La Roque-d'Anthéron

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La Roque-d'Anthéron
La Roque-d'Anthéron
Clinique du château de Florans
à La Roque-d'Anthéron.
Blason de La Roque-d'Anthéron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Jean-Pierre Serrus (LREM)
2020-2026
Code postal 13640
Code commune 13084
Démographie
Gentilé Rocassiers
Population
municipale
5 377 hab. (2021 en diminution de 1,68 % par rapport à 2015)
Densité 211 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 56″ nord, 5° 18′ 41″ est
Altitude 175 m
Min. 128 m
Max. 484 m
Superficie 25,49 km2
Unité urbaine La Roque-d'Anthéron
(ville isolée)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pélissanne
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
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La Roque-d'Anthéron
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La Roque-d'Anthéron
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La Roque-d'Anthéron
Liens
Site web http://www.ville-laroquedantheron.fr

La Roque-d'Anthéron est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Rocassiers.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune est baignée par la Durance au bord de la chaîne des Côtes. Elle est reliée à Lambesc par le col de Sainte-Anne.

La place la République et l'ancienne mairie.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 2,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cadenet », sur la commune de Cadenet à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 703,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records CADENET (84) - alt : 152m, lat : 43°43'07"N, lon : 5°21'10"E
Records établis sur la période du 01-06-2007 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,9 3,7 6,6 9,9 13,8 16 15,4 12,2 9 4,9 1,6 7,9
Température moyenne (°C) 5,9 6,7 10 13,2 16,8 21,4 24 23,5 19,5 15,1 10,1 6,6 14,4
Température maximale moyenne (°C) 10,9 12,5 16,3 19,8 23,7 28,9 32 31,6 26,9 21,3 15,3 11,5 20,9
Record de froid (°C)
date du record
−9
19.01.17
−12,7
12.02.12
−5,2
22.03.18
−3,3
04.04.22
0,5
07.05.19
6,5
04.06.13
8,8
31.07.15
7,7
08.08.12
3,3
17.09.17
−4,5
23.10.07
−9,2
18.11.07
−9,3
16.12.10
−12,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
20,3
10.01.15
22,6
28.02.19
25,2
30.03.12
28,2
21.04.18
34,8
24.05.09
44,3
28.06.19
39,3
31.07.17
42,6
23.08.23
35,5
10.09.23
31,8
08.10.23
25,2
14.11.23
21
30.12.21
44,3
2019
Précipitations (mm) 54,3 44,2 48 60 66,4 43,3 22,9 36,5 58,4 91,8 112,8 64,4 703
Source : « Fiche 84026003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,9
1
54,3
 
 
 
12,5
0,9
44,2
 
 
 
16,3
3,7
48
 
 
 
19,8
6,6
60
 
 
 
23,7
9,9
66,4
 
 
 
28,9
13,8
43,3
 
 
 
32
16
22,9
 
 
 
31,6
15,4
36,5
 
 
 
26,9
12,2
58,4
 
 
 
21,3
9
91,8
 
 
 
15,3
4,9
112,8
 
 
 
11,5
1,6
64,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Roque-d'Anthéron est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de la Roque-d'Anthéron, une unité urbaine monocommunale[11] de 5 377 habitants en 2021, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), zones urbanisées (8,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,4 %), terres arables (4,1 %), prairies (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), eaux continentales[Note 4] (1,1 %), cultures permanentes (0,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Citée en 1037 sous le toponyme de Roca, elle a ensuite une étymologie controversée : La Rocca d'An Tarron (en 1200), Roccha Tarroni (en 1274), Rocca d'en Tarron[17].[réf. non conforme]

Au début du XIVe siècle, le chevalier Boniface de La Fare, docteur en droit, juge mage et maitre-rational de 1320 à 1341, est coseigneur de La Roque-d'Anthéron. Son fils André de La Fare fut pourvu par le roi Robert d'un quelconque office. En 1357, André abandonna ses droits sur La Roque-d'Anthéron, en faveur de l'abbaye de Silvacane[18]. En 1359, il acheta plusieurs terres situées à Gardanne pour 100 florins d'or. Il fut condamné à mort et ses biens furent confisqués.

En 1336, Albert de Affuvello (Fuveau), coseigneur de La Roque-d'Anthéron, est molesté à Aix par le noble Pons de Auronis[19].

