L'Affaire des poisons

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L'Affaire des poisons

Réalisation Henri Decoin
Scénario Henri Decoin
Georges Neveux
Acteurs principaux
Sociétés de production Excelsa Film
Franco London Films
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Film historique
Durée 105 minutes
Sortie 1955

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Affaire des poisons est un film franco-italien, réalisé par Henri Decoin, sorti sur les écrans en 1955.

Ce film reconstitue la célèbre affaire des poisons qui défraya la chronique à la fin des années 1670. Pour écrire le scénario, qui se veut strictement conforme à la vérité, les auteurs se sont appuyés sur les archives authentiques de la Bastille : elles contiennent les résumés des interrogatoires des procès et les notes prises par le Lieutenant-général de Police, M. de la Reynie. Toutefois les auteurs prirent des libertés avec la véracité des faits.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Madame de Montespan, favorite du roi de France Louis XIV, vient chercher un remède auprès de Catherine Deshayes, dite La Voisin, en vue de retrouver la faveur royale qui s'est porté sur une jeune rivale de 17 ans à la beauté resplendissante : Marie Angélique de Scorailles-Roussille que le Roi fera duchesse de Fontanges.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Une pièce portant le même titre et écrite par Victorien Sardou, a été créée au Théâtre de la Porte-Saint-Martin le  ; le texte de la pièce est paru dans La Petite Illustration no 84 du .

Le film attira 1.507.420 spectateurs en salles[1].

Acuité historique[modifier | modifier le code]

Dans l'introduction du film, il est écrit que ce dernier a été réalisé de manière rigoureusement historique. Or certains faits présentés sont faux :

  • le film commence sur l'exécution de Marie-Madeleine Dreux d'Aubray, dite la Brinvilliers, qui est brûlée vive, alors qu'elle fut décapitée, puis son corps brûlé[2].
  • au cours du film, l'abbé Étienne Guibourg se pend dans sa cellule durant l'instruction, alors qu'il mourut en prison, après son procès.
  • Mademoiselle des Œillets est soumise à la question dans le film, alors que « protégée par le roi et par Colbert, elle ne fut pas autrement inquiétée »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « L\'Affaire des poisons (1953) - JPBox-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le )
  2. « La Brinvilliers, l'insoutenable cruauté de l'être », sur LEFIGARO, (consulté le )
  3. Claude de Vin des Œillets#Biographie

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Isabelle Collin, Pauline Dufourcq et Mélanie Lemaire, Les plus grands films de Cape et d’Épée en DVD : Volume 1, Paris, Éditions Atlas, , 208 p. (ISBN 2-7312-3088-6, BNF 40945156), « L'Affaire des poisons », p. 166-178

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]