Kommerkion

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Le kommerkion est dans l'Empire byzantin une taxe commerciale de 10 % levée en monnaie sur la valeur des marchandises vendues (importation, exportation et circulation).

Présentation[modifier | modifier le code]

Apparu à la fin du VIIIe siècle, le kommerkion est dans le monde byzantin une taxe au taux de 10 % en monnaie sur la valeur d'une marchandise en transit ou en vente[1]. L'impôt concerne autant le commerce extérieur que le commerce intérieur[2].

Un premier exemple notable de kommerkion est l'exemption accordée en 785 par l'empereur byzantin Constantin VI à l'église de Saint-Jean-d'Éphèse concernant la foire qu'elle organise, d'un montant de 100 livres[1].

Le fonctionnaire chargé de sa perception est le commerciaire[2].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hélène Antoniadis-Bibicou, Recherches sur les douanes à Byzance : l’« octava », le « kommerkion » et les commerciaires, Paris, Librairie Armand Colin, 1963, 293 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Éric Limousin, Le monde byzantin: du milieu du VIIIe siècle à 1204 : économie et société, Editions Bréal, (ISBN 978-2-7495-0632-6, lire en ligne)
  2. a et b Alain Ducellier, Michel Kaplan, Bernadette Martin et Françoise Micheau, Le Moyen Âge en Orient, Hachette Éducation, (ISBN 978-2-01-140095-6, lire en ligne)