La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2

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La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2
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Réalisation Abdellatif Kechiche
Scénario Abdellatif Kechiche
Ghalya Lacroix,
d'après le roman graphique de Jul' Maroh
Musique Jean-Paul Hurier
Acteurs principaux
Sociétés de production Quat'sous Films
Wild Bunch
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre Romance
Durée 179 minutes
Sortie 2013

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2, souvent désigné simplement sous le titre La Vie d'Adèle, est un film belgo-hispano-français écrit, produit et réalisé par Abdellatif Kechiche, sorti en 2013.

Le film est une adaptation du roman graphique Le bleu est une couleur chaude de Jul' Maroh. La Vie d'Adèle est présenté lors du Festival de Cannes 2013 en sélection officielle, où il reçoit un accueil quasi unanime de la presse. Il se place très rapidement comme le grand favori pour la Palme d'or, qu'il obtient finalement. La récompense suprême est même attribuée de façon exceptionnelle au réalisateur Abdellatif Kechiche ainsi qu'à ses deux actrices principales Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos.

Mais, alors qu'il reçoit un accueil critique positif de la part des médias français et internationaux, le film est entouré par une polémique opposant le réalisateur Abdellatif Kechiche avec d'une part certains de ses techniciens et d'autre part les deux actrices principales, tous dénonçant un tournage difficile.

Abdellatif Kechiche a déclaré qu'il comptait faire une version plus longue de 40 minutes[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Âgée de dix-sept ans, la jeune Adèle croit forcément qu'une fille doit rencontrer des garçons et rêve du grand amour. Elle se laisse séduire par Thomas, élève de terminale, et met rapidement fin à cette liaison. Elle croise alors Emma, une jeune femme aux cheveux bleus ; c'est le coup de foudre. Cette rencontre bouleverse totalement sa vie. Emma hante chaque nuit ses rêves et ses désirs les plus intimes. Adèle et Emma se rencontrent à nouveau fortuitement, elles se découvrent, s'aiment follement, vivent ensemble. Toutefois Emma est une artiste peintre pleine d'ambition, évoluant dans un milieu cultivé et intellectuel ; alors qu'Adèle, plus terre à terre, s'épanouit dans son métier d'institutrice et apprécie les plaisirs simples comme faire la cuisine. L'écart se creuse : Adèle se sent seule, déplacée, complexée dans cette relation qui la pousse à avoir une courte aventure avec un collègue de travail. Emma l'apprend et rejette avec violence Adèle hors de sa vie. Emma continue de vivre mais avec une autre femme, tandis qu'Adèle, incapable d'oublier son amour pour elle, désespère dans la souffrance du souvenir.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Adèle Exarchopoulos, Jérémie Laheurte et Léa Seydoux lors de la présentation du film au festival de Cannes 2013.

Production[modifier | modifier le code]

Choix des interprètes[modifier | modifier le code]

En préproduction, Abdellatif Kechiche cherche à Paris la personne à qui confier le rôle d'Adèle. Après avoir rencontré Adèle Exarchopoulos, le réalisateur multiplie les rendez-vous dans le bar La Vielleuse de Belleville où il la teste par des silences, des discussions, des tests scéniques du scénario ainsi que des tests sportifs. Après plus d'un mois, c'est en observant sa façon de manger de la tarte au citron, sa façon de bouger la bouche et d'agir, qu'il décide qu'Adèle Exarchopoulos est l'actrice qu'il cherchait pour ce rôle.

Pour le rôle d'Emma, Abdellatif Kechiche pense d'abord à Sara Forestier, une actrice qu'il avait lui-même fait découvrir, puis à Mélanie Thierry. Cependant, Léa Seydoux demande à venir puis insiste pour rester sur le tournage. Sa conviction pousse Kechiche à lui confier le rôle.

Le réalisateur a pour vocation de choisir des acteurs débutants, sortant d'écoles d'art dramatique ou de seconds ou petits rôles dans de précédents films. C'est pourquoi il fait appel à des débutants comme Stéphane Mercoyrol, Aurélie Lemenceaux, Lucie Bibal (une amie d'Emma dans le film) et plusieurs autres petits comédiens.

