duchy: Lorraine and its dukes, 1477-1736 Droz page 69
  31. P.Na., « Nathalie Monchieri maire de Lachaussée », sur le site de L'Est républicain, (consulté le ).
  32. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. L'étang de Lachaussée; site de la commune www.lachaussee.fr
  37. http://cths.fr/dico-topo/dictionnaires/fichiers/55.xml