Jean II, seigneur de La Barben et d'Autan dont est issue la branche des Forbin la Barben continuée à ce jour. Il épouse le Marthe Delli Pazzi. Leur fils Jean de Forbin signe avec 70 familles de colons un « acte d'habitation » : La Roque-d'Anthéron renaît. Parmi ces colons, un grand nombre sont des fils des colons vaudois implantés depuis une génération sur le piémont du Luberon. Trente ans plus tard dans ce village de La Roque, Adam de Craponne, ingénieur du Roy, ouvre un canal révolutionnaire transportant l'eau de la Durance depuis La Roque-d'Anthéron jusqu'à Salon-de-Provence. Ce canal éloigne le spectre de la soif dans la ville de Nostradamus et permet la construction de moulins sur son cours[20].

Un bac à traille traversait la Durance dès le milieu du Moyen Âge (il est cité en 1037), à Gontard et face à Cadenet[21]. Au XIIe siècle, l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait l’église du podii Sanguinetti, un village fortifié aujourd’hui disparu[22].

Période moderne[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

En avril 1545, une persécution est organisée contre les Vaudois du Luberon. Les troupes de Paulin de La Garde, de Joseph d'Agoult et de Redortier, sous la direction du premier président du Parlement d’Aix, Maynier, seigneur d'Oppède, pillent le village. Les terres sont confisquées, les hommes massacrés, les femmes violées avant d’être tuées[23].

Avec la promulgation de l’édit de Nantes, La Roque-d’Anthéron est une des dernières places fortes de sûreté des protestants en Provence, qu’ils tiennent encore en 1620[24].

En 1889 est créée une ligne de chemin de fer d'Eyguières à Meyrargues, passant par la ville qui se dote d'une gare. La ligne est finalement abandonnée et déferrée en 1950 et la gare disparaît également. Le tracé subsiste toujours, repris par l'actuelle Avenue de l'Europe Unie et le Boulevard de le Paix ; la gare se situait à l'intersection de ces deux routes, près du rond-point de l'actuelle Poste[25],[26].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La Roque-d'Anthéron est notamment connue pour un événement dramatique survenu lors de la Seconde Guerre mondiale. Le , la Gestapo arrête un résistant, Aldéric Chave. Le lendemain, 8 juin, elle arrête devant la maison située au no 1 de la rue Hoche des policiers en civil ainsi que huit résistants qui se sont réunis chez l'un d'eux, Robert Daugey. Le , un convoi de vingt-huit prisonniers est amené dans la clairière du vallon de Fenouillet, entre Charleval et La Roque-d'Anthéron. Dix d’entre eux avaient été arrêtés la veille lors de la chasse à l’homme de la chaîne des Côtes (voir ci-dessous). Les dix-huit autres viennent des prisons de la Gestapo à Marseille et sont amenés au Fenouillet pour y être exécutés. Ces 28 hommes sont fusillés sur place sans autre forme de procès. Leurs corps (dont celui d'Arthur Favaro de Miramas) seront retrouvés en . Un monument aux morts a été érigé sur le lieu de leur exécution.

Le , 3 000 hommes de l’armée allemande encerclent le plateau de Manivert dans la colline de Sainte-Anne, où sont retranchés environ 400 maquisards. Toute la journée du , les combats font rage. Les résistants se battent avec acharnement, et infligent de sévères pertes à un ennemi supérieur en nombre et en armement. Mais les munitions s’épuisent. Pour les obliger à se rendre, les Allemands mettent le feu au maquis. Les chefs résistants sont obligés de donner l’ordre de dispersion. Les Allemands se livrent alors à une chasse à l’homme. Ils font de nombreux prisonniers, notamment parmi les blessés. La plupart sont interrogés, torturés puis fusillés. Au soir du , le maquis des Côtes compte 62 morts.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2016[modifier | modifier le code]

Église paroissiale.