La grande majorité des figurants visibles dans les scènes du lycée sont des lycéens de cet établissement que les responsables de casting et Abdellatif Kechiche ont choisis sur place, lors de castings ou de repérages directement sur les lieux[style à revoir][5].

Bande originale et musique[modifier | modifier le code]

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. En post-production, lors du montage, une bande originale du film a été établie avec les titres suivants[N 1],[N 2] :

Conception[modifier | modifier le code]

Le film est librement adapté du roman graphique Le bleu est une couleur chaude de Jul' Maroh. Il devait initialement reprendre le titre de la bande dessinée[6],[7].

Tournage[modifier | modifier le code]

Concernant les polémiques à propos des conditions de tournage, voir la section correspondante. Initialement prévu pour une durée de deux mois et demi, le tournage du film a duré cinq mois, de mars à , pour un budget de 4 000 000 d'euros[3] dans le Nord-Pas-de-Calais. Il a eu lieu à Lille notamment au lycée Pasteur, sur la Grand'Place de Lille (place du Général-de-Gaulle) pour la rencontre entre Adèle et Thomas (Jérémie Laheurte) et boulevard de la Liberté pour la rencontre avec Emma (Léa Seydoux) ainsi qu'à la galery Metling Art et, enfin, à la discothèque gay Le Privilège située dans le Vieux-Lille.

Le tournage s'est tenu également à Roubaix à La Piscine, Musée d'art et d'industrie, et à Liévin pour la maison où habite Adèle (dans le film) et à la maternelle Lamartine[8].

Œuvres citées ou montrées[modifier | modifier le code]

  • Un passage au début du film évoque le roman La Vie de Marianne de Marivaux lors de la scène du cours de philosophie.
  • Peu de temps après leur rencontre, lors d'un rendez-vous dans un parc, Emma partage à Adèle le souvenir d'une œuvre philosophique l'ayant influencée. Elle lui explique que durant son adolescence, l'œuvre de Jean-Paul Sartre, l'existentialisme est un humanisme, l'a beaucoup aidée dans sa quête d'identité.
  • Pendant la fête d'anniversaire d’Emma, dans la seconde partie du film, le film Loulou de Pabst est projeté sur un écran dans le jardin. Le visage de Louise Brooks est reconnaissable à plusieurs reprises.
  • Les œuvres d'art visibles tout au long du film, notamment à la fin lors du vernissage dans la galerie d'art, ont été réalisées par Cécile Desserle, une artiste peintre de Montpellier. Alors qu'elle exposait à Lille, Abdellatif Kechiche, passant dans la rue, tomba sous le charme de ses œuvres, demanda à la contacter et lui fit une commande de portraits d'Adèle Exarchopoulos[9].

Exploitation[modifier | modifier le code]

Le , le visa d'exploitation du film (interdit aux moins de 12 ans depuis sa sortie en 2013) est annulé par la justice française au motif de la présence de scènes de sexe jugées trop réalistes. La ministre de la Culture devra « procéder au réexamen de la demande de visa » du film pour pouvoir l'exploiter à nouveau[10].

Finalement, le , le Conseil d'État se range du côté du ministère de la Culture, qui a réclamé un recours en opposant à la demande de requalification du film, en cassant la décision de la cour administrative d'appel de Paris, qui réclamait le réexamen de la classification du long-métrage, ce qui permet à La Vie d'Adèle de conserver l'interdiction aux moins de 12 ans[11],[12].

Festivals[modifier | modifier le code]

Le film est présenté au cours du festival de Cannes 2013, où il devient rapidement le favori en compétition officielle pour la Palme d'or[13],[14],[15].

Cette récompense fut attribuée de façon exceptionnelle à trois personnes : le réalisateur Abdellatif Kechiche et les deux actrices principales Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos[16].

