La Chapelle-près-Sées

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La Chapelle-près-Sées
La Chapelle-près-Sées
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Alençon
Intercommunalité CC des Sources de l'Orne
Maire
Mandat
Jean-Michel Cuisinier
2024-2026
Code postal 61500
Code commune 61098
Démographie
Gentilé Castelsagien
Population
municipale
475 hab. (2021 en augmentation de 3,04 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 14″ nord, 0° 09′ 42″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 260 m
Superficie 9,95 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Alençon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sées
Législatives 1re circonscription de l'Orne
Localisation
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La Chapelle-près-Sées est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La Chapelle-près-Sées est une commune située en bordure de la forêt d'Écouves sur l'axe Sées-Alençon. Le village est situé à 3,5 kilomètres de Sées qui est une commune limitrophe et 18 kilomètres d'Alençon. Il fait partie du parc naturel régional Normandie-Maine.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Saint-Gervais-du-Perron, Le Bouillon, Neauphe-sous-Essai et Sées.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte du réseau hydrographique de la commune

La commune est drainée par la Vandre, un affluent du fleuve côtier l'Orne

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées mais aussi, par effet de continentalité, des températures plus contrastées qu'au nord dans la plaine de Caen, avec communément 10 à 15 jours par an de plus de froid en hiver et de chaleur en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 777 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villeneuve-en-Perseigne à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle-près-Sées est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alençon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 89 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,7 %), prairies (29,1 %), terres arables (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 190, alors qu'il était de 188 en 2015 et de 149 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 3,5 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Chapelle-près-Sées en 2020 en comparaison avec celle de l'Orne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,5 %) inférieure à celle du département (10,6 %)et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,5 % en 2015), contre 64,3 % pour l'Orne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à la La Chapelle-près-Sées en 2020.
Typologie La Chapelle-près-Sées[I 1] Orne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,4 78,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,5 10,6 9,7
Logements vacants (en %) 5,2 11,1 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Capella vers 1089[15] ; Capella juxïa Sagium entre 1202 et 1220[16] ; La Chapelle en 1793[17].

Le toponyme fait partie des nombreux noms de localités La Chapelle en France. Il fait référence à un modeste lieu de culte, nommé ainsi à l'image de la chapelle palatine d'Aix-la-Chapelle abritant la relique de la chape de saint Martin de Tours.
Sées est le chef-lieu de canton limitrophe.

Le gentilé est Castelsagien[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Alençon du département de l'Orne.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Sées[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Sées porté de 13 à 24 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Orne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La Chapelle-près-Sées était membre de la communauté de communes du Pays de Sées, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Sources de l'Orne, dont est désormais membre la commune.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte-tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et ses adjoints[19].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1972[20]   M. Jarry    
         
1995 mars 2014[21] Jacques Septier[22] SE Artisan retraité
mars 2014[23] octobre 2023[24] Jean-Pierre Baëlde[25] SE Technicien géomètre retraité
Mort en fonction
octobre 2024[26] En cours
(au 322 octobre 2024)
Jean-Michel Cuisinier   Tailleur de pierres à la retraite

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 475 habitants[Note 3], en augmentation de 3,04 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
250272305301337341327302252
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
280275257233263225244225206
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
176226217208206180226217203
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
178186199342355379460454475
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade de l'église Saint-Pierre.
  • Église Saint-Pierre.
  • Château accueillant un établissement médico-social administré par la fondation Anaïs et dédié à l’accueil des enfants et adolescents handicapés[30].
  • Forêt d'Écouves.


Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre La Chapelle-près-Sées et Villeneuve-en-Perseigne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Fresnaye » (commune de Villeneuve-en-Perseigne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « La Fresnaye » (commune de Villeneuve-en-Perseigne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Alençon », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Cartulaire de Saint-Martin de Sées, fol. 32 r°.
  16. Cartulaire de Saint-Martin de Sées, fol. 37 v°.
  17. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Association culturelle castelsagienne », sur himalaya-data.fr, Himalaya, annuaire des associations (consulté le ).
  19. 2121-2 Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  20. « La Chapelle-près-Sées. Josiane et Lucien Baron, cinquante années d’union », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le 30 septembre 1972, c’est au volant d’une 4 CV que Josiane et Lucien Baron se présentaient à la mairie de Macé pour célébrer officiellement leur union devant le maire de l’époque, M. Jarry ».
  21. « Une équipe renouvelée avec huit nouveaux candidats », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire Jacques Septier ne souhaitant pas se représenter, une liste composée de trois conseillers sortants et de huit nouveaux candidats s'est spontanément constituée ».
  22. « 72 maires ornais disent non au mariage pour tous : Le Collectif des maires pour l'enfance publie la liste des signataires à son appel « Protégeons l'enfance ». Dans l'Orne, un maire sur six l'a signé. Voici la liste », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « La Chapelle-près-Sées (61500) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  24. Soliane Colas, « Jean-Pierre Baëlde, maire de La Chapelle-près-Sées, est décédé à 74 ans : Le maire de La Chapelle-près-Sées (Orne), Jean-Pierre Baëlde, est décédé dimanche 22 octobre 2023, à l’âge de 74 ans. Ses obsèques se dérouleront jeudi », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Jean Pierre Baelde élu pour un second mandat à la Chapelle-près-Sées : L’élection du maire et de ses deux adjoints a eu lieu vendredi 3 juillet 2020 », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pour un second mandat avec 7 voix, Jean Pierre Baelde a été réélu, Christian Bernou ayant obtenu 4 voix ».
  26. Romaric Larue, « Jean-Michel Cuisinier est le nouveau maire de La Chapelle-près-Sées : Jean-Michel Cuisinier, 68 ans, a été élu, lundi 19 février, nouveau maire de La Chapelle-près-Sées. Jusqu’ici premier adjoint, il succède à Jean-Pierre Baëlde, décédé en octobre », L'Orne Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a intégré le conseil municipal en 2020. Jusqu’ici premier adjoint, il assurait l’intérim au poste de maire depuis la disparition de son prédécesseur ».
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. Pierre-Yves Lerayer, « Fondation Anais : plus de trois ans après l’incendie, une première pierre symbolique : Mardi 30 août 2022, le président de la fondation Anais, Pascal Bruel, en compagnie d’élus et de représentants publics et privés, a célébré l’ouverture du chantier du futur bâtiment, à Alençon (Orne). Le précédent avait été réduit en cendres en mars 2019 lors d’un violent incendie », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).