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 6 543 000 , soit 1 187  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 6 337 000 , soit 1 149  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 3 771 000 , soit 684  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 182 000 , soit 396  par habitant ;
  • endettement : 2 744 000 , soit 499  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 14,18 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,32 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,90 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 154 [28].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Auguste Fouquet    
octobre 1947 mars 1959 Marie Giraud    
mars 1959 mars 1989 Paul Onoratini DVD Commerçant
Conseiller général du canton de Lambesc (1961 → 1964)
mars 1989 juin 1995 Pierre Serre    
juin 1995 mars 2011[30]
(décès)
Jean-Louis Turcan UMP Médecin
Suppléant du député Bernard Reynès (2007 → 2011)
avril 2011 mars 2014 Robert Villevieille DVG Retraité de l'enseignement
mars 2014 en cours Jean-Pierre Serrus LR puis LREM[31] Chef d'entreprise
18e vice-président de la Métropole d'Aix-Marseille-Provence (2016 → 2018)[32]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 5 377 habitants[Note 5], en diminution de 1,68 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2281 3191 2781 3811 5061 4171 4981 5441 474
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4951 5841 5431 4941 6031 5171 5031 4281 522
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4521 5551 5171 3081 2771 1881 1591 1211 075
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 4152 2822 8763 6923 9234 4464 7224 9455 143
2014 2019 2021 - - - - - -
5 4615 4265 377------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Distinctions culturelles[modifier | modifier le code]

La Roque-d'Anthéron fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Depuis 1981, a lieu tous les ans en été (juillet-août) le Festival international de piano de La Roque-d'Anthéron dans ce bourg devenu «  la Mecque du piano »[37],[38],[39],[40],[41].

De nombreuses manifestations se déroulent chaque année à La Roque-d'Anthéron, comme la Fête de la Cerise le 1er juin, le Country Roque Festival en juillet, ou encore le Festival de Théâtre Amateur "Les Rocatines" (organisé par le Théâtre du Vide) en mai.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Roque-d'Anthéron Blason
D'or à un chevron d'azur, accompagné en pointe d'un rocher de gueules.
Détails

Économie[modifier | modifier le code]

  • Coopérative vinicole[42].
  • Coopérative agricole (coopérative fruitière) Provence Fruidor[43].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'abbaye de Silvacane
  • Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Annonciation de La Roque-d'Anthéron et ses cloches des XVIe et XVIIe siècles[44],[45].
  • Le temple et son orgue[46].
  • Mémorial de guerre.
  • L’abbaye de Silvacane[47] est une abbaye cistercienne, une des plus prospères de Provence sous l’Ancien Régime.
  • Chapelle romane Sainte-Anne-de-Goiron du XIe siècle (également sur commune de Lambesc)[48].
  • Musée de géologie et d'ethnographie.
  • Château de Florans et son parc[49]. Propriété des Forbin jusqu'en 1818, le château et ses terres furent vendus à Louis Raphaël de Cordoue dont une descendante épousa le marquis de Florans dont la propriété garde le nom. En 1937, la marquise Marie de Florans, lègue la propriété à l'archevêché d'Aix-en-Provence. En 1948, Paul Onoratini loue le château qu'il transforme en centre médical. Il en devient propriétaire neuf ans après. Désormais, le château abrite la clinique du Château de Florans, et son parc le festival international de musique[50].
  • Grottes de Sainte-Anne-de-Goiron (également sur commune de Lambesc)[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre La Roque-d'Anthéron et Cadenet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de La Roque-d'Anthéron », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. A Dauzat, Ch. Rostaing, 1963, p 570
  18. Coulet, Aix, p. 287
  19. Mabilly, inventaire, p. 126
  20. Bienvenue chez Victoria - Le village
  21. Philippe Auran, Guy Barruol, Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre: les ponts de Haute-Provence de l'Antiquité à nos jours, Forcalquier : les Alpes de lumière, 2006. Collection Les Alpes de lumière, ISSN 0182-4643 no 153. (ISBN 2-906162-81-7), p. 48
  22. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 227
  23. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 131-133
  24. François de Dainville, « Cartes des places protestantes en 1620, dessinées à la fin du règne de Louis XIII », Journal des savants, 1968, No 4. p. 239.
  25. Marc-André Dubout, « Eyguières-Meyrargues » (consulté le ).
  26. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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  28. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  29. Notice TERTIAN Louis, Léon, Roger , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
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  31. « Jean-Pierre Serrus quitte Les Républicains pour rejoindre LREM », sur France Bleu Provence, .
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  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. L'express : La Mecque du piano, Erikson Franck, publié le 12/08/1999
  38. Le Parisien : Ils se pressent à La Mecque du piano, Publié le 19.08.2004
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  42. « coopérative vinicole », notice no IA13001100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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  46. La Roque d'Anthéron : le temple et son orgue
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  50. Présentation... La Grande Histoire sur http://www.festival-piano.com consulté le 25/02/2013
  51. « Grottes de Sainte-Anne-de-Goiron (également sur commune de Lambesc) », notice no PA00081418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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