Polémiques et controverses[modifier | modifier le code]

Déclarations de Christine Boutin[modifier | modifier le code]

Au soir du , à la suite de la remise de la Palme d'or au film et à la manifestation parisienne d'opposition au « mariage pour tous » qui a eu lieu le même jour, Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), regrette qu'un tel film soit ainsi récompensé et déclare au micro de RMC, dans l'émission Les Grandes Gueules, que l'homosexualité est « une mode », qu'« on est envahi de gays » dans la société et qu'il s'agit d'une forme de « pensée unique »[17],[18]. Ces propos font réagir de nombreuses associations de défense des droits des homosexuels[19]. Ainsi, Nicolas Gougain, alors porte-parole de l'Inter-LGBT, considère que Christine Boutin « a complètement déraillé »[20]. Dans le monde politique, cinq cadres de l'UMP (auquel le PCD est associé) publient un communiqué de presse où ils qualifient les propos de Christine Boutin de « déclarations aussi haineuses que déplacées » et appellent leur « famille politique à s'en désolidariser clairement et largement afin qu’elle ne prenne pas le risque d’apparaître complice de ces déclarations infamantes[19]. »

Quelques jours après les propos de Christine Boutin, dans la « Boîte à questions » de l'émission Le Grand Journal sur Canal+, Adèle Exarchopoulos traite l'ex-ministre de « frustrée de la fouffe » en lui adressant un doigt d'honneur[21]. Quelques mois plus tard, l'actrice « regrette de l'avoir insultée » mais elle insiste sur le fait qu'elle « trouve ses propos minables » et considère que « la bêtise de ces gens-là peut devenir dangereuse »[22].

Conditions de tournage[modifier | modifier le code]

Le réalisateur Abdellatif Kechiche au festival de Cannes en 2013.

À la suite de sa présentation au festival de Cannes, le Syndicat des professionnels de l'industrie de l'audiovisuel et du cinéma (Spiac-CGT) publie un communiqué relatant les conditions de tournage « [il a eu lieu dans un] climat lourd, [avec] des comportements proches du harcèlement moral », poussant des techniciens et ouvriers à démissionner[3]. D'autres critiques visaient également « les horaires anarchiques » et des heures travaillées non déclarées[23].

« Si ce long métrage devait devenir une référence artistique, nous espérons qu'il ne devienne jamais un exemple en termes de production. »

— L'ATOCAN[24].

Quelque 750 heures de rushes ayant été tournées, il se peut, selon Hugues Dayez (RTBF), que l'œuvre soit un work in progress. La quantité de rushes permettait lors du montage, qui a duré huit mois, de créer plusieurs récits[25],[26].

Quelques jours après l'attribution de la Palme d'or, Jul' Maroh, l'auteur de la bande dessinée dont le film est tiré, dit regretter le choix de nombreuses scènes de sexe lesbien chirurgicales, démonstratives et crues, qu'il juge dénuées de désir amoureux puis exprime sa déception quant au comportement méprisant d'Abdellatif Kechiche à son égard ; celui-ci n'a plus répondu à aucun de ses messages après la cession des droits d'adaptation, ne l'a pas invité avec l'équipe à Cannes et a omis de le mentionner lors de son discours de remerciements pour la récompense[27].

En , les deux actrices principales affirment à leur tour que le tournage fut très difficile et parfois violent, au point que Léa Seydoux ne souhaite plus jamais tourner avec le réalisateur et qu'Adèle Exarchopoulos n'en soit pas vraiment sûre d'en avoir l'envie[28]. Elles se déclarent également choquées et gênées par les scènes de sexe très explicites (bien que simulées et utilisant des prothèses), au point qu'Adèle Exarchopoulos explique avoir fermé les yeux et s'être imaginée ailleurs lors de la diffusion du film à Cannes[29],[30]. Cette dernière affirmera plus tard que cette gêne était en partie due au fait qu'il y avait son père dans la salle lors de la projection[31].

La réaction consécutive très violente du réalisateur, dirigée contre Léa Seydoux uniquement qu'il accuse d'être trop gâtée et « née dans le coton », relance la polémique dans les médias[32].

Fatigué des controverses tout au long de la promotion de son film, Abdellatif Kechiche déclare en à Télérama :

« Selon moi, ce film ne devrait pas sortir, il a été trop sali[33],[34]. »

Dans cette interview, Abdellatif Kechiche répond cependant aux différentes accusations le concernant[35] et dans une tribune diffusée en octobre sur Rue89[36]. Abdellatif Kechiche pensait engager Sara Forestier ou Mélanie Thierry pour remplacer Léa Seydoux si elle avait décidé de se retirer du film[35]. Dans sa tribune, le réalisateur accuse par ailleurs plusieurs personnalités du cinéma, parmi lesquelles ses anciens producteurs, Jean-François Lepetit et Marin Karmitz, et Léa Seydoux, d'avoir instrumentalisé une controverse stérile visant à le diffamer et à empêcher le succès du film[36].

