Kabyles

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Cet article traite du groupe ethnique kabyle. Pour la langue, voir l'article « kabyle ».

Kabyles
ⵉⴽⵠⴰⵢⵍⵢⵏ (Iqbayliyen, Leqbayel)

Populations importantes par région
Drapeau de l'Algérie Algérie (Kabylie) 3 à 3,5 millions
Drapeau de l'Algérie Algérie (hors Kabylie) 2 à 2,5 millions
Drapeau de la France France 600 000 à 800 000
Drapeau du Canada Canada 200 000 à 300 000
Drapeau des États-Unis États-Unis 100 000 à 200 000
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 50 000 à 100 000
Drapeau de la Grande-Bretagne Grande-Bretagne 20 000 à 50 000
Population totale 6 à 7 millions [1]
Autres
Régions d’origine Kabylie
Langues kabyle, français, arabe algérien
Religions islam,
quelques chrétiens[2]
Ethnies liées Chaouis, Rifains, Chenouis, Chleuhs, Mozabites,Touareg, Snous:Tlemcen
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de répartition

Les Kabyles (Iqbayliyen en kabyle, Qbayel en arabe algérien) sont les descendants d'un ensemble de tribus berbères qui se sont retirés dans les montagnes portant aujourd'hui le nom de "tamurt Leqbayel" (pays des kabyles) ou bien Kabylie, une région d'Algérie[3]. Ils peuplent le littoral, les montagnes du Djurdjura des Bibans et Babors. À partir de la fin du XIXe siècle les Kabyles fournissent le premier groupe berbérophone par le nombre en Algérie. Ils ont constitué, depuis l'indépendance de ce pays, le milieu le plus favorable au développement de la revendication identitaire berbère[4],[5].

Étymologie

Le terme est utilisé pour la première fois à l'arrivée des arabes musulmans, pour désigner les confédérations de tribus Zouaoua, Kutama et Sanhadja vivant dans les régions autour des grandes villes en Afrique du nord. Une assemblée de maisons formaient un village et une assemblée de villages formaient une Kabila. Kabayle en arabe designe les tribus . C'est donc le terme que les Européens utilisaient pour désigner ces montagnards qui portaient des noms différents en fonction des tribus auxquelles ils appartenaient.

Aussi, il pouvait aussi bien désigner les Berbères Chaouis des Aurès ou ceux de l'ouest algérien. On parlait alors de Kabylie de l'Ouarsenis [6],[7].

Le nom s'est ensuite restreint à l'ensemble formé de la Kabylie du Djurdjura et du Dahra et celles des Bibans-Babors[8], du fait notamment de la plus grande attention que la France a fixé à cette région qui opposait une résistance plus tenace.

Les arabophones utilisaient le mot Zouaoua (sg. Zouaoui), selon certains c'est une déformation du berbère Agawa, un massif au cœur de la Grande Kabylie, dont le pluriel Igawawen[9]. était le nom d'une ancienne et puissante confédération de huit tribus organisées en deux groupes : At Betrun (Ath Yanni, Ath Budrar, Ath Bu Akkach, Ath Wasifs) et Ath Mengellat (Ath Mengellat, Ath Bu Yusef, Ath Weqbil, Ath Attu).ath ililltene). Les Zouaouas sont issus des deux branches de Medghassen (patriarche des Berbères), selon Ibn Khaldoun[10].

Toutefois, selon le professeur Salem Chaker le terme Zouaoua/Zouaoui utilisé par les arabophones ne doit pas être relié à agawa/igawawen mais plutôt à azwaw/izwawen (prénom kabyle et nom de clan répandu en Kabylie). Salem Chaker démontre que Izwawen est le véritable nom ancien et autochtone des Kabyles qui « comble de la dépression historique ont presque oublié leur véritable nom[11]». En outre, dans l’Ouest algérien, les Kabyles sont toujours désignés sous le nom de Zouaoua/Zouaoui[12]. Zouaoua a donné en français zouave, puisque les premiers fantassins indigènes étaient originaires de cette confédération.

