La Preuve (nouvelle)

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La Preuve
Publication
Auteur Isaac Asimov
Titre d'origine
Evidence
Langue Anglais américain
Parution ,
Astounding Science Fiction
Recueil
Traduction française
Traduction Pierre Billon
Parution
française
1967, OPTA
Intrigue
Genre Science-fiction
Personnages Susan Calvin
Stephen Byerley
Nouvelle précédente/suivante

La Preuve (titre original : Evidence) est une nouvelle de science-fiction d'Isaac Asimov, parue pour la première fois dans Astounding Science Fiction en .

Publications[modifier | modifier le code]

Publications aux États-Unis[modifier | modifier le code]

La nouvelle est publiée pour la première fois dans Astounding Science Fiction en .

Publications en France[modifier | modifier le code]

La nouvelle paraît en France en 1967 dans le recueil Les Robots sous le titre malencontreux d’Évidence, qui est un faux-ami. Les autres recueils français ayant repris cette nouvelle (Le Livre d'or de la science-fiction : Isaac Asimov et Nous les robots) l'ont titrée La Preuve.

Publications dans d'autres pays[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]

Stephen Byerley est candidat à la présidence mondiale en 2044. D'étranges rumeurs courent sur lui : il ne mangerait pas, ne dormirait pas, n'aurait personne dans sa vie… ne serait-ce pas un robot ?

Susan Calvin s'intéresse à son cas. Elle découvre que Byerley, qui prétend avoir guéri d'un terrible accident à force de volonté, pourrait bien être le double robotique du vrai Byerley, désormais infirme, mais qui veut encore réaliser ses espoirs à travers lui.

La preuve ultime, cependant, ne peut être amenée que par le test des trois lois de la robotique, qu'un robot ne peut transgresser. C'est ce qui se produit lorsque, à un meeting, un homme hagard se plante face à Byerley et le met au défi de le frapper. Cela contredirait la Première Loi, qui interdit de blesser un homme, et établirait l'humanité de Byerley. Ce dernier hésite, discute, puis s'énerve devant les railleries de l'inconnu. Au paroxysme du suspense, il décoche enfin un coup de poing à son vis-à-vis devant la foule stupéfaite ! Dixit Susan Calvin, c'est donc bien un homme, la preuve en est faite.

Mais Byerley et Calvin se revoient peu après la victoire de Byerley et discutent de l'incident. Calvin confie alors à Byerley qu'elle a préféré se taire, car ce dernier fera un bon président, mais qu'il y avait bien un moyen de préserver la Première Loi : c'était de s'attaquer à un autre robot humanoïde, lui aussi créé par le véritable Byerley.

Analyse et place dans l'œuvre[modifier | modifier le code]

Cette nouvelle a son importance dans l'univers d'Asimov car elle voit apparaître la possibilité de l'existence d'un robot indiscernable physiquement d'un humain. L'interprétation est laissée au lecteur.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]