Lors de la cérémonie des César du cinéma 2014, bien que nommé huit fois, le film n'obtient que le César du meilleur espoir féminin, décerné à Adèle Exarchopoulos. La presse n'hésite pas à voir dans ces votes une forme de boycott à la suite des polémiques d'après-tournage, tant avec les comédiennes que les techniciens[37],[38],[39].

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 88/100[N 3]
Rotten Tomatoes 89 %[N 4]
AlloCiné 4.6 étoiles sur 5[40]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Après sa diffusion au festival de Cannes, La Vie d'Adèle reçoit un accueil critique majoritairement favorable[41]. Dans Les Inrockuptibles, un journaliste parle d'une « bombe filmique »[42] ; le magazine en ligne Slate juge le film magnifique[43] tandis que Vogue Paris, enthousiaste, le cite comme étant « sans conteste le film de l'année » avec « Adèle Exarchopoulos époustouflante » et « la géniale Léa Seydoux » ; par ailleurs, le magazine remarque « un battage médiatique exceptionnel » lors du Festival de Cannes[26]. Mediapart ne partage pas l'enthousiasme des médias précédents mais voit ce film comme une « bonne surprise »[44]. Plutôt enthousiastes malgré des réserves importantes, les Cahiers du cinéma consacrent leur couverture au film[45], ainsi qu'un dossier de trente pages contenant de longs entretiens ; le film est classé 3e du Top 10 2013 de la rédaction, et premier du classement des lecteurs[46]

Peu de voix discordantes, comme dans la revue Zinzolin où le critique dit ne pas avoir été ému par le film ; il dénonce le manque de nuance d'Abdellatif Kechiche, la vacuité des dialogues et plus précisément des dialogues sur l'art, les poncifs dans les séquences chez les parents respectifs des deux personnages[47]. D'autres critiques négatives, comme dans Le Figaro, reprochent au film sa longueur et la répétitivité des scènes[48], ou Valeurs actuelles le critiquant comme une « histoire d'amour sans relief et filmée avec un plat naturalisme[49]. »

À sa sortie en France le , le film obtient la note de 4,6/5 pour 30 critiques presse sur le site Allociné[40]. Sur l'agrégateur de critiques anglo-saxon Rotten Tomatoes, le film obtient 89 % de critiques positives sur 191 avis, le consensus du site indiquant que le film est « cru, honnête, joué avec force et délicieusement intense » et que c'est « l'un des drames les plus élégamment composés et les plus prenants du cinéma moderne[50],[51] ».

Aux États-Unis, le film, distribué par Sundance Selects sous le titre Blue is the Warmest Color, est classifié « NC-17 » (interdit aux moins de 17 ans) par la Motion Picture Association of America en raison de son « contenu sexuel explicite ». Ce classement, souvent synonyme d'échec commercial en raison d'une interdiction de promotion dans les médias[52], est cependant contrebalancé par les réactions positives des médias américains[53].

En , le magazine américain Complex le classe 4e des meilleurs films de l'année[54].

En , la BBC le place dans les 100 plus grands films du 21e siècle (en 45e position)[55].

Box-office[modifier | modifier le code]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 1 036 811 entrées[56] 26
Drapeau de l'Italie Italie 243 000 entrées[57] 6
Drapeau des États-Unis États-Unis 225 000 entrées[57] 5
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 75 000 entrées[57] 1
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 124 433 entrées[58],[59] [60] 6
Monde Monde 2 593 233 entrées (26 pays)[61] -

Le , le film atteint le million d'entrées en France, avec très exactement 1 011 916 entrées à cette date[62].

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos et le producteur Vincent Maraval, à la cérémonie des prix Lumières 2014.
Adèle Exarchopoulos (César du meilleur espoir féminin) et Léa Seydoux à la 39e cérémonie des César.