Les Kabyles des Babors (Bejaia, Jijel, Setif) sont originaires de deux tribus berbères, les Kutama (sous la dynastie Fatimide), et les Sanhadj(sous la dynastie Hammadite). À cela il faut ajouter les berbères d'Andalousie qui se sont réfugiés à Bougie, aidé par le Sultan En-Nacer de Bejaia vers le XIIe siècle. Parmi les Berbères appartenant à ces deux branches il y a le cheikh El Haddad (chef de la confrérie Rahmania) et le Cheikh El Mokrani qui étaient les derniers chefs historiques apparentés à la dynastie Hammadite[réf. nécessaire].

Histoire

Qanun des Aït Ali ou Herzun

L'organisation sociale des Kabyles autrefois éleveurs et agriculteurs sédentaires a été abondamment étudiée, notamment par le sociologue français Pierre Bourdieu[13]. Ce modèle a été largement modifié par la forte émigration qui a bouleversé les rapports sociaux[14], l'urbanisation, mais on peut tracer les grands traits de la société traditionnelle.

L’unité sociale de base de la société Kabyle est la famille élargie l'Axxam (le foyer). La Txarubt (faction), est l’extension de la famille élargie, chaque composante de la faction se réfère à l'héritage symbolique d'un ancêtre de lignée paternelle. La txarubt assure l'intégrité de chaque individu et la défense de l'honneur du nom en commun, avant l'introduction du nom patronymique par l'administration coloniale, c'était le moyen d'identification le plus utilisé. Dans certain villages importants (tudart) il y a une structuration par quartier qui regroupe différente factions (tixarubin), c'est l'adrum. C'est l'ensemble de ces quartiers qui forment le village. Plusieurs villages peuvent s'unir et former laarch (la tribu), un ensemble de tribus donne la taqbilt (une confédération), qui donnera son nom aux berbères de la région appelés kabyles[15].

Chaque village formait tajmaât (« une assemblée » en kabyle), une petite ou grande organisation selon l'importance numérique du village, semblable à la république démocratique[16]. Elle était composée de tous les hommes ayant atteint la majorité, et où en principe tout citoyen, quelle que soit sa condition socio-économique, pouvait prendre la parole pour exposer ses idées et prendre position lors des propositions de résolutions. Les vieillards, à qui l'on attribuait le titre d’imgharen, parce qu'ils étaient chefs de famille, ou même de la lignée vivante, bénéficiaient d'un respect particulier et d'une grande écoute, aussi l'on accordait à leurs décisions dans la tajmaât une plus grande importance, et la démocratie kabyle s'apparentait parfois plus à une gérontocratie.

On y nommait l’amin (« chef ») (ou l’ameqqran ; « ancien », suivant les régions) qui était chargé du bon déroulement de l'assemblée et de la mise en application de ses décisions. Pour les plus grandes tajmaât, le chef était parfois assisté dans ses fonctions par un uqil et plusieurs t'emen[17]. L'uqil avait la responsabilité des revenus de la tajmaât, et avait en plus un droit de regard sur les décisions du chef. Il appartenait en général à un çof (« ligne », alliance de plusieurs tribus[18]) opposé à celui du chef, constituant un véritable contrepoids au pouvoir exécutif, ce qui assurait une certaine stabilité politique[17]. Le t'emen, sorte de «député-maire », représentait son çof lors des réunions et transmettait les décisions. Conseil municipal, cour de justice et cour souveraine, la tajmaât se référait, en cas de litige ou de problème, à des textes de lois, les « qanôun kabyles »[19], la plus haute autorité juridique, qui définissaient le moindre manquement et sa sanction[20].

Le code de l'honneur protégeait « la maison, les femmes, les fusils », et stipulait que le meurtre devait être vengé par les liens du sang (les auteurs de ces actes y compris les vengeurs étaient rejetés de la communauté). La filiation est patrilinéaire agnatique. Le patronyme de l'ancêtre commun se transmettait. La tajmaât vivait sous l'autorité du groupe, où l'esprit de solidarité est fort développé. Pour exemple le terme tiwizi (« solidarité ») désigne l'activité collective consistant à aider un villageois dans une de ses tâches comme le ramassage des olives[21], à laquelle il contribue directement ou en nourrissant les participants.

