Krzysztof Warlikowski

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Krzysztof Warlikowski
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
SzczecinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Metteur en scène, directeur artistique, metteur en scène de spectacle lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Małgorzata Szczęśniak (en)
Claude Bardouil (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Théâtre et opéra
Distinctions

Krzysztof Warlikowski, né le à Szczecin en Pologne, est un metteur en scène polonais de théâtre et d'opéra.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et débuts[modifier | modifier le code]

Krzysztof Warlikowski a étudié la philosophie, l'histoire et la romanistique à l'université Jagellonne de Cracovie. En 1983, il quitte la Pologne où l'état d'urgence imposé par le coup d'Etat du général Jaruzelski est partiellement levé depuis quelques mois, et gare Paris pour y étudier d'abord le théâtre antique à l'École pratique des hautes études mais aussi la philosophie et les lettres modernes à La Sorbonne. Puis il complète son cursus en retournant en Pologne en 1993 pour y étudier la mise en scène à l'École nationale supérieure de théâtre Ludwik Solski de Cracovie. Il participe aux cours de Krystian Lupa[1].

Il est son assistant en 1991 pour Malte ou le Triptyque de l'enfant prodigue, d’après Rainer Maria Rilke monté à Cracovie au Stary Teatr[2]. En 1992, il met en scène pour un spectacle de fin d'année, Auto da fé, d'Elias Canetti, puis Les Nuits blanches d'après Dostoïevski, sur la scène de l'École du Théâtre de Cracovie[3]

Au début des années quatre-vingt-dix, en dernière année d'études, il est l’assistant du metteur en scène britannique Peter Brook sur Impressions de Pelléas, d'après Pelléas et Mélisande , spectacle monté aux Bouffes du Nord à Paris en 1992[4]. I« Peter Brook m’a appris le dépouillement, confiera-t-il dans un entretien (Mouvement, n°44, 2007), à viser l'essentiel sans se perdre dans l'art théâtral. Je m'affranchis de plus en plus des préoccupations formelles. Lorsqu'on pénètre vraiment dans les zones les plus secrètes, les plus inquiètes, de soi-même, l'esthétique passe au second plan. La forme vient de la profondeur du propos et dans le travail avec les comédiens » (cité par Agnieszka Zgieb dans ArtCena)[3].

Et c'est à Wroclaw, qu'il met ensuite en scène la pièce de Eugène Labiche l’Affaire de la rue de Lourcine en 1994.

Giorgio Strehler, metteur en scène italien, soutient et supervise son travail d’adaptation et de mise en scène d’À la recherche du temps perdu, d’après Proust monté à Milan, au Piccolo Teatro en 1994. Il est également l'assistant d'Ingmar Bergman.

Par la suite il réalise ses premières mises en scène en Pologne, au Stary Teatr de Cracovie, avec notamment, en 1993, l'adaptation de La Marquise d'O de Heinrich Von Kleist, puis au Nowy Teatr de Poznan, où il réalise la mise en scène de l'ultime pièce de Bernard Marie Koltès, Roberto Zucco , en 1995 dont il montera aussi Quai Ouest en 1998.

Il multiplie alors les mises en scène de nombreuses pièces de théâtre sur différentes scènes polonaises, dont le Théâtre Rozmaitosci à Varsovie dans les années qui suivent. Il y créée des pièces de théâtre qui seront reprises dans d'autres pays dont la France, contribuant largement à sa notoriété. Il monte notamment entre 1994 et 2003, un cycle de sept des œuvres de Shakespeare Le Marchand de Venise, Hamlet, Le Conte d’Hiver, la Mégère apprivoisée, La Nuit des rois, La Tempête, Le Songe d’une nuit d’été, et des pièces du théâtre antique comme Euripide comme les Bacchantes[5]. Il apprécie aussi des œuvres plus rares et contemporaines comme les Purifiés de Sarah Kane, le Dibbouk de Sholem An-Ski, auquel « Krzysztof Warlikowski ajoute une nouvelle de Hanna Krall, auteur contemporaine, juive polonaise »[6], Kroum l’ectoplasme de Hanokh Levin, et Angels in America de Tony Kushner[7].