Nominations et sélections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. cinézik, allobo et YouTube
  2. Le titre diffusé dans la séquence de la boîte de nuit gay n'est pas référencé.
  3. Moyenne réalisée sur 51 critiques.
  4. Moyenne réalisée sur 191 critiques.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « La Vie d'Adèle: une version longue et une suite? », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  2. a b et c « Dossier de presse de film », Festival de Cannes, (consulté le ).
  3. a b et c Clarisse Fabre, « Des techniciens racontent le tournage difficile de "La Vie d'Adèle" », Le Monde, (consulté le ).
  4. « La Vie d'Adèle : Chapitres 1 et 2 : visa et classification », sur cnc.fr, CNC : « mention : interdit aux mineurs -12 ans avec avertissement, avertissement : plusieurs scènes de sexe réalistes sont de nature à choquer un jeune public ».
  5. « 3 films connus tournés dans la métropole lilloise », sur transpole.fr, (consulté le ).
  6. « Sexe, Palme, Kechiche... : la mise au point de l'auteure du Bleu est une couleur chaude », sur Allociné, (consulté le ).
  7. « Premier visuel utilisé dans la communication du film avant le festival de Cannes » (consulté le ).
  8. « Un film tourné et coproduit en Nord-Pas-de-Calais en compétition officielle au Festival de Cannes », sur crrav.com, .
  9. Voir sur le site de l'artiste.
  10. « La Vie d'Adèle : le visa d'exploitation annulé », sur Le Figaro (consulté le ).
  11. Guillaume Narduzzi, « La Vie d'Adèle n'est interdit finalement qu'aux moins de 12 ans », sur Le Figaro, (consulté le ).
  12. « La Vie d'Adèle : le Conseil d’Etat casse une décision demandant de revoir l’interdiction aux moins de 12 ans », sur Le Monde, (consulté le ).
  13. Maxime Pargaud, « La vie d'Adèle, un « chef-d'œuvre bouleversant » », Le Figaro, (consulté le ).
  14. « Festival de Cannes : le palmarès du « Point » », Le Point, (consulté le ).
  15. Thomas Malher, « Cannes, épisode 8 : brûlant Kechiche et "scandaleux" Ozon », Le Point, (consulté le ).
  16. « Cannes : la palme d'or pour La Vie d'Adèle », Le Point, (consulté le ).
  17. David Perrotin, « Mariage homosexuel : Christine Boutin dérape encore », sur metronews.fr, (consulté le ).
  18. Julie Reynié, « Christine Boutin : « On est envahi de gays » », sur rtl.fr, (consulté le ).
  19. a et b Marie-Laure Makouke, « Christine Boutin sera-t-elle sanctionnée pour ses propos homophobes ? », sur terrafemina.com, (consulté le ).
  20. Matthieu Carlier, « Christine Boutin et son nouveau dérapage anti-gay dans les Grandes Gueules de RMC », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  21. « Une actrice de "La vie d'Adèle" traite Christine Boutin de "Frustrée de la fouffe !" », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  22. « La vraie vie d'Adèle Exarchopoulos », sur paulette-magazine.com, (consulté le ).
  23. Clarisse Fabre, « Le Spiac-CGT dénonce les conditions de travail sur le tournage de “La Vie d'Adèle” », Le Monde, (consulté le ).
  24. Association des techniciens et ouvriers du cinéma et de l'audiovisuel du nord-pas-de-calais, « Billet d'humeur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  25. Jean-Sébastien Chauvin (photogr. David Sims), « L'adulée », Vogue Paris, no 941,‎ , p. 322 à 325 (ISSN 0750-3628).
  26. a et b Romain Charbon et Jean-Sébastien Chauvin, « L'hymne à l'amour », Vogue Paris, no 941,‎ , p. 241 (ISSN 0750-3628).
  27. Pauline Gallard, « La Vie d'Adèle : Julie Maroh est amère », Gala,‎ (lire en ligne).
  28. « Seydoux et Exarchopoulos ne veulent plus jamais tourner avec Kechiche ».
  29. « Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos s'expliquent sur leurs scènes d'amour à l'écran »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  30. (en) « The Stars of ‘Blue is the Warmest Color’ On the Riveting Lesbian Love Story ».
  31. « Adèle Exarchopoulos : "La Vie d’Adèle" a changé ma vie" », sur youtube.com.