Rectificatif : Djemâa (que les kabyles ont intégré en "tajmaât" en le berbérisant) est un mot d'origine arabe ; le mot exact en kabyle est plutôt "agraw" qui signifie assemblée. Le çof ne se rapporte pas à un clan mais à une ligue, le clan est une organisation qui se rapporte à une famille élargie, comme la tribu, alors qu'un çof peut-être changeant[22].

Population

Cartographie des tribus de la Kabylie. (1940)

Culture

Langue

La culture kabyle est une composante de la culture algérienne, africaine et méditerranéenne. La spécificité linguistique de la région s'illustre notamment par sa musique et son folklore.

La langue kabyle (tha kvayelith" taqbaylit " textuellement « la (langue) kabyle »)(ⵉⴽⵠⴰⵢⵍⵢⵏ ) se rattache au groupement berbère qui comporte plusieurs variantes. Très attachés à leur identité berbère, les Kabyles revendiquent la reconnaissance du pluralisme linguistique, notamment par la consécration pour la langue Tamazight (Berbère) dans la Constitution algérienne d'un statut de langue officielle, en plus de celui de nationale déjà accordé[23].

Tha kvayelith (« la kabylité ») signifie aussi dans la sémantique kabyle en général, la référence à un système de valeurs ancestrales (code de l'honneur) non contradictoire de l'esprit du clan (çof) qui régulent et gèrent la vie collective à l'échelle d'un village ou d'une tribu ou confédération.

Religion

Yemma Gouraya à Béjaia

Selon Armand Viré « les Kabyles professent tous la même religion, l'Islam », influencé par le soufisme[24], comme le soulignaient aussi Adolphe Hanoteau et Aristide Letourneux[25]. Selon Mouloud Mammeri la confrérie Rahmaniya est « l'église nationale des Kabyles »[26].

Historiquement, la Kabylie a connu l'ensemble des religions du bassin méditerranéen, ayant même contribué, comme partie intégrante du monde berbère, à la fourniture de quelques dieux et déesses aux Grecs et aux Romains, telle que Antée. D'abord dévoués aux esprits et à l’animisme, dont il reste des traces à ce jour [27], ils découvrirent les trois religions monothéistes qui se sont facilement et rapidement ancrées dans la vie des Kabyles.

Islam

L'islam s’est installé à son tour et s’est même écrit une histoire dans cette région. Au début la population berbère se convertissait massivement, notamment pour bénéficier du même droit que les arabes musulmans concernant l'impôt. Cependant les inégalités de traitement entre arabes et non-arabes ont provoqué un repli de la population dans des doctrines contestataires du pouvoir du calife, le kharidjisme et le chiisme. En Kabylie, c'est le chiisme ismaélien des tribus Kutama qui prédominera et qui participera à établir la dynastie fatimides et à fonder la ville du Caire pour capitale [28]. L'empire Fatimide initié par les kabyles s'étendait de la péninsule Ibérique jusqu'à Bagdad en Irak.

Le sunnisme a été ensuite introduit notamment avec le règne de la dynastie Hammadite qui, depuis Béjaïa sa capitale, a rayonné sur l'Algérie et le bassin occidental de la Méditerranée aux XIe et XIIe siècles [29]. Pratiquant un « islam » parfois influencé par le maraboutisme et le soufisme (à l'image de la confrérie Rahmaniya).

La ville de Bejaia connaîtra son âge d'or, notamment pour son rayonnement spirituel en raison du grand nombre de saints soufis qui en sont issus, les plus célèbres sont Yemma Gouraya, ou Saïd El-Bedjaouy[30],[31]. La ville attirera même de grand mystiques, comme Ibn Al Arabi de Cordoue, qui participeront à l'identité religieuse de la région et plus généralement de l'Afrique du nord en mêlant la mystique soufie aux vieilles croyances animistes des berbères[32]. Pendant cet âge d'or Béjaïa sera surnommée la petite Mecque [33].

