La Frénaye
La Frénaye | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Havre | ||||
Intercommunalité | Caux-Vallée de Seine | ||||
Maire Mandat |
Dominique Annetta 2014-2020 |
||||
Code postal | 76170 | ||||
Code commune | 76281 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 107 hab. (2014) | ||||
Densité | 210 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 41″ nord, 0° 34′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 148 m |
||||
Superficie | 10,02 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Lillebonne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
| |||||
modifier |
La Frénaye est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Haute-Normandie.
Géographie
La Frenaye est l'une des quatorze communes du canton de Lillebonne. Elle appartient aussi à la communauté de communes "Caux Vallée de Seine" (C.V.S.).
Par la route, elle est à peine moins éloignée de son chef-lieu d'arrondissement, Le Havre (45 km), que du chef-lieu de département, Rouen (50 km) mais, en l'état actuel des voies de communication, c'est la cité océane que l'on peut atteindre le plus rapidement.
D'une surface de 1 000 hectares, La Frenaye est sur le trajet du G.R.2 venant de Triquerville, ce chemin de grande randonnée qui relie Les Andelys au Havre, escalade le vallon de Fontaineval, passe au pied du château d'eau proche du Bois du Parc, emprunte la sente Bayard et redescend vers Lillebonne par le sentier de la Valette.
les communes limitrophes de La Frenaye sont : Lillebonne, Notre-Dame-de-Gravenchon, Auberville-la-Campagne, Lintot (qui fait partie du canton de Bolbec) et Touffreville-la-Cable (du canton de Caudebec-en-Caux) et la trinité du mont. Ses coordonnées géographiques sont 49°32' de latitude nord et 0°34' de longitude est (au centre du village).
La commune de La Frenaye se situe à proximité du bord méridional du pays de Caux et, de ses hauteurs, la vallée de la Seine est visible vers le sud.
Troisième commune du canton de Lillebonne, La Frenaye jumelée avec South-Wonston (angleterre) et Untermaiselstein (Allemagne).La Frenaye est située à proximité de la plate-forme pétrochimique de Port-Jérome (Notre-Dame-de-Gravenchon - Lillebonne), à 30 km du Havre et 50 km de Rouen.
Histoire
Ce village se trouve sur une ancienne voie romaine qui va de « Juliobona » Lillebonne à « Rotomagus » Rouen. Une autre voie romaine reliant « Breviodurum » Brionne, à « Mediolanum » Évreux, traverse également La Frenaye. Origine du nom de La Frenaye : de fracsineta, issu du latin fracsinus, lieu où poussent les frênes. Une légende raconte que Jules César, le vainqueur des Gaules aurait reçu un message lui annonçant que la ville la plus proche, « Juliobona » venait d’être submergée et détruite par un tremblement de terre. Ne voulant croire en un tel désastre, il enfonça son bâton de commandement dans le sol en criant : si cela est vrai, qu’ici au lieu du bâton pousse un frêne, mais ceci reste une légende. La période gallo-romaine est souvent évoquée dans l’histoire de notre région, de nombreux vestiges ont été retrouvés des fouilles ont mis au jour les fondations de deux postes militaires protégeant les voies romaines. Une ferme encore exploitée à ce jour, porte le nom de ferme de la Lionnière, cette ferme reliée par un tunnel à l’amphithéâtre de « Juliobona » aurait été utilisée pour y garder les lions ou autres animaux sauvages présentés lors des fêtes organisées dans cet amphithéâtre. La période révolutionnaire et les évènements de 1789 n’ont laissé que peu de trace, et de la réaction des Frenaysiens aux évènements parisiens du 14 juillet, il ne reste pas de témoignage direct. L'abolition de la royauté à Paris le 21 septembre 1792. À La Frenaye, la première trace perfectible du changement de régime est l’inscription nouvelle dans le registre des délibérations du conseil général de la commune :
« Ce jourd’huy dimanche septième jour d’octobre mil sept cent quatre-vingt-douze, l’an 1er de la République[citation nécessaire] »
Le 1er août 1914 verra la mobilisation de 60 pères de familles et de jeunes gens, 30 furent tués et cinq portés disparus. En 1939, les soldats sont mobilisés, en 1940 l’exode des Fenaysiens atteint son maximum, les rumeurs sur les exactions allemandes les effraient. Durant cette période de nombreux soldats Frenaysiens furent emprisonnés en Allemagne ou furent réquisitionnés pour le Service du travail obligatoire (STO). Durant la nuit du 7 au 8 août 1944, un bombardier Lancaster de la Royal Air Force s'est écrasé sur le territoire de la commune. Trois aviateurs britanniques ont trouvé la mort et reposent dans le cimetière de la Frenaye[1].
Vers le 30 août 1944, les Allemands ont quitté La Frenaye.
Héraldique
Les armes de la commune de La Frénaye se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
1) Agent municipal puis président de la municipalité du canton pendant le Directoire. Semble être maire pendant le consulat, mais faute de registre pour cette période la situation n'apparaît pas clairement.
2) Maire provisoire en 1804, confirmé officiellement en 1805.
3) Adjoint faisant fonction de maire de 1916 à 1919, élu maire ensuite.
4) Nommé en 1941, élu en 1945.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[4],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 107 habitants, en augmentation de 8,61 % par rapport à 2009 (Seine-Maritime : 0,48 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,7 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,1 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,3 %, 15 à 29 ans = 13,6 %, 30 à 44 ans = 21,5 %, 45 à 59 ans = 23,1 %, plus de 60 ans = 19,4 %) ;
- 49,9 % de femmes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 12 %, 30 à 44 ans = 22,6 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 21,6 %).
Sports
La Frénaye accueille la finale de la coupe de France d'auto-cross (vallon de Fontaineval).
Lieux et monuments
L’église, seul monument historique, date du XVIe siècle, en 1863 une souscription est lancée pour acquérir une nouvelle cloche, celle-ci pèse 932 kg, avec un battant de 385 kg. Dans cette église, on peut trouver quelques statues :
- Saint Sébastien, statue en bois du début du XVIIe siècle ;
- Sainte Barbe, statue en pierre avec des traces de polychromie début du XVe siècle ;
- Le Christ à l’ancre du XVIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
Bertrand Cantat de Noir Désir a vécu à La Frénaye quand il était très jeune.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- http://www.xn--armes-dsa.com/rapports-evasion/la-frenaye-fr.htm
- http://www.ville-la-frenaye.fr/
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à La Frénaye en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Seine-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
Ouvrages
Liens externes