  32. Marie Turcan, « Kechiche : "Léa Seydoux est née dans le coton" », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  33. « La Vie d'Adèle "ne devrait pas sortir", d'après Abdellatif Kechiche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur premiere.fr, .
  34. Pierre Murat et Laurent Rigoulet, « Polémique autour de La Vie d'Adèle : Abdellatif Kechiche s'explique dans Télérama », Télérama,‎ . « http://www.telerama.fr/cinema/polemique-autour-de-la-vie-d-adele-abdellatif-kechiche-s-explique-dans-telerama,102550.php1 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  35. a et b Pierre Murat et Laurent Rigoulet, « Abdellatif Kechiche : « Je n'ai plus envie de cinéma, j’ai besoin de calme » », Télérama, (consulté le ).
  36. a et b Abdellatif Kechiche, « Abdellatif Kechiche : "A ceux qui voulaient détruire La Vie d’Adèle" », Rue89, nouvelobs.com, (consulté le ).
  37. « César 2014: voter pour Gallienne et contre Kechiche », sur Studio Ciné Live, .
  38. « Pourquoi Guillaume Gallienne a triomphé aux César 2014 », sur Première, .
  39. « César 2014: le bilan ! », sur Film de culte à partir de Wayback Machine, .
  40. a et b « La Vie d'Adèle - Critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  41. Maxime Pargaud, « La Vie d'Adèle, un « chef-d'œuvre bouleversant » », Le Figaro, (consulté le ).
  42. Serge Kaganski, « La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kéchiche : une bombe filmique », Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  43. Jean-Michel Frodon, « Cannes 2013 : La Vie d'Adèle, le séisme Kechiche », Slate.fr, (consulté le ).
  44. Emmanuel Burdeau, « La Vie d'Adèle, d'Abdellatif Kechiche, décroche la Palme d'or », Mediapart, (consulté le ).
  45. « Kéchiche en question », octobre 2013 n° 693 sur le site des Cahiers du cinéma.
  46. « Top Ten 2013 », décembre 2013 n° 695 sur le site des Cahiers du cinéma.
  47. Arnaud Hallet, « Nous ne vieillirons pas ensemble », Revue Zinzolin, (consulté le ).
  48. Éric Neuhoff, « La Vie d'Adèle, le zèle du désir », Le Figaro, (consulté le ).
  49. Laurent Dandrieu, « Adèle, une vie d'enfer », Valeurs actuelles, (consulté le ).
  50. Citation originale : « Raw, honest, powerfully acted, and deliciously intense, Blue Is the Warmest Color offers some of modern cinema's most elegantly composed, emotionally absorbing drama. ».
  51. « Blue Is The Warmest Color (2013) », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  52. (en) « 17 Films Rated NC-17: Did They Deserve The 'Certificate Of Doom'? », IndieWire, (consulté le ).
  53. Marie Rousseau, « La Vie d'Adèle : un cinéma new-yorkais brave l’interdiction aux moins de 17 ans », Rue89, nouvelobs.com, (consulté le ).
  54. (en) « The Best Movies of 2013 - Blue Is the Warmest Color », sur Complex.com (consulté le ).
  55. Cf. Top 100 des films du 21e siècle : classement complet de la BBC.
  56. « Box-office France 2013 », sur Jpbox-office.com (consulté le ).
  57. a b et c « Box-office français dans le monde - Novembre 2013 », sur Unifrance (consulté le ).
  58. Voir sur jpbox-office.com.
  59. Voir sur insidekino.de.
  60. Voir sur boxofficemojo.com.
  61. Total cumulé des entrées France sur Jpbox-office.com et des entrées dans le monde sur « Box-office français dans le monde - Mars 2014 », sur Unifrance (consulté le ).
  62. « Allocine.fr : "La Vie d'Adèle" atteint le million d'entrées ! », consulté le 28 février 2014.
  63. (en) « Grand Prix — Best Film of the Year 2013 », sur le site de la FIPRESCI (consulté le ).
  64. Blog : jeanmarcmorandini.com, « Le Prix Louis-Delluc 2013 est décerné au film La Vie d'Adèle, d'Abdellatif Kechiche. », (consulté le ).
  65. 15e palmarès des Étoiles d'or du cinéma français (2014) sur le site officiel, consulté le 25 février 2014.
  66. Voir sur allocine.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anonyme, « L'histoire, très chaude, d'un coup de foudre », Femmes d'aujourd'hui n° 41, éditions Sanoma, Malines, , p. 43

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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