La Chapelle-Gauthier (Seine-et-Marne)

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La Chapelle-Gauthier
La Chapelle-Gauthier (Seine-et-Marne)
Le château, siège de la mairie.
Blason de La Chapelle-Gauthier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie nangissienne
Maire
Mandat
Farid Mebarki
2020-2026
Code postal 77720
Code commune 77086
Démographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
1 420 hab. (2021 en diminution de 2,74 % par rapport à 2015)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 02″ nord, 2° 54′ 00″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 129 m
Superficie 17,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Chapelle-Gauthier
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La Chapelle-Gauthier
Liens
Site web lachapellegauthier77.fr

La Chapelle-Gauthier est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Gauthier est situé à environ 7,8 km par la route[1],[Note 1], au sud de Mormant[Carte 1].

Localisation de la commune de La Chapelle-Gauthier dans le département de Seine-et-Marne.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie de 88 mètres à 129 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 94 mètres d'altitude (mairie)[3]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de La Chapelle-Gauthier.
La fontaine publique de la rue Grande.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de dix cours d'eau référencés :

  • la rivière l’Almont (ou ru d'Ancœur ou ru de Courtenain), longue de 42,15 km[5], affluent de la Seine en rive droite ;
    • le ru du Goulot, 7,51 km[6], et ;
    • le ru de Bouisy, 11,66 km[7], affluents de l’Almont, y prennent leur source ;
      • le canal 01 de la Pièce des Mares, 2,39 km[8], et ;
      • le canal 01 de la Puterie[9], 1,24 km[10], et;
      • le canal 01 de la Grange du Bois[9], 0,80 km[11], qui confluent avec le ru de Bouisy ;
    • le fossé 01 de la Commune de la Chapelle-Gauthier, 1,89 km[12], qui conflue avec l’Almont ;
  • le ru Guénin[9], 5,39 km[13], qui conflue avec le ru du Châtelet ;
    • le canal 02 de la Puterie[9], 0,27 km[14], qui conflue avec le ru Guénin ;
  • le ru de Chaumont, 14,74 km[15], qui conflue avec la Seine.

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 13,42 km[16].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Grandpuits-Bailly-Carrois à 6 km à vol d'oiseau[19], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 704,0 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[24] :

  • le « Massif de Villefermoy », d'une superficie de 4 790 ha, un site où entre 1976 et 1997, un minimum de 122 espèces d’oiseaux ont été répertoriées sur l’ensemble du massif forestier de Villefermoy, dont 93 qui ont niché au moins une fois durant la période 1990-1997, ce qui représente environ 60 % du peuplement avien régional[25],[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Chapelle-Gauthier comprend un ZNIEFF de type 2[Note 2],[27], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[28].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Gauthier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[32],[33].

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 100 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[34] (source : le fichier Fantoir) dont Grand Villiers, la Mauperthuis.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,4% ), forêts (16,9% ), zones agricoles hétérogènes (5,5% ), zones urbanisées (4,2 %)[35].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[36],[37],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification[modifier | modifier le code]

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[38]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 602 dont 79,7 % de maisons et 20,1 % d'appartements[Note 6].

Parmi ces logements, 93 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 76,6 % contre 22,9 % de locataires[39] dont, 12,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et, 0,5 % logés gratuitement.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'Autoroute A5, d'où elle est facilement accessible depuis l'échangeur no 16 Melun / Châtillon-la-Borde, ainsi que par la LGV Sud-Est.

Transports[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom le plus anciennement connu est probablement Capella de Sarnai en 1147[40],[41] ; Le bourg a ensuite été appelé Capella de Sernaio en 1173[42] ; Capella domini Galteri camerarii en 1213[43] ; La Chappelle messire Gauchier vers 1380[44] ; La Chappelle Gaultier en 1455[45],[46] ; La Chapelle Thiboust de Berry en 1695[47] ; La Chapelle Tiboust de Bery vulgairement appelée la Chapelle Gaultier en Brie en 1728[48] ; La Chapelle Gauthier ou Thiboust de Berry en 1774[49] ; Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de La Chapelle-en-Brie[50].

Du nom d'un des seigneur du lieu, Gauthier de Villebéon, chambrier du roi.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, La Chapelle-Gauthier est le siège d'une seigneurie.

Le village donna son nom à Étienne de la Chapelle puis passa dans les mains de son frère Gauthier de Villebéon, soit en 1161 lorsqu'Étienne devint évêque de Meaux, soit en 1174 lors du décès de ce dernier. Les moines de l'Abbaye de Barbeau, installés sur la Seine au sud-ouest de son domaine, cherchèrent querelle à Gauthier de Villebéon pour des questions de chasse et de limites dans les bois de Villefermoy. La terre passa ensuite à son fils Gauthier de Nemours dit Gautier le Jeune, qui en fit sa terre de prédilection et n'eut pas à affronter les moines comme son père avait dû le faire : il fit construire une église dont il subsistait encore des restes au XIXe siècle, et la dota de riches redevances sur ses propriétés. Le village prit son nom.

Par voie de succession le domaine, quelque peu délaissé après Gauthier de Nemours, arriva vers 1250 dans les mains de sa petite-fille Isabelle de Villebéon, femme de Mathieu de Montmirail. Elle décéda veuve et sans postérité en 1265, et légua la Chapelle-Gauthier à sa nièce, une autre Isabelle de Villebéon, avec qui elle est souvent confondue. Cette nièce se maria avec Robert Ier de Beu dit Robert de Dreux, arrière-petit-fils de Louis VI et lui apporta La Chapelle-Gautier[51].