En 2002, il met en scène la pièce de Shakespeare, Hamlet, pour le festival d'Avignon et se fait alors connaître du public français et européen. Le Monde note dans sa chronique du spectacle signé par Jean-Louis Perrier « De Pologne nous arrive l'un des spectacles les plus stimulants de l'été avignonnais. Un Hamlet, dirigé par Krzysztof Warlikowski. Le metteur en scène n'a pas quarante ans, il appartient à cette nouvelle génération qui officie au Théâtre Rozmaitosci de Varsovie, un foyer du renouveau théâtral polonais »[8]

Carrière internationale[modifier | modifier le code]

Dans le théâtre[modifier | modifier le code]

Warlikowski développe alors une carrière internationale dans le théâtre et est amené à présenter son travail dans toute la Pologne, mais aussi à Hambourg, Stuttgart, Zagreb, au Holland Festival, au Festival Europalia, à Bonn, au Festival Theater der Welt, à Hanovre, au Centre dramatique national de Nice, ainsi qu’en Israël. Au Festival d'Avignon, après son Hamlet, il présente successivement, Krum de Hanokh Levin en 2005[9] puis Angels in America, de Tony Kushner et reçoit en 2007 pour cette mise en scène, un accueil triomphal[10]. En 2009 c'est sa mise en scène d’(A)pollonia, véritable création d'un spectacle « C'est un voyage au cœur des mystères les plus dérangeants de la condition humaine que nous propose Krzysztof Warlikowski en s'attachant à l'histoire meurtrière qui, du moins depuis que nous en avons des témoignages, voit s'affronter bourreaux et victimes, de la Grèce antique au drame nazi du XXe siècle. Il convoque des auteurs tragiques, essentiellement Euripide (Alceste) et Eschyle (L'Orestie), comme des écrivains contemporains, Hanna Krall (Apollonia), Jonathan Littell (Les Bienveillantes), J. M. Coetzee (Elisabeth Costello) et d'autres ». L'œuvre est présentée la même année au Théâtre national de Chaillot. En 2010, il adapte un Tramway nommé désir de Tenessee Williams, pour en faire avec Wajdi Mouawad et Piotr Gruszczynski, une nouvelle pièce de théâtre, un Tramway, qu'il met en scène au Théâtre de l'Odéon, avec Isabelle Huppert, Andrzej Chyra,  Yann Collette[11]. Et c'est encore à Avignon, dans la toute nouvelle salle de la la FabricA[12] avec la troupe du Nowy Teatr de Varsovie avec laquelle il travaille, qu'il propose le Kabaret Warszawski,œeuvre créée à partir d'extraits de différents ouvrages parmi lesquels, I Am a Camera, pièce de l’Américain John Van Druten (1951), Shortbus, film de John Cameron Mitchell (2006), ou encore Les Bienveillantes de Jonathan Littell (2006). Il définit sa conception ainsi « La majorité des auteurs auxquels j’emprunte des choses se situe entre deux mondes : ils ont connu des changements radicaux de société. Ils sont donc un peu comme moi. » et il ajoute « Cette liberté-là me paraît suspecte : elle est en train de devenir un assujettissement collectif. C’est comme si l’on donnait notre accord à la limitation des libertés au nom d’un « bien commun », d’une « sécurité commune », imaginaires. », cité par Gwenola David pour La Terrasse[13]. Au Printemps des Comédiens à Montpellier, c'est la pièce On s’en va, variation sur une pièce de l’auteur israélien Hanokh Levin, qu'il présente pour la clôture du festival le 30 juin 2018[14]

Dans l'opéra[modifier | modifier le code]

Mais c'est surtout dans l'opéra où il débute en 2000 avec The Music Programm de Roxanna Panufnik puis Don Carlos de Verdi en 2001, à l'opéra de Varsovie, qu'il travaille ces dernières années. Il devient rapidement une référence incontournable de la mise en scène d'œuvres lyriques avec de nombreuses réalisations et des distributions prestigieuses, sur toutes les grandes scènes européennes, de Berlin, Munich, Salzbourg, Milan, Paris, Bruxelles, Londres.