Judaïsme

À la destruction du Second Temple de Jérusalem en l'an 70, les juifs formèrent des communautés juives dans les territoires intérieurs en Berbérie centrale traversant tout le littoral nord-africain [34],[35], ainsi les communautés juives se diversifièrent essentiellement dans les grandes villes mais également dans les zones rurales du bassin méditerranéen et du Sahara[36],[34].

Selon l'historien Richard Ayoun, la présence juive en Kabylie remonte au moins depuis le IIe siècle bien avant les conquêtes romaines, plus particulièrement en petite Kabylie dans la ville de Jijel.

En 1492, lors de l'expulsion des juifs d'Espagne, la communauté juive locale de la ville de Bougie (Bejaïa) accueillit des réfugiés juifs d'origines espagnoles venant de Valence et de Cadix[34], dont les rabbins étaient le Rabbi Benjamin Amar et le Rabbi Amran Amar[37],[34]. Bon nombre de juifs de Bougie étaient devenus pour la plupart des orfèvres et des bijoutiers pour les campagnes, nombreux les quittèrent pour Sétif et Alger au XIXe siècle [38].

Vers la fin de la guerre d'Algérie, en 1962, après plusieurs attentats du FLN visant des personnalités symboliques de la communauté juive, celle-ci entame un « exode » massif vers la France et vers l'Etat d'Israël[39].

Christianisme

L’Afrique du Nord sera aussi la patrie des premiers schismes de l'histoire du christianisme, avec l'apparition du donatisme puis de l'arianisme dans l'Aurès et Carthage sans concerner directement la Kabylie selon les Extraits de la conférence organisée par l’Institut d’études augustiniennes, Paris, 13 mars 2003 [40] Même si ces mouvements ont totalement disparu de nos jours, ils gardent une influence sur la culture des Catholiques au Maghreb[41],[42].

À ce jour, la communauté chrétienne en Kabylie compteraient environ 30 000 fidèles[43] dont approximativement 10% sont de nouveaux convertis principalement sous l'action des églises évangéliques protestantes[44].

Politique et laïcité

Distribution des région berbérophones en Algérie

Selon Yidir Plantade la Kabylie comme le reste du Maghreb est resté attaché au cours de son histoire a une religiosité populaire avec des figures locales comme les saints et les marabouts [45]. Pour lui, déjà avant la venue française, la société kabyle est « à mi-chemin entre religiosité profonde et sécularisme pré-moderne », cependant il parle de la laïcité comme un élément exogène à la Kabylie et il considère la culture laïque comme importée d'outre-Méditerranée par l'école républicaine française[46]. Il note cependant le fait que, lors de la colonisation française, ces idées ont marquée profondément les Kabyles qui fréquentaient les écoles coloniales. Il décrit ces nouvelles élites comme "modelée par l'école et par l'administration française"[47]. Ces mouvements laïques après avoir séduit la population dans les années 1960 avec l'émergence du mouvement berberiste connaissent un déclin. Selon l'auteur, face à l'impasse dans laquelle ce mouvement laïque est engagé on assiste à un regain de religiosité en Kabylie surtout de la part de la jeunesse[48].

Musique

La variété kabyle (moderne ou traditionnelle) est l'une des musiques les plus importantes en Algérie. De nombreux chanteurs sont natifs de Kabylie ou d'origine Kabylie, notamment chiekh el hasnaoui, Lounis Aït Menguellet, Cherif Kheddam, Cheikh Sidi Bémol, Idir, Lounès Matoub, Allaoua Zerrouki, Slimane Azem, Cid Messaoudi, Youcef Abdjaoui, Ait Meslayen, Taleb Rabah, Rachid Babaci, Takfarinas. La Kabylie a donné aussi quelques grands noms au chaâbi algérois comme notamment Hadj M'hamed El anka et Kamel Messaoudi, Amar Ezzahi ainsi que Boudjemaa El ankis, deux algérois pour le premier et le second nommés de naissance qui trouve leurs anciennes racines dans les montagnes du Djurdjura et des Bibanes.

