L'Alpagueur

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L'Alpagueur

Réalisation Philippe Labro
Scénario Philippe Labro
Jacques Lanzmann
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Durée 110 minutes
Sortie 1976

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L’Alpagueur est un film policier français réalisé par Philippe Labro, sorti le .

Résumé

L’Alpagueur est un ancien traqueur de fauves devenu chasseur de primes. Il travaille en mercenaire pour des personnes haut placées en agissant dans l'ombre, incognito et au-delà de la routine policière. Tout à fait illégal, mais très efficace. Son intermédiaire, l'inspecteur de police Doumecq, le charge de piéger un flic corrompu, le commissaire Gavarni, qui est le gros bonnet d'un réseau de prostitution à l'échelle internationale. Après avoir maîtrisé Gavarni et ses complices, il est chargé par Doumecq de coincer L’Épervier, l'ennemi public no 1. Ce dernier recrute ses complices parmi de jeunes délinquants pour commettre ses forfaits tout en éliminant les témoins. Mais le criminel ne se contente pas de supprimer les témoins, il tue aussi les jeunes complices, qu'il se plaît à appeler Coco. Son principe : tuer tous ceux qui pourraient le reconnaître. Seul Costa Valdes, que l’Epervier a engagé pour commettre un vol dans une bijouterie, survivra par miracle à la balle qui lui était destinée.

Or, Valdes se voit accusé des meurtres du bijoutier et des gardiens de la paix, perpétrés par l'ennemi public no 1, et est placé en prison. Pour cette nouvelle mission, l’Alpagueur se fait passer pour un petit malfrat, Johnny Lafont, extradé canadien, emprisonné et placé dans la même cellule que Valdes. Il gagne la confiance du jeune homme et apprend que le criminel qu'il traque est un steward, que Valdes avait rencontré deux ans auparavant alors qu'il a fait son service militaire et voulait l'emmener chez lui à Juvisy. Fort de ces renseignements, le chasseur de primes décide de profiter du réseau d'évasion de la prison - quitte à le démanteler par la suite - pour s'enfuir avec Costa et retrouver l'Épervier. Cependant, le responsable de ce réseau, Spitzer, est également à la tête de l'organisation de drogue démantelée par l'Alpagueur à Rotterdam et l'identifie bientôt grâce à un élément qu'il est le seul à connaître.

Au cours d'une fusillade dans l'auberge des Grands Fusils, l’Alpagueur feint d'être mort avant d'abattre Spitzer et ses hommes de main. Costa réussit à s'enfuir, mais désespéré, croyant l’Alpagueur mort, il se rend seul chez l’Épervier mais celui-ci l'abat. L’Alpagueur retrouvera sans peine l’Épervier dans son avion-alibi et tue ce dernier après une bagarre entre les deux hommes. Le film se termine sur un gros plan du visage de l’Alpagueur et par une voix hors caméra disant "Non, nous ne savons absolument pas qui est cet homme".

La phrase qui accompagne le générique de fin est d'Oscar Wilde : "Aucun homme n'est assez riche pour racheter son propre passé"

Fiche technique

Allemagne
France

Classification CNC : tous publics (visa d'exploitation no 44709 délivrée le 12 mars 1976)[1]

Distribution

Production

Réception

  • À l'époque de sa sortie, L'Alpagueur rencontra un succès critique mitigé[4]. Au box-office, le film atteint le million d'entrées (1,5 million d'entrées), mais fait un score inférieur aux autres films de Belmondo.

Hommages

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Noël Grando, 100 ans de cinéma en Pyrénées-Orientales : Histoires et secrets de tournages, Perpignan, Mare nostrum, , 197 p. (ISBN 978-2-908476-96-5, BNF 42318117)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. http://www.cnc.fr/web/fr/rechercher-une-oeuvre/-/visa/44709
  2. Seul le surnom du personnage et deux pseudonymes – Roger Pilard, dans l'enquête sur le commissaire Gavarni, et Johnny Lafon, lorsqu'il infiltre la prison – sont connus.
  3. Jean-Noël Grando, 100 ans de cinéma en Pyrénées-Orientales : Histoires et secrets de tournages, Perpignan, Mare nostrum, , 197 p. (ISBN 978-2-908476-96-5, BNF 42318117)
  4. Interview de Philippe Labro, DVD L'Alpagueur, StudioCanal