Parmi ses nombreuses réalisations célèbres, il faut citer toutes les mises en scène réalisées à l'opéra de Paris, qui ont souvent provoqué des huées en même temps que des applaudissements très nourris et ont fini par s'imposer comme des "classiques" lors de reprises ultérieures. C'est d'abord Gerard Mortier, directeur de l'opéra de Paris de 2004 à 2009 qui l'invite pour Iphigénie en Tauride en 2006[15], reprise en 2016[16] , L'Affaire Makropoulos en 2007[17] puis Parsifal en 2008[18] et Le Roi Roger en 2009[19]. Stéphane Lissner, directeur de l'Opéra de Paris, à partir de 2014, l'engage également pour plusieurs "créations" dont un diptyque sur une mise en scène filée[20] entre Le Château de Barbe-Bleue et La Voix Humaine en 2015[21], Don Carlos en 2017, où la distribution cinq étoiles, avec Jonas Kaufmann, Sonya Yoncheva, Ludovic Tézier, Elina Garanca et Ildar Abdrazakov, a été littéralement acclamée[22] et qui créée l'événement de la saison[23]. Mais c'est avec sa mise en scène de Lady Macbeth de Mzensk en 2019, qu'il est à son tour directement acclamé[24],[25]. Il signe également celle de A quiet Place de Leonard Bernstein à Garnier en 2022[26] puis en 2023, celle d'Hamlet d'Ambroise Thomas[27].

Il signe une mise en scène de Macbeth en 2010 à La Monnaie de Bruxelles, que Res Musica analyse sous le titre évocateur de « Macbeth de Verdi selon Warlikowski » [28], dont il reprend quelques grands traits pour celle qu'il propose au festival de Salzbourg de l'été 2023 avec Vladislav Sulimsky et Asmik Grigorian[29], festival où il a précédemment créé les mises en scène de The Bassarids de Hans Werner Henze en 2018[30] et d'Elektra en 2020, déjà avec Asmik Grigorian[31].

Forum Opéra souligne à propos du Lulu qu'il met en scène en 2012, toujours à la Monnaie de Bruxelles que « Le metteur en scène engendre ainsi une confusion de l’esprit tout à fait volontaire, et le spectateur un peu perdu – ou émoustillé, c’est selon, – ne pouvant tout comprendre, se surprend à quitter le rationnel ». Ce foisonnement des propositions contenues dans les mises en scène de Warlikowski est une constante des critiques[32]. Il propose également une vision très controversée du Médée de Cherubini à la Monnaie de Bruxelles[33] en 2011 avec une captation en DVD, reprise[34] au Théâtre des Champs Elysées en 2012[35] avant d'offrir aux spectateurs de Montpellier en 2013, L'Incoronazione di Poppea de Monteverdi dans une version réorchestrée par Philippe Boesmans[36] à propos duquel il déclare à Forum Opéra « Je ne cherche pas la provocation, mais c’est la nature de l’opéra de déranger »[37]. La mise en scène de De la Maison des morts en 2018, créée successivement au Royal Opera House de Londres[38] puis à la Monnaie de Bruxelles[39] est davantage discutée, comme celle des Contes d'Hoffmann en 2019[40].