Théâtre et cinéma

Le cinéma algérien se souviendra de Ahmed Ayad Rouiched un Algérois qui trouve ses racines dans les villages de Kabylie, réunissait, comme personne d'autre, les Algériens dans les salles de cinéma et de théâtre pendant plus de 40 ans. Mohamed Fellag natif de Azeffoun, brilla durant ses débuts dans les salles de théâtre d'Alger avant de s'immigrer par peur des intégristes. Il changea de public et trouva dans l'immigration Algérienne et Maghrébine plusieurs fans.

Peinture

M'hamed Issiakhem et Hamid Tibouchi sont deux peintres et calligraphes qui ont marqué la scène Algérienne et international par leurs œuvres, qui pour le premier s'inspirer plus de la révolution Algérienne[49] avec notamment la peinture "Résurrection du Chahid (1978)"[49], et de la culture Amazigh comme le tableau "Chaouia (1966)".

Sport

La Kabylie est représentée par des sportifs tels Zinédine Zidane, Soraya Haddad. Les clubs de foot tels la JSK (Jeunesse sportive de Kabylie), la JSMB et le MO Béjaïa sont les clubs principaux de la région, aussi la région est connue pour le volley ball notamment à Béjaia.

Littérature

Selon Alain Mahé, cette vision d'une laïcité kabyle relève de ce qu'il décrit comme un « mythe kabyle » promu par les autorités coloniales[50].

Selon Youssef Allioui, au contraire, cette laïcité était une réalité. Si nous nous basons sur le type de gouvernement kabyle, profondément démocratique où les marabouts, et à fortiori les oulémas, n'intervenaient pas dans la vie politique, l'islam populaire nord-africain était présent en Kabylie[51].