À la fin du XIVe siècle, cette seigneurie est aux mains de Jean Jouvenel des Ursins, seigneur de Traînel et de La Chapelle-Gaultier[52]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Gauthier se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[50], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[53].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.

La commune faisait partie depuis 1817 du canton de Mormant[50]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Grandpuits-Bailly-Carrois intègre le canton de Nangis.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la communauté de communes de l'Yerres à l'Ancœur, créée fin 2005. Celle-ci disparait le et la commune intègre le la communauté de communes de la Brie nangissienne.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[54]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1841   J.L. Dulocq    
Les données manquantes sont à compléter.
1978 mars 2008 André Luczak    
mars 2008 décembre 2010 Didier Moreau    
3 février 2011 mai 2020 Florent Girardin[55]   Consultant formateur
Vice-président de la CC de l'Yerres à l'Ancœur ( ? → 2016)
mai 2020[56] En cours
(au 28 juillet 2020)
Farid Mebarki[57]   Brigadier chef de police
Vice-président de la CC de la Brie Nangissienne (2020 → ).

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [58],[59].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune de La Chapelle-Gauthier gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[60].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[60],[62].

Eau potable[modifier | modifier le code]

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui gère le service en régie[60],[63].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[65].

En 2021, la commune comptait 1 420 habitants[Note 8], en diminution de 2,74 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
750790797878943841897902805
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
766767839774774725719727734
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
710732660650625579572569511
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4845185435699271 2691 3411 3741 437
2014 2019 2021 - - - - - -
1 4651 4411 420------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 528, représentant 1 387 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 850 euros[67].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 126, occupant 720 actifs résidants (dont 9,1 % dans la commune de résidence et 90,9 % dans une commune autre que la commune de résidence).

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72 % contre un taux de chômage de 5,2 %. Les 22,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 4,5 % de retraités ou préretraités et 6,3 % pour les autres inactifs[68].

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 76 dont 7 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 18 dans la construction, 14 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 2 dans les activités immobilières, 10 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 12 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 12 étaient relatifs aux autres activités de services[69].

En 2020, 11 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 10 individuelles.

Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[70].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La Chapelle-Gauthier est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[72]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 4 en 1988 à 6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 123 ha en 1988 à 160 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chapelle-Gauthier, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à La Chapelle-Gauthier entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[71],[Note 10]
Nombre d’exploitations (u) 4 6 6
Travail (UTA) 7 8 6
Surface agricole utilisée (ha) 490 678 959
Cultures[73]
Terres labourables (ha) 469 662 951
Céréales (ha) 353 448 614
dont blé tendre (ha) 222 314 399
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 115 102 98
Tournesol (ha) 0
Colza et navette (ha) s s 140
Élevage[71]
Cheptel (UGBTA[Note 11]) 11 25 12

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin-et-Sainte-Catherine (XIIIe siècle).
Le château (XII-XVIIe siècle).

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin-et-Sainte-Catherine, du XIIIe siècle. L'église fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1931[74].
  • Jardin d'agrément dit parc du château avec son plan d'eau traversé par l'Ancœur[75].
  • Château de La Chapelle-Gauthier, datant du XIIe siècle. Il abrite les services de la mairie et la bibliothèque municipale.
    Le site acquis en 1400 est décrit dans l'acte comme : « Le chasteau et maison seigneuriale ancien fort et bien logeable avec donjon ferme de murailles pont-levis, fossez et quatre tours aux quatre angles dont y en a une tombée »[76]. Le château appartint au XIVe siècle à Jean Juvénal des Ursins, prévôt des marchands de Paris. Il fut reconstruit après 1616 par le prince de Condé.
    Le château ; douves ; pont ; clôture ; toiture ; décor intérieur ; grille ; mur de soutènement font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques en 1990[77]. Sa rénovation bénéficie d'un financement du loto du patrimoine en 2018[78].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, devise et logotype[modifier | modifier le code]

Blason de la commune ornant le portail en fer forgé du château

Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
Parti de sinople et d’argent à la croix ancrée alésée de l’un en l’autre, au chef d’azur semé de fleurs de lys d’or.

La devise de la commune est « Labor omnia vincit improbus » , ce qui signifie Le travail vient à bout de tout s'il est acharné[79].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « a Chapelle-Gauthier », p. 1047–1049

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de La Chapelle-Gauthier » sur Géoportail (consulté le 6 mars 2020)..
  2. « La Chapelle-Gauthier - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. fr.distance.to, consulté le 23 octobre 2021
  2. « Communes limitrophes de La Chapelle-Gauthier » sur Géoportail..
  3. « La Chapelle-Gauthier » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  4. « Plan séisme consulté le 31 octobre 2021 ».
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Almont (F44-0400) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Goulot (F4462000) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Bouisy (F6614000) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Pièce des Mares (F4465302) » (consulté le ).
  9. a b c et d Nature en attente de mise à jour.
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Puterie (F44-4502) » (consulté le ).
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Grange du Bois (F4465402) » (consulté le ).
  12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Commune de la Chapelle-Gauthier (F4451000) » (consulté le ).
  13. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Guénin (F4428002) » (consulté le ).
  14. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 02 de la Puterie (F4428102) » (consulté le ).
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