La Copechagnière

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La Copechagnière
La Copechagnière
L’église Saint-Jean-l’Évangéliste en .
Blason de La Copechagnière
Blason
La Copechagnière
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts
Maire
Mandat
Annie Nicolleau
2020-2026
Code postal 85260
Code commune 85072
Démographie
Gentilé Copechagniérois
Population
municipale
1 048 hab. (2021 en augmentation de 7,38 % par rapport à 2015)
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 00″ nord, 1° 20′ 44″ ouest
Altitude 23 m
Min. 64 m
Max. 82 m
Superficie 9,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Roche-sur-Yon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montaigu-Vendée
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

La Copechagnière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de La Copechagnière s’étend sur 990 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 23 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 64 et 82 mètres[1],[2].

Communes limitrophes de La Copechagnière
Les Brouzils
La Copechagnière
Saint-Denis-la-Chevasse Chauché

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Copechagnière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (19 %), forêts (19 %), zones urbanisées (8,3 %), prairies (6,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

En poitevin, la commune est appelée La Copechagnére[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Voici de larges extraits d’un document conservé à la maison paroissiale de la Copechagnière, datant sans doute début du XXe siècle, car on lit, qu’au moment de sa rédaction, il y avait une école communale de garçons et de filles, ainsi qu’une école libre de filles.

Population à l’époque : 415 habitants pour une superficie de 977 hectares. Altitude : 80 mètres au sud et 75 mètres au nord de la Gendrelière. Foire : le 18 octobre - Assemblée : le jour de l’Ascension. Perception : les Brouzils - Poste et Télégraphe : les Brouzils.

Au Moyen Âge, la Copechagnière possédait un monastère de bénédictins, c'est-à-dire de l’ordre de saint Benoît, comme le sont aujourd’hui les moines de Ligugé, près de Poitiers. L’église connue depuis le XIIIe siècle a été restaurée au XIVe siècle, puis reconstruite en 1886. La cure était à la nomination du prieur des Brouzils. En 1533, il y avait huit prêtres, une chapellenie et une stipendie. Au XVIIIe siècle, il y avait deux chapelles, celle des Maunayer et celle des Texier. Produits : culture de la vigne et des céréales – élevage de bestiaux – deux tuileries briqueteuses –

La paroisse, forestière et agricole, s’appela d’abord : « la Chaignée », c'est-à-dire la forêt de Chênes. Vers 1246 on défricha la Chaignée, sur la rive droite du Bouvray, à l’est du bourg. (archives du Temple Mauléon) ». Jusqu’au XIIIe siècle le nom d’origine est : Chaignière ou Chagnière. Au XIVe siècle dans le « Grand Gauthier » il y a également Coppechénière.

En 1533, le manuscrit de Luçon écrit : Cuppa Chagnéria. (coupe chaignière). En 1648 le pouillé d’Alliot dit Copechanière, car en parler local, couper se dit « coper » et chêne se dit « châgne ».

Les guerres de Religion au XVIe siècle : la Copechagnière étant privée de tout moyen de communication facile, le protestantisme y fut importé de bonne heure par les tanneurs de la paroisse en relation avec la Rochelle. Les Fontenelle de la Viollière, les Durcat de Puytesson, les Marchigay et les Guyard s’y distinguèrent par leur intolérance.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'argent à un arbre au naturel terrassé de sinople, sur le tout de gueules au lion d'or.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 18 mai 2020 Jean-Claude Bonnaudet[Note 3],[16] Divers droite cadre industriel retraité
18 mai 2020 En cours Annie Nicolleau   cadre bancaire
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 1 048 habitants[Note 4], en augmentation de 7,38 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
338274385401409391403430457
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
468503501468486491534547520
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
519496445403395377392421517
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
557573639672672786802939999
2021 - - - - - - - -
1 048--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 15,8 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 513 hommes pour 499 femmes, soit un taux de 50,69 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,4 
2,7 
75-89 ans
6,6 
11,9 
60-74 ans
10,1 
21,0 
45-59 ans
20,2 
24,3 
30-44 ans
22,9 
14,6 
15-29 ans
12,2 
25,4 
0-14 ans
27,6 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[22]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Jean-l'Évangéliste.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 2008.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Commune 29039 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « La Copechagnière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre La Copechagnière et Saint-Fulgent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « St-Fulgent_sapc », sur la commune de Saint-Fulgent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 111.
  16. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Copechagnière (85072) », (consulté le ).
  22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).
  23. « Le Québec, une histoire de famille | Le premier réseau social consacré à la généalogie au Québec! », sur lequebecunehistoiredefamille.com (consulté le ).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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