La Longeville

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La Longeville
La Longeville
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes de Montbenoît
Maire
Mandat
Adrien Pellegrini
2020-2026
Code postal 25650
Code commune 25347
Démographie
Population
municipale
836 hab. (2021 en augmentation de 7,46 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 30″ nord, 6° 27′ 29″ est
Altitude Min. 756 m
Max. 991 m
Superficie 15,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pontarlier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ornans
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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La Longeville

La Longeville (Lalonjevela en burgondan) est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

La Longeville est une commune située dans l'Est de la France, à 16 km de Pontarlier, qui se situe à l'ouest, et également 16 km de Morteau qui se situe à l'est. Village proche de la frontière suisse à 13 km, ce qui occasionne des offres d'emplois.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Gilley Les Combes Rose des vents
La Chaux N
O    La Longeville    E
S
Montflovin Montbenoît Ville-du-Pont

Toponymie[modifier | modifier le code]

La Longeville depuis le XVe siècle[1].

La Longeville fait partie du Saugeais.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 563 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 11,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pontarlier », sur la commune de Pontarlier à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 463,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −32 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Longeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,1 %), forêts (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

C'est au même phénomène de colonisation qu'à partir du XIIe siècle, on assiste dans le Jura, de Saint-Claude à Maîche ; le défrichage des zones forestières. Ce qui donna naissance à de nombreux hameaux. Ainsi le Saugeais voit se former ses premiers noyaux de peuplement, autour de l'abbaye de Montbenoît à Arçon et à Bugny, à Lièvremont, puis dans l'ensemble de la seigneurie ecclésiastique, dont les limites territoriales sont précisées par Henri de Joux en 1228.

Le village de la Longeville qui appartient à cette Terre de Montbenoît, symbolise bien cette formation en clairières de défrichage : les hameaux qui le composent sont largement étalés sur la rive gauche du Doubs, entre Montbenoît et Remonot...

Cette disposition en fait donc une Longeville[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
(maire en 1981)[15]   Maurice Nicod    
? 2001 Christian Coutal DVD Professeur d'Économie
Président de la communauté de communes
mars 2001 2014 Jacques Faivre[16] DVD  
mars 2014 En cours
(au 31 mai 2020)
Alain Pellegrini [17]
Réélu pour le mandat 2020-2026
SE Artisan
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 836 habitants[Note 4], en augmentation de 7,46 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
870841786771828727740733739
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
742714686620707685779733690
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
609579580460434464441418421
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
382363321352384488591700797
2021 - - - - - - - -
836--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Économie agricole[modifier | modifier le code]

La Longeville possède 14 exploitations en 2010 qui sont essentiellement des fermes qui produisent du lait approvisionnant AOP Comté. En 1988 il y avait environ 34 exploitations elles possédaient, et les exploitations d'aujourd’hui font travailler 18 personnes en revanche en 1988 elles faisaient travailler 48 personnes. Il y a aujourd’hui 764 ha de SAU pour 899 bêtes au total pour ces 764 ha de SAU il n’y a aucune terre labourable et donc aucune prairie temporaire ce qui fait que la totalité des parcelles est enherbée, par contre en 1988 la commune comptait 804 ha et 1230 bêtes, il n'y avait sur les 804 ha de SAU aucun ha labourable, donc les terres étaient utilisées de la même manière que maintenant.

Sur le canton de Montbenoît, il y a 172 exploitations en 2010 contre 341 en 1988 avec 10951 ha et en 2010 11431 ha de SAU (Surface agricole utile), pour 3357 vaches laitières contre 6440 en 1988. On constate une évolution conséquente du secteur agricole saugeais[22].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre La Longeville et Pontarlier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pontarlier », sur la commune de Pontarlier - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Pontarlier », sur la commune de Pontarlier - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
  16. [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Recensement agricole 2010 », sur agreste.agriculture.gouv.fr, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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