La rondine

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L’Hirondelle

La rondine
L’Hirondelle
Description de l'image La rondine.jpg.
Genre Comédie lyrique
Nbre d'actes 3
Musique Giacomo Puccini
Livret Giuseppe Adami
Langue
originale
Italien
Sources
littéraires
texte allemand d'Alfred Willner et Heinz Reichert
Création
Opéra de Monte-Carlo

Représentations notables

Personnages

  • Magda de Civry, (soprano)
  • Lisette, sa bonne (soprano)
  • Ruggero Lastouc, (ténor)
  • Prunier, un poète (ténor)
  • Rambaldo Fernandez, protecteur de Magda (baryton)
  • Périchaud, (baryton/basse)
  • Gobin (baryton)
  • Rabonnier (basse)
  • Yvette (soprano)
  • Bianca (soprano)
  • Suzy (mezzo-soprano)
  • Un majordome (basse)
  • Une voix (soprano)

La rondine (L’Hirondelle) est un opéra en trois actes de Giacomo Puccini, livret de Giuseppe Adami, d'après un texte allemand d'Alfred Willner et Heinz Reichert, créé à l'Opéra de Monte-Carlo, le , avec Tito Schipa dans le rôle de Ruggero.

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

Rôle Type de voix Artistes de la première, le (Chef d'orchestre : Gino Marinuzzi)
Magda de Civry soprano Gilda dalla Rizza
Lisette, sa bonne soprano Ines Maria Ferraris
Ruggero Lastouc ténor Tito Schipa
Prunier, un poète ténor Francesco Dominici
Rambaldo Fernandez, protecteur de Magda baryton Gustave Huberdeau
Périchaud baryton/basse Libert
Gobin ténor Charles Delmas
Crébillon baryton/basse Stéphanie
Rabonnier baryton
Yvette soprano Suzy Laugée
Bianca soprano Andrée Moreau
Suzy mezzo-soprano Charlotte Mattei
Un majordome basse Delestan
Une voix soprano

Argument[modifier | modifier le code]

L'action se passe à Paris et sur la Côte d'Azur, sous le Second Empire.

Acte I[modifier | modifier le code]

Lors d'une réception au salon de Magda, Prunier déclare que l'amour est dans l'air du soir. Il commence alors à chanter sa dernière composition, que Magda termine (Aria : Chi il bel sogno di Doretta). Elle explique qu'en tant que protégée de Rambaldo, elle n'a jamais connu l'amour véritable. Elle se remémore son enfance, sa tante, et un jeune étudiant qu'elle a brièvement connu et aimé (Aria : Ore dolce e divine). Le jeune homme, Ruggero, entre et est introduit à Rambaldo. Il demande alors où il peut trouver le meilleur endroit de Paris pour passer la soirée. Tous les invités s'accordent à dire que le bal de Chez Bullier est l'endroit qu'il recherche. Après que les invités sont partis, Prunier revient discrètement pour emmener Lisette, la bonne, au bal. Puis, sur un coup de tête, Magda se déguise et décide d'aller également chez Bullier.

Acte II[modifier | modifier le code]

Chez Bullier, tout le monde chante et danse. Magda rencontre Ruggero, ils dansent et tombent amoureux. Lisette reconnait Magda, mais Prunier lui dit qu'elle se trompe et que le vin lui fait tourner la tête. À table, Lisette avoue qu'elle a emprunté des bijoux et des vêtements de sa maîtresse, Magda. Rambaldo entre, et Magda demande discrètement à Prunier d'éloigner Ruggero de la vue de Rambaldo. Ce dernier demande des explications, Madga lui explique qu'elle a enfin trouvé l'amour et qu'elle veut quitter Rambaldo pour le jeune homme. Rambaldo s'en va, le couple se réunit et chacun avoue son amour pour l'autre.

Acte III[modifier | modifier le code]

Magda et Ruggero habitent une maisonnette au bord de la mer. Il ne sait pas comment il va payer les dettes qui s'accumulent, et annonce qu'il a écrit à ses parents pour demander leur accord afin d'épouser Magda. (Aria : Dimmi che vuoi seguirmi). Magda est touchée profondément, mais sait qu'elle ne peut l'épouser en raison de son passé. Prunier et Lisette arrivent. Lisette a eu une carrière d'actrice aussi brève que désastreuse, constamment critiquée par Prunier. Elle supplie alors Magda de bien vouloir la reprendre en tant que bonne, Magda accepte. Prunier lui annonce que Rambaldo veut la regagner et qu'elle ne peut se permettre de continuer à vivre ainsi. Ruggero revient avec l'accord écrit de ses parents, mais Magda lui avoue finalement tout. Comme l'hirondelle, elle retourne auprès de Rambaldo et délaisse Ruggero, dont le cœur est à jamais brisé.

Historique[modifier | modifier le code]

L'œuvre, dont on connaît surtout les deux grands airs de Magda « Chi il bel sogno di Doretta » et « Ore dolci e divine », fut commandée par le Carltheater de Vienne, mais ne put y être créée à cause de la Première Guerre mondiale, et peut-être pour cette raison l'œuvre est souvent associée à tort à l'opérette. Bien que l'opéra fût achevé en été 1916, la première eut lieu le , à l'Opéra de Monte-Carlo, soit en territoire monégasque et donc neutre, l'Autriche-Hongrie étant à ce moment ennemi de l'Italie. Malgré de bonnes premières critiques et une qualité artistique indéniable, la Rondine est un opéra peu représenté par rapport aux autres chefs-d'œuvre de Puccini.

Discographie[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]