La Chaudière

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La Chaudière
La Chaudière
Le village de La Chaudière en 2017.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans
Maire
Mandat
Jean-François Lemery
2020-2026
Code postal 26340
Code commune 26090
Démographie
Gentilé Chaudièrois
Population
municipale
36 hab. (2021 en augmentation de 71,43 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 57″ nord, 5° 13′ 02″ est
Altitude Min. 589 m
Max. 1 560 m
Superficie 12,17 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Chaudière

La Chaudière est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La Chaudière est située à 27 km au sud-est de Crest, à 32 km au sud-ouest de Die, à 30 km au nord-est de Dieulefit et à 11 km au sud de Saillans.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers :
Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Col de Bauras
  • Col de Faraud
  • Col de la Baume
  • Col de la Chaudière
  • Col Lacroix
  • Combe de la Sausse
  • Côte Chaude
  • les Trois Becs
  • le Signal (1559 m)
  • le Veyou (1589 m)
  • Montagne de Couspeau
  • Rochers du Duc
  • Serre de Monfort
  • Serre des Croix
  • Serre des Trois Bornes
  • Serre Musat

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par[1] :

  • la Coulance, affluent de la Roanne (commune de Pradelle) ;
  • les Ruisseau de Roche Bonne et Ruisseau de Champ Roussin confluent pour donner le Contècle sur la commune voisine de Chastel-Arnaud ;
  • le ruisseau de Courence, affluent de la Coulance ;
  • le ravin de Marais, affluent du ruisseau de Courence ;
  • le ravin de Souilla, affluent du ruisseau de Courence.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 156 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bourdeaux à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 953,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chaudière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Barral
  • Boudrat
  • Bougeon
  • Couteau
  • Fontaine du Corps
  • la Carre
  • la Roche
  • les Ailliers
  • les Bachasses
  • les Clalandous
  • les Girardes
  • les Drayes
  • les Hoirs
  • le Siara
  • les Moines
  • les Rioux
  • les Sadous
  • Mouton
  • Pré Derbout
  • Valcourte

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1005 : mention de la paroisse : ecclesia de Calcium in Diensi (Urbanus II : Epist. II, 412).
  • 1308 : Chauderia (archives de la Drôme, E 1328).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Chalderia (pouillé de Die).
  • 1401 : Calderia (archives de la Drôme, E 772).
  • 1509 : mention de la paroisse Sainte-Catherine : ecclesia Sancte Catherine de Chalderia (visites épiscopales).
  • 1565 : Choudière (archives de la Drôme, E 4114).
  • 1639 : La Chodière (reg. de la paroisse de Saou).
  • 1891 : La Chaudière, commune du canton de Saillans.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie :

  • Fief des comtes puis des évêques de Die[15].
  • Seconde moitié du XVe siècle : la terre est vraisemblablement démembrée de celle de Saint-Benoît[14].
  • 1500 : elle appartient aux Poisieu[14].
  • Vers 1540 : passe aux Grammont-Vachères, derniers seigneurs[14].

Avant 1790, la Chaudière, était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église était dédiée à sainte Catherine. Les dîmes appartenaient à l'abbé de Valcroissant qui présentait à la cure[14].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune fait partie du canton de Saillans[14].

En 2015, à la suite du redécoupage des cantons du département de 2014, la commune est rattachée au canton du Diois[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 ?    
2001 2008 André Martin    
2008 2014 Claude-Pierre Marchand    
2014 En cours
(au 20 mars 2021)
Jean François Lémery[17][source insuffisante] sans étiquette retraité

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 36 habitants[Note 2], en augmentation de 71,43 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
156104146136143148158150163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
149155124137118119111105100
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
847870595238433531
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
31171091317212219
2018 2021 - - - - - - -
3136-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Un article du journal local Le Crestois, publié le , nous apprend que la population est alors de 28 habitants, au détour d'une citation du maire[22].

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : le [15].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavande, ovins, caprins[15].

  • Produits locaux : fromage Picodon)[15].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Falaise des Trois becs soutenant le massif de la forêt de Saou.
  • Panorama du Col de la Chaudière (entre Roche-Courbe et le Roc Couspeau)[15].
  • Escarpements rocheux[15].
  • Maquis[15].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

La Chaudière possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre La Chaudière et Bourdeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bourdeaux », sur la commune de Bourdeaux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Bourdeaux », sur la commune de Bourdeaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c d e et f J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 82 (La Chaudière).
  15. a b c d e f g h i et j Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Chaudière.
  16. « Décret no 2014-191 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme », sur Légifrance (consulté le ).
  17. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Corinne Lodier, « Des arbres fruitiers sur une commune… en pente », Le Crestois, Crest, S.A.R.L. Imprimerie du Crestois, no 6283 « Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse »,‎ , p. 13 :

    « Le maire, Jean-François Lemery, en sourit : C'est la plus petite commune de la Communauté de Communes du Crestois et du Pays de Saillans (3CPS) avec 28 habitants! Comment faire ? »

    .