La Bernardière

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La Bernardière
La Bernardière
Une réplique de la grotte de Lourdes (celle-ci est cependant située dans le quartier Saint Nicolas à Montaigu)
Blason de La Bernardière
Blason
La Bernardière
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Terres de Montaigu, communauté d'agglomération
Maire
Mandat
Claude Durand
2020-2026
Code postal 85610
Code commune 85021
Démographie
Gentilé Bernardin
Population
municipale
1 880 hab. (2021 en augmentation de 4,91 % par rapport à 2015)
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 03′ 02″ nord, 1° 15′ 53″ ouest
Altitude 54 m
Min. 33 m
Max. 76 m
Superficie 14,80 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Cugand
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Mortagne-sur-Sèvre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

La Bernardière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. La Bernardière faisait partie, sous l'Ancien Régime, de l'évêché de Nantes.

Ses habitants sont les Bernardins[1].

Le , la commune de La Bernardière devrait fusionner avec sa voisine Cugand pour former la commune nouvelle de Cugand-la-Bernardière[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de La Bernardière s’étend sur 1 480 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 54 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 33 et 76 mètres[3],[4].

La Bernardière est située au nord du département de la Vendée, à 5 km au sud de Clisson (Loire-Atlantique), 10 km au nord-est de Montaigu (Vendée) et 35 km à l'ouest de Cholet (Maine-et-Loire).

La commune est traversée par quelques petits ruisseaux. Le principal est le Mingot qui sert de limite à la paroisse entre Cugand, passe auprès du bourg de la Bernardière et va se jeter dans la Sèvre-Nantaise.

Liste des hameaux de la Bernardière[modifier | modifier le code]

La Croupillière, la Haute-Hantrie, la Basse-Hantrie, la Brunelière, la Challoire, la Grande-Couperie, la Petite-Couperie, la Croix-Verte, la Droutière, la Fuzellerie , la Grande-Haye, la Petite-Haye, la Logerie, l'Émérière, la Noue, l'Oulerie, la Pénissière-de-la-Cour, la Pénissière-Vinet, les Plessis, les Portes, le Racinet, la Rouvraie et le Tacret.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière à 16 km à vol d'oiseau[7], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 858,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Bernardière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cugand, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (34,8 %), prairies (25,5 %), zones urbanisées (4,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

En poitevin, la commune est appelée La Brnardére[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Jusqu'à la Révolution, sous le royaume de France, La Bernardière appartient aux marches Bretagne-Poitou, au sein desquelles elle est à l'avantage de la Bretagne. Elle appartenait également au diocèse de Nantes. Sa paroisse dépend ensuite entièrement du diocèse de Luçon.

Autrefois, on l´appelait la Bernardière-en-Forêts, mais depuis longtemps les bois ont disparu, et le terrain est divisé en champs nombreux, tous entourés de haies du sein desquelles s'élèvent une multitude de chênes que l'on ébranche tous les cinq ans pour faire du bois de chauffage[18]. Cette façon de tailler, est dite, tailler en têtard.

Selon plusieurs sources, c’est la colonne placée sous les ordres du général Cordellier qui a très vraisemblablement perpétré le massacre de La Bernardière car c’est elle qui officiait

Après le tuerie des Lucs les 28 février et 1er mars 1794, les troupes restent dans le secteur quelques jours et n’ayant pu mettre la main sur Charette quittent le camp des Landes de Corpray le 7 mars pour Clisson, le Loroux (lettre à Turreau du 6 mars) en passant par Montaigu et ses environs.

On attribue généralement le massacre du Petit Luc aux hommes du commandant Martincourt qui secondait Cordellier ; il est peut-être aussi le responsable direct des 22 victimes de La Bernardière. sources : Historial-Mémorial de la Vendée .

En 1832, la commune, précisément le manoir de La Pénissière, fut le théâtre d'un des derniers combats du mouvement dirigé par la duchesse de Berry, la « Petite chouannerie »[19].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Taillé d'argent et de gueules, à l'arbre de l'un dans l'autre brochant sur le tout, accompagné de deux châteaux du même.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 En cours Claude Durand[Note 3],[20] Divers droite retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Économie[modifier | modifier le code]

En 1999, le taux de chômage était de 7,8 %. Le revenu moyen par ménage, quant à lui, était de 14 017  / an[21]. La Bernardière dispose de sa propre zone artisanale : le Tacret, située sur l´axe Clisson-Montaigu. Cette ZA compte une vingtaine d´entreprises.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 1 880 habitants[Note 4], en augmentation de 4,91 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
3579559359289991 0961 1161 0931 086
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 0841 0711 0541 0401 0311 0141 0611 0451 032
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0321 034948921922878870881863
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
8417891 0601 1091 1721 4911 5781 7571 835
2021 - - - - - - - -
1 880--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,7 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 929 hommes pour 906 femmes, soit un taux de 50,63 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
2,4 
75-89 ans
3,5 
12,2 
60-74 ans
11,5 
18,7 
45-59 ans
17,1 
26,5 
30-44 ans
26,5 
15,0 
15-29 ans
16,1 
25,3 
0-14 ans
25,3 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2020 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,5 
75-89 ans
11 
20 
60-74 ans
20,8 
20 
45-59 ans
19,4 
17,7 
30-44 ans
16,9 
14,9 
15-29 ans
13,2 
18,1 
0-14 ans
16,4 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le manoir de la Pénissière
  • Église Saint-Blaise

Sports[modifier | modifier le code]

Union Sportive Bernardière Cugand : football

Association Basket Cugand Bernardière : basket

Tennis de Table Club Bernadière : tennis de table

Palets Club La Bernardière : palet

Vie Locale[modifier | modifier le code]

La Bernardière dispose d'une salle municipale La Doline. Le Stade du Vivier est composé de plusieurs terrains de football, d'un terrain de tennis, d'une aire multisports, d'un skateparc et possède une salle de sport. Une médiathèque municipale et une ADMR (aide à domicile en milieu rural). On retrouve également dans cette commune une boulangerie, un café et une coiffeuse.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 2014.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire des communes de Vendée, Editions Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
  2. « Ces deux communes de Vendée ne feront plus qu'une au 1er janvier 2025 », sur actu.fr, (consulté le )
  3. « Commune 23376 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  4. « La Bernardière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Orthodromie entre La Bernardière et La Haie-Fouassière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Haie-Fouassière », sur la commune de La Haie-Fouassière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cugand », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 39.
  18. La Bernardière de son origine à nos jours
  19. Détail des combats de la Pénissierre
  20. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
  21. La Bernardière sur le site L´Internaute
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Bernardière (85021) », (consulté le ).
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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