À Berlin, il est le metteur en scène remarqué d'un Rake’s Progress de Stravinsky en mars 2013 , où l'action se situe dans « dans l’univers interlope d’Andy Warhol. »[41]. À Munich, l'une de ses terres de prédilection pour l'opéra, il crée plusieurs mises en scène importantes, comme un Eugène Onéguine à Munich en 2007 dont la reprise de 2015 se fait avec la superstar Anna Netrebko, celle de Die Frau Ohne Schatten toujours à Munich en 2013[42], avec maintes reprises triomphales notamment en 2017 sous la direction de Kiril Petrenko directeur de l'opéra de Munich[43]. Et c'est aussi sous la direction du directeur musical, avec les prises de rôles de Jonas Kaufmann en Tristan et d'Anja Harteros en Isolde, que Warlikowski créée une mise en scène originale de l'opéra de Wagner en 2019 qui conduit Forum Opera à écrire « Rarement une représentation d’opéra n’aura connu une telle attente dans le petit monde des lyricomanes : une œuvre mythique dans les lieux de sa création, dirigée par un chef qui faisait ses adieux à l’institution, et affichant deux prises de rôle ; celle du plus recherché des ténors de sa génération et celle d’un soprano rare sur les scènes, partenaire du premier depuis plus de 20 ans. Ajoutons enfin un metteur en scène vedette, l’un des plus doués là encore »[44]. Toujours en 2019, à Munich, sa Salomé est inégalement accueillie[45].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Opéras[modifier | modifier le code]

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Warlikowski est lauréat des plus hautes distinctions du théâtre polonais : le prix Witkacy (2003[50]) et le prix Konrad Swinarski (2007).

