La Gaubretière

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La Gaubretière
La Gaubretière
Le château de Landebaudière.
Blason de La Gaubretière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays-de-Mortagne
Maire
Mandat
Marie-Thérèse Pluchon
2020-2026
Code postal 85130
Code commune 85097
Démographie
Gentilé Gaubretiérois
Population
municipale
3 172 hab. (2021 en augmentation de 4,62 % par rapport à 2015)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 38″ nord, 1° 03′ 49″ ouest
Altitude 145 m
Min. 90 m
Max. 203 m
Superficie 30,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Gaubretière
(ville isolée)
Aire d'attraction Les Herbiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mortagne-sur-Sèvre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

La Gaubretière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Les habitants sont des Gaubretiérois et des Gaubretiéroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de La Gaubretière s’étend sur 3 015 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 145 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 20 et 203 mètres[1],[2].

Située dans le nord-est vendéen, la commune de La Gaubretière fait partie du haut bocage vendéen à proximité du département de Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique.

Le point culminant se trouve en bordure de la route de Chambretaud près de l'Égonnière (200 m) et le point le plus bas à 97 mètres. L'altitude du centre bourg est de 150 mètres. La zone ouest de la commune est moins accidentée, les terrains sont plats, plus humides aussi.

La Crûme qui rejoint la Sèvre nantaise près du château de Tiffauges, est le principal cours d'eau de la commune. Petit ruisseau pendant l'été, son débit est important chaque hiver car le bassin versant qui l'alimente a une grande superficie.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Gaubretière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Gaubretière, une unité urbaine monocommunale[12] de 3 060 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction des Herbiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,9 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), forêts (0,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

La Gaubretière est une vieille cité habitée depuis des temps fort éloignés. Quelques vestiges signalent la trace de l'Homme depuis les temps préhistoriques (Roche Bouc, Pierre levée) et l'époque gallo-romaine (pont romain).

La Gaubretière, dont le curé était seigneur châtelain, dépendait à l'époque féodale de l'importante vicomté de Tiffauges. Quelques bâtisses bien conservées restent les témoins du Moyen Âge pour la cité (château du Vieux Landebaudière, manoir de la Soudelache). Le blason gravé dans une pierre de granit figurant au-dessus de la porte d'entrée du presbytère, rue Jacques-Forestier, représente (archives départementales) : « Un écu surmonté d'une couronne de baron, orné de deux palmettes, porte dans le champ trois trèfles, et un lévrier ou un loup passant la queue en l'air, avec la date de 1673 ». Ce blason faisait probablement partie d'une des armoiries d'un curé. En effet, jusqu'à la Révolution, les curés de La Gaubretière étaient également seigneurs du bourg.

Le , la colonne infernale du général Huché massacre plus de 300 habitants. La Gaubretière abrite ainsi plusieurs monuments en hommage aux combattants et aux victimes de la Guerre de Vendée, dont un obélisque en granit érigé en 1912 sur la route de Bazoges-en-Paillers, non loin de l'étang du Drillais et d'un champ, surnommé depuis le conflit le « Champ du Massacre du Drillais », où plusieurs centaines de personnes furent exécutées. Par ailleurs, le cimetière conserve plusieurs tombes d'officiers vendéens, ce qui vaut à la commune le nom de « Panthéon de la Vendée Militaire »[18].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'or au lévrier de sable surmonté de trois trèfles de sinople rangés en chef, à la filière aussi de sable.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[19]
Période Identité Étiquette Qualité
18 mai 1945 30 novembre 1951
(démission)
Fernand Planchot    
30 novembre 1951 7 mai 1953 Firmin Fradin    
7 mai 1953 17 mars 1983 Alexandre Landreau[20] UDR Épicier-mercier
Conseiller général de Mortagne-sur-Sèvre (1966 → 1976)
Réélu en 1959, 1965, 1971 et 1977
17 mars 1983 25 mars 1989 Paul Soulard    
25 mars 1989 16 mars 2008 Jean-Michel Caillaud[21] DVD Agriculteur
Réélu en 1995 et 2001
16 mars 2008[22] 26 mai 2020 Jean-Claude Giraud DVD Technicien recherche et développement retraité
5e vice-président de la CC du Pays-de-Mortagne
Réélu en 2014
26 mai 2020[23] En cours Marie-Thérèse Pluchon DVD Retraitée, ancienne adjointe
5e vice-présidente de la CC du Pays-de-Mortagne (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 3 172 habitants[Note 3], en augmentation de 4,62 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 2901 4211 6091 6591 6851 7811 8642 0182 042
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 1402 1522 1932 2062 1732 2252 2792 1622 104
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 1132 0741 8741 8371 7941 9021 8501 9112 034
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
2 0632 1962 4322 5472 5712 6662 7372 9333 048
2019 2021 - - - - - - -
3 1113 172-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 557 hommes pour 1 528 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,3 
6,1 
75-89 ans
8,8 
16,4 
60-74 ans
16,6 
20,1 
45-59 ans
18,9 
22,2 
30-44 ans
21,5 
14,6 
15-29 ans
11,9 
20,0 
0-14 ans
20,9 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Économie[modifier | modifier le code]

Sur plusieurs générations, la famille Rautureau[30] a développé sur la commune une activité importante dans le domaine de la chaussure avec des marques et licences comme Free Lance, Pom d'api, Spring court.... L'entreprise compte environ 70 emplois en 2018.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le groupe de rock The Little Rabbits est originaire de la commune. Une partie du groupe officie maintenant comme backing band du chanteur Philippe Katerine sous le nom de la Secte Machine.
  • Charles Sapinaud de La Rairie, né le à La Gaubretière et mort le .
  • Le commandant François Sauvageot, né à Marmagne le et mort à La Gaubretière le .
  • Joseph Dehergne (1903-1990), prêtre jésuite, missionnaire, historien et bibliographe, né à La Gaubretière
  • Le chef Jean Soulard est né à La Gaubretière.
  • La famille Rautureau, créateur de plusieurs marques de chaussures connues

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune 29567 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « La Gaubretière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre La Gaubretière et Saint-Fulgent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de La Gaubretière », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Les Herbiers », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Bernard Bodinier, « Du Panthéon à la béatification : le culte rendu aux martyrs de la Révolution », dans Olivier Dumoulin et Françoise Thelamon (préf. Jean-Pierre Vernant), Autour des morts : Mémoire et identité, Université de Rouen, (ISBN 9782877756082, lire en ligne), p. 261.
  19. Historique des maires, sur lagaubretiere.fr
  20. Landreau, Alexandre, Dictionnaire historique des vendéens, Archives départementales de la Vendée.
  21. « La Gaubretière. Jean-Michel Caillaud, 60 ans, maire ne se représente pas [...] Il considère qu'après 19 années passées dans l'exercice de cette fonction, précédées de six ans en qualité de premier adjoint, il était temps de passer la main. » [1]
  22. [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
  23. « La Gaubretière. Marie-Thérèse Pluchon élue maire de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Gaubretière (85097) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  30. Sylvie Chayette, « Guy et Yvon Rautureau, pour l'amour de la chaussure », Le Monde,‎ (lire en ligne).