Kyōsuke Kindaichi

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Kyōsuke Kindaichi
Kyōsuke Kindaichi
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
HongōVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
金田一京助Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Tokyo Imperial University (d)
Morioka First High School (en)
Lycée n°2 (d)
盛岡市立下橋中学校 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Kindaichi clan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Katsusada Kindaichi (d) (oncle maternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Tokyo Imperial University (d)
Université Taisho (en)
Université KokugakuinVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Académie japonaise des sciences
Linguistic Society of Japan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Kyōsuke Kindaichi (金田一 京助, Kindaichi Kyōsuke?), () est un éminent linguiste japonais originaire de Morioka dans la préfecture d'Iwate. Il est surtout connu pour ses dictées de yukar, ou sagas du peuple des Aïnous[1].

Kindaichi est également poète et entretient de bonnes relations avec Takuboku Ishikawa ainsi qu'avec le romancier Kodō Nomura, ses amis de pensionnat. Il est par ailleurs l'auteur du dictionnaire Shin Meikai kokugo jiten (en).

Lors d'un voyage de recherche à Horobetsu en 1918, Kyōsuke Kindaichi fait connaissance des femmes de lettres d'origine aïnou Imecanu (金成マツ, Kannari Matsu?) et Yukie Chiri (知里 幸恵, Chiri Yukie?). Sous les encouragements de Kindaichi, Yukie transcrit elle aussi des yukar à Tokyo. Kyōsuke Kindaichi parraine également Imecanu et le jeune frère de Yukie, Mashiho, dans le recueil des traditions aïnou[2].

Il a pour fils le linguiste Haruhiko Kindaichi.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Donald L. Phillipi et Gary Snyder, Songs of Gods, Songs of Humans : The Epic Tradition of the Ainu, Princeton University Press, , 436 p. (ISBN 978-1-4008-7069-1 et 1-4008-7069-0, lire en ligne), p. 50-52.
  2. (en) « The Song the Owl God Himself Sang, “Silver Droplets Fall Fall All Around,” An Ainu Tale », The Asia-Pacific Journal, vol. 14, no 5,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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