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Association C.R.I.S, « En savoir plus - Krzysztof Warlikowski, actualités, textes, spectacles, vidéos, tous ses liens avec la scène - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
  2. « Un Polonais de premier plan », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Un théâtre sulfureux voire scandaleux ? | ARTCENA », sur www.artcena.fr (consulté le )
  4. « Impressions de Pelléas, 1992 », sur Peter Brook, (consulté le )
  5. « Euripide - Les Bacchantes », sur fitheatre.free.fr (consulté le )
  6. « LE DIBBOUK - Bouffes du Nord | THEATREonline.com », sur www.theatreonline.com (consulté le )
  7. « Angels in America », sur Théâtre du Rond-Point Paris (consulté le )
  8. « Hamlet mis à nu par le théâtre polonais », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Kroum », sur Festival d'Avignon (consulté le )
  10. « Angels in America I & II », sur Festival d'Avignon, (consulté le )
  11. Association C.R.I.S, « Un Tramway - Wajdi Mouawad, Krzysztof Warlikowski, Piotr Gruszczynski, - mise en scène Krzysztof Warlikowski, - theatre-contemporain.net », sur www.theatre-contemporain.net (consulté le )
  12. « Festival d'Avignon : des mystères du Congo au music-hall électrisé de Pologne… », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  13. La Terrasse, « Cabaret Varsovie », sur Journal La Terrasse, (consulté le )
  14. « Théâtre : Krzysztof Warlikowski fait d’une névrose israélienne une tragédie polonaise », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Alexandra Diaconu, « Dissidente Iphigénie par Krzysztof Warlikowski », sur ResMusica, (consulté le )
  16. Catherine Scholler, « Les voix à l'honneur dans Iphigénie en Tauride au Palais Garnier », sur ResMusica, (consulté le )
  17. Alain Steghens, « L’affaire Makropoulos par l’alchimiste Warlikowski », sur ResMusica, (consulté le )
  18. Francesca Guerrasio, « Parsifal à Bastille, de barbare à sauveur », sur ResMusica, (consulté le )
  19. Maxime Kaprielian, « Faites l’amour, pas la guerre », sur ResMusica, (consulté le )
  20. « Le Château de Barbe-Bleue|La Voix humaine — Paris (Garnier) », sur Forum Opéra (consulté le )
  21. Michèle Tosi, « Le Château de Barbe-Bleue et La Voix Humaine réunis à Garnier », sur ResMusica, (consulté le )
  22. alaincochard, « Don Carlos selon Krzysztof Warlikowski à l’Opéra Bastille – Le prince au cœur sombre – Compte-rendu », sur Concertclassic, (consulté le )
  23. Charlotte Saulneron, « Casting d'exception pour Don Carlos à Bastille », sur ResMusica, (consulté le )
  24. « Grâce à Chostakovitch et Warlikowski, “Lady Macbeth de Mzensk” enflamme l’Opéra de Paris », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  25. « Opéra : le cri d’amour de Warlikowski à Lady Macbeth », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. Vincent Guillemin, « A Quiet Place de Bernstein à l'Opéra Garnier », sur ResMusica, (consulté le )
  27. Vincent Guillemin, « À Bastille, Warlikowski met l'Hamlet de Ludovic Tézier à l'asile », sur ResMusica, (consulté le )
  28. Pierre-Jean Tribot, « Macbeth de Verdi selon Warlikowski », sur ResMusica, (consulté le )
  29. « Macbeth - Festival de Salzbourg (2023) (Production - Salzburg, autriche) | Opera Online - Le site des amateurs d'art lyrique », sur www.opera-online.com (consulté le )
  30. « The Bassarids — Salzbourg », sur Forum Opéra (consulté le )
  31. « Elektra — Salzbourg », sur Forum Opéra (consulté le )
  32. « Lulu — Bruxelles (La Monnaie) », sur Forum Opéra (consulté le )
  33. Krzysztof Warlikowski, Leyli Daryoush et Romain Piana, « « Je crois que Médée n’est rien d’autre qu’une femme ». Entretien avec Krzysztof Warlikowski », Skén&graphie. Coulisses des arts du spectacle et des scènes émergentes, no 4,‎ , p. 93–103 (ISSN 1150-594X, DOI 10.4000/skenegraphie.1293, lire en ligne, consulté le )
  34. Maxime Kaprielian, « Médée de Cherubini à Paris, pourquoi tant de haine ? », sur ResMusica, (consulté le )
  35. « Médée — Paris (TCE) », sur Forum Opéra (consulté le )
  36. « L'Incoronazione di Poppea — Montpellier », sur Forum Opéra (consulté le )
  37. « Krzysztof Warlikowski : « Je ne cherche pas la provocation, mais c’est la nature de l’opéra de déranger » », sur Forum Opéra, (consulté le )
  38. « De la maison des morts — Londres (ROH) », sur Forum Opéra (consulté le )
  39. « De la maison des morts — Bruxelles (La Monnaie) », sur Forum Opéra (consulté le )
  40. « Warlikowski jette un (mauvais) sort aux Contes d’Hoffmann », sur Forum Opéra (consulté le )
  41. « The Rake's Progress — Berlin », sur Forum Opéra (consulté le )
  42. « Die Frau ohne Schatten — Munich », sur Forum Opéra (consulté le )
  43. « Die Frau ohne Schatten — Munich », sur Forum Opéra (consulté le )
  44. « Tristan und Isolde — Munich », sur Forum Opéra (consulté le )
  45. « STRAUSS, Salome - Munich (Staatsoper) », sur Forum Opéra (consulté le )
  46. Brigitte Salino, « «Un tramway» entre à l'Odéon », sur lemonde.fr, (consulté le )
  47. Nicola Demarchi, « «Un Tramway»: le désir, aller simple », sur lecourrier.ch, (consulté le )
  48. Anne Diatkine, « «Phèdre(s)», le zèle du désir », sur liberation.fr, (consulté le )
  49. Lorène de Bonnay, « « Phèdre[s] », de Krzysztof Warlikowski, Odéon‐Théâtre de l’Europe à Paris. La brûlure du désir », sur lestroiscoups.fr, (consulté le )
  50. « Teatr w Polsce - polski wortal teatralny », sur www.e-teatr.pl (consulté le )
  51. (it) « Palmares », sur Premio Europa per il Teatro (consulté le )
  52. « Krzysztof Warlikowski: Commandeur des Arts et des Lettres », (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]