Lacaze (Tarn)

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Lacaze
Lacaze (Tarn)
Vue générale.
Blason de Lacaze
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux
Maire
Mandat
Alain Ricard
2020-2026
Code postal 81330
Code commune 81125
Démographie
Gentilé Lacazois
Population
municipale
314 hab. (2021 en augmentation de 6,8 % par rapport à 2015)
Densité 6,8 hab./km2
Population
agglomération
318 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 21″ nord, 2° 31′ 15″ est
Altitude 450 m
Min. 392 m
Max. 805 m
Superficie 46,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lacaze
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Lacaze
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Lacaze
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Lacaze
Liens
Site web Site officiel

Lacaze [la.'kazə] (La Casa en occitan [la 'kaz]) est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Lacazois (los Casòls en occitan). Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Dadou, le Gijou, le Bertou, le Limes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lacaze est une commune rurale qui compte 314 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 586 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Lacazois ou Lacazoises.

En 2015, Lacaze a obtenu le 1er prix national des "Rubans du Patrimoine" pour son exceptionnelle restauration et réhabilitation du château des Bourbon-Malause et, depuis 2018, le village a reçu l'homologation Petite Cité de Caractère.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune du Massif central située dans les monts de Lacaune sur le Gijou.

Cette petite cité de caractère s'est construite dans un méandre de la rivière Gijou, à l'intérieur d'un cirque montagneux et sur une langue rocheuse centrale surélevée, comportant son église et son château rénové, devenu le pôle culturel de la communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Fontrieu, Espérausses, Le Masnau-Massuguiès, Rayssac, Saint-Pierre-de-Trivisy, Vabre et Viane.

Au nord-ouest, au nord de Rayssac, la commune de Paulinet n'est qu'à 200 mètres du territoire communal[1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 766 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Lacaune.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Dadou, le Gijou, le Bertou, le Limes, le Favel, le ravin de la Quintaine, le ruisseau de Boudène, le ruisseau de Font Frège, le ruisseau de Font Grésal, le ruisseau de Gréziès, le ruisseau de la Griffoulière, le ruisseau de Magnès, le ruisseau de Peyre, le ruisseau de Réveillargues, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 55 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Dadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Ambres, après avoir traversé 23 communes[4].

Le Gijou, d'une longueur totale de 50 km, prend sa source dans la commune de Lacaune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Vabre, après avoir traversé 6 communes[5].

Le Bertou, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune de Gijounet et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Gijou à Vabre, après avoir traversé 6 communes[6].

Le Limes, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Viane, aux abords du hameau du Boulayre, et s'écoule vers le sud-ouest. Il se jette dans le Girou à Lacaze[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lacaze.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Sud-est du Massif Central »0[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 154 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[10], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[16]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[17],

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[19], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[21] : la « rivière Gijou amont » (274 ha), couvrant 5 communes du département[22], et la « vallée du Gijou de Lacaze à Bézergues et vallée de l'Agoût de Bézergues à la Vergne » (6 257 ha), couvrant 7 communes du département[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[21] : la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[24].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lacaze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %), prairies (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lacaze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Dadou, le Gijou, le Limes et le Bertou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2021[31],[28].

Lacaze est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[32].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lacaze.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[33]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 357 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 233 sont en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lacaze est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Château.

Histoire[modifier | modifier le code]

Village homologué "Petites cités de caractère" Inauguration en 2018
Chateau et expositions réceptions colloques etc

La communauté de Lacaze de Sénégas faisait partie de la sénéchaussée de Carcassonne et du diocèse de Castres. Les anciennes paroisses étaient : Notre-Dame de Lacaze, Saint-Jean del Frech, Saint-Michel de Léon, Saint-Pierre de Combejac, Saint-Sever de Lacaze.

  • En 1790, la commune de Lacaze est rattachée au canton de Viane et au district de Lacaune.
  • En l'an X, la commune passe dans le canton de Vabre et ne subsistent que trois paroisses : Notre-Dame de Lacaze, Saint-Jean del Frech, Saint-Pierre de Combejac. La paroisse de Saint-Michel de Léon sera rétablie le .
  • 1818 : le hameau du Pujol passe de Viane à Lacaze. La limite est fixée au Gijou.
  • 1963 : le hameau de Fraissinel faisant partie de la paroisse de Saint-Paul de Massuguiès est cédé à la commune du Masnau-Massuguiès[38].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Lacaze

Son blasonnement est : D'or au pal bretessé de sable.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 juin 1995 Louis De Villeneuve    
juin 1995 mars 2001 Jacques Bonafé    
mars 2001 mars 2008 Louis De Villeneuve    
mars 2008 mars 2014 Michel Madern    
mars 2014 mai 2020 Guy Sablayrolles    
mai 2020 En cours Alain Ricard[39]    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43]. En 2021, la commune comptait 314 habitants[Note 6], en augmentation de 6,8 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0741 6231 9042 3012 3652 4522 5202 5862 427
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3042 3312 3102 0022 0782 0952 1562 1431 974
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8811 8801 8761 5241 2841 1451 125967772
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
587484428432360342337322312
2014 2019 2021 - - - - - -
296310314------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 153 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 302 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 740 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,2 % 7,1 % 11,2 %
Département[I 7] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 158 personnes, parmi lesquelles on compte 68,9 % d'actifs (57,8 % ayant un emploi et 11,2 % de chômeurs) et 31,1 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 62 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 86 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 92, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,6 %[I 10].

Sur ces 92 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 71,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 18,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

15 établissements[Note 9] sont implantés à Lacaze au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 53,3 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 15 entreprises implantées à Lacaze), contre 13 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 55 45 25 20
SAU[Note 11] (ha) 1 978 1 816 1 346 866

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 45 en 2000 puis à 25 en 2010[48] et enfin à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[49],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1978 ha en 1988 à 866 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 43 ha[48].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame et mairie.
Chaussée au cœur du village, au pied du château
Stèle commémorative de l'attaque par l'armée allemande, le 8 août 1944, du terrain de parachutage des Maquis de Vabre

Mentionné depuis 1420, le château de Lacaze (avec la fontaine placée au devant) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1927[50]. Il est lauréat des rubans du patrimoine en 2015. Le village est homologué "petite cité de caractère" en 2018

Culture[modifier | modifier le code]

La direction de publication et certaines assemblées générales de la revue Espéranto-info, dont le but est d’élever le niveau de connaissance du grand public francophone aux différents aspects de l’Espérantie, est à Lacaze.

Isolée dans ses vallées inaccessibles, la région devient naturellement bastion des protestants lors des guerres de religion puis des résistants lors de la seconde guerre mondiale.

Guerres de religion - Les Assemblées du désert : Lors de l'attaque de Saint Jean Del Frech en 1689, une centaine de protestants furent tués alors qu'ils assistaient à une assemblée du désert. Ces Assemblées clandestines permettaient aux protestants de pratiquer leur culte après la révocation de l'édit de Nantes en 1685.

Guerres mondiales - Le maquis : Symbole de l’œcuménisme qui prévalut dans les Maquis de Vabre, sur la stèle de Laroque, 7 noms. Les noms des 7 maquisards tués lors de l’attaque allemande du , de 3 religions différentes. Lors du 55ème anniversaire, en 1999, un représentant de chacune de ces 3 religions a lu un texte devant la stèle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Lacaze » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lacaze » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Conseil Général du Tarn, Archives Départementales, Communes du Tarn, dictionnaire de géographie administrative, paroisses, étymologie, blasons, bibliographie, Archives et Patrimoine, 1990