Kikiriki

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Dans le monde de la tauromachie, le kikiriki est une passe de muleta. C'est une passe aidée, c'est-à-dire avec l'épée piquée dans la muleta pour en augmenter la surface[1].

Description[modifier | modifier le code]

Le torero tient la muleta de la main gauche, à mi-hauteur, et il retire brusquement l'étoffe de la vue du taureau dès que les cornes l'ont dépassé[1]. Cette passe assez spectaculaire est une passe d'ornement inventée par Rafael Gómez Ortega dit El Gallo (le coq). Le « kikiriki » est une onomatopée, l'équivalent espagnol du cri du coq français « cocorico » en référence au surnom de son inventeur[2]. Assez rarement réalisée, cette passe aidée de la ceinture est également qualifiée d'aidée à la Joselito, car celui qu'on surnommait aussi Gallito (petit coq) la pratiquait plus souvent que son frère[3].

Catégorie[modifier | modifier le code]

Le kikiriki un remate ou passe d'achèvement au même titre que la passe de poitrine, ou le molinete[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
  • Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, , 180 p. (ISBN 2-86276-043-9)

Voir aussi[modifier | modifier le code]