La Moqueuse

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La Moqueuse
illustration de La Moqueuse
Un plongeur de bord avec le patrouilleur P400 La Moqueuse dans les eaux du Pacifique

Type Patrouilleur
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Lancement
Statut Retiré du service en mai 2020
Équipage
Équipage 4 officiers
18 officiers mariniers
8 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 54,80 mètres
Maître-bau 8 mètres
Tirant d'eau 2,54 mètres
Tirant d'air 17,10 mètres
Déplacement 373 tonnes et 480 tonnes à pleine charge
Propulsion 2 diesels SEMT Pielstick 16-PA4-200 VGDS, 2 hélices
Puissance 8 000 chevaux
Vitesse 23 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 40 millimètres
1 canon de 20 millimètres F2
2 mitrailleuses de 7,62 millimètres
Rayon d'action 4 200 nautiques à 15 nœuds
Carrière
Port d'attache Nouméa
Indicatif P688

La Moqueuse est la septième unité de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale française de type P400 destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives ou de service public. Son numéro de coque est P688. Le navire est retiré du service actif le 25 mai 2020[1].

Historique[modifier | modifier le code]

La Moqueuse a été lancée en 1986. Durant la prise d'otages d'Ouvéa en 1988, elle effectue des tirs d'intimidation alors que des gendarmes débarqués sur l'île par le P400 essuyaient quelques coups de feu.

Missions[modifier | modifier le code]

Les missions de La Moqueuse sont de l'ordre de la protection (patrouille, contrôle d'embargo, action de souveraineté, transport de commandos) ou de service public (secours en mer, police de la navigation, police des pêches, assistance aux zones isolées...), sous la responsabilité du commandant supérieur des forces armées de Nouvelle-Calédonie. Sa zone d'activité s'étend, à l'est, jusqu'à la zone économique exclusive de Wallis-et-Futuna, et, à l'ouest, jusqu'à l'Australie ou la Nouvelle-Zélande.

Traditions[modifier | modifier le code]

Pavillon de beaupré des FNFL

La devise de La Moqueuse est Sourire et vaincre. Elle est parrainée par les royaumes d'Alo et Sigave de Futuna. En tradition elle porte le pavillon de beaupré FNFL[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.lemarin.fr/articles/detail/items/marine-nationale-huit-patrouilleurs-desarmes-dici-2020.html
  2. Olivier Rochereau: Mémoire des Français libres: Du souvenir des hommes à la mémoire d'un pays, Nouveau Monde éditions, (ISBN 978-2-36583-055-3). (googlebooks)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

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