Notes et références

  1. LE KABYLE (Algérie) Sur le site centrederechercheberbere.fr
  2. (en) « Kabyle », Encyclopædia Britannica Online, 2011 : « they are mainly Muslims with a few Christians. » Consulté le 2 mai 2011.
  3. http://books.google.fr/books?id=LGxbvQX92_UC&pg=PA60&lpg=PA60&dq=zouaoua+ibn+khaldoun&source=bl&ots=lKuTyVE9z7&sig=HhQMIMTRC6RcGlNxJmiNd9zSq78&hl=fr&sa=X&ei=uFkkVJ-0KtaHuASCvICgBA&ved=0CDgQ6AEwAw#v=onepage&q=zouaoua%20ibn%20khaldoun&f=false
  4. Histoire-Géographie, Collection Martin Ivernel, Hatier
  5. Assimil, langue de poche, Kabyle
  6. Eugène Daumas, Mœurs et coutumes de l'Algérie : Tell, Kabylie, Sahara, éd. Hachette, 1855, p. 156-158.
  7. "…Line Marsa, la mère d'Edith Piaf, Anetta Maillard, de son vrai nom, était la fille d'un directeur de cirque et d'Aicha Ben Mohamed, une Kabyle marocaine, copine de La Goulue", Michel Souvais, Arletty, confidences à son secrétaire, Éditions Publibook, 2007, p. 144
  8. Jean Morizot, Les Kabyles : Propos d'un témoin, Centre des Hautes Études sur l'Afrique et l'Asie modernes (diff. Documentation française), coll. « Publications du CHEAM », Paris, 1985 (ISBN 2903182124), p. 22-25.
  9. Il semblerait que dans l'Antiquité, les Igawawen aient porté le nom de Quiquegentiani, appellation administrative désignant cinq tribus (quinque gente). Une vieille légende rapporte en effet que les montagnards descendent d'un géant qui eut cinq fils, lesquels formaient les cinq tribus antiques (Boulifa, 1925), les fameux Quinquegentiani qui donnèrent tant de mal aux Romains
  10. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
  11. Salem Chaker, notes à propos de l'article Les Zouaoua (Igawawen) d'Algérie centrale par Jacques Lanfry.
  12. Malha Benbrahim, professeur à l'Inalco, Documents sur Fadhma N’Soumeur (1830-1861), Clio, numéro 9/1999, Femmes du Maghreb
  13. Une grande partie de son œuvre anthropologique se base sur l'analyse de la société kabyle (Esquisse d'une théorie de la pratique (1972), Le sens pratique (1980), La domination masculine (1998)…) (Voir :Bourdieu : Passage à la sociologie).
  14. L'exil kabyle, Mohand Khellil, éd. L'Harmattan, 2000, p. 173-176 (ISBN 2858021414).
  15. Grève et rassemblement aujourd’hui Sur le site depechedekabylie.com -consulté le 3 mai 2012
  16. Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, Camille Lacoste-Dujardin, La Découverte, Paris, 2005 (ISBN 2707145882).
  17. a et b La Kabylie et les coutumes kabyles - A. Hanoteau et A. Letourneux, éd. Bouchène, Paris, 2003, Chap. VI-VIII (ISBN 2-912946-43-3).
  18. Les çofs étaient davantage assimilables à des partis politiques, car il n'était pas rare que ces çofs divisent les tribus voire des villages.
  19. À propos "des qanouns kabyles" de Belkassem Bensedira, Mustapha Gahlouz, Awal, Cahiers d’Études Berbères no 16, p. 83-99.
  20. « Kanoun kabyle », exemple de qanôun, celui de la tribu des Beni Mansour (extrait du Cahiers du centenaire de l'Algérie, édité par le Comité national métropolitain du centenaire de l'Algérie en 1930).
  21. Tiwizi de nos jours fait encore partie intégrante de la société kabyle. Lire à ce sujet : Tiwizi ou la création collective : le toit de la solidarité reportage de Rachid Oulebsir (3 mars 2007).
  22. La kabylie et les coutumes kabyles Hanoteau et Letourneux 1872-1873 Paris reed Bouchène Paris 2003 et La Kabylie sous le régime Turc de Joseph-Nil Robin
  23. « Loi no 02-03 portant révision constitutionnelle », adoptée le 10 avril 2002, attribuant notamment à tamazight le statut de langue nationale.
  24. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k104751j/f7.image "Kabylie du Djurdjura" Page 2 sur le site Gallica
  25. http://archive.org/stream/lakabylieetlesc01letogoog#page/n19/mode/2up Livre "La Kabylie et les coutumes Kabyles" par Adolphe Hanoteau et Aristide Letourneux sur le site "Archive"
  26. http://rabahnaceri.unblog.fr/histoire-de-bgayet/yemma-gouraya/ Histoire de Gouraya sur le site "Ensemble pour Béjaïa"
  27. Jean-Pierre Laporte, « Stèles libyques figurées de Grande Kabylie », Africa Romana, IX, 1991, p. 389-423.
  28. Les Fatimides et les Kutama : une alliance stratégique ou un mal nécessaire ?, JADLA Ibrahim
  29. ↑ Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, traduction de William McGuckin de Slane, éd. Paul Geuthner, Paris, 1978, tome 1, p. 208-209
  30. Histoire de Gouraya Sur le site rabahnaceri.unblog.fr
  31. Biographie de Saïd El-Bedjaouy Sur le site vitaminedz.com
  32. « Chachoua Kamel, L’islam kabyle. Religion, État et société en Algérie, suivi de l’Epître (Risâla) d’Ibnou Zakrî (Alger, 1903), mufti de la Grande Mosquée d’Alger, Maisonneuve & Larose, 2001. », par Karima Direche-Slimani, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (en ligne), no 101-102 - Sciences, savoirs modernes et pouvoirs dans le monde musulman contemporain, juillet 2003, p. 343-348.
  33. Études sur la Kabylie, Carette, Livre 1
  34. a b c et d [PDF]Musée d'art et d'histoire du judaïsme, « Juifs d'Algérie », 2012 et 2013 (consulté le Date invalide (27 septembre 2012 au 27 janvier 2013 (exposition)))
  35. les trois exils - Juifs d’Algérie » Sur le site ldh-toulon.net
  36. Les juifs au Sahara Sur le site melca.info
  37. Les Rabbins d'Algérie Sur le site zlabia.com
  38. http://books.google.fr/books?id=R3cPAQAAMAAJ&q=les+dernier+juifs+de+guergour&dq=les+dernier+juifs+de+guergour&hl=en&sa=X&ei=ZKzdUbzdIrGZ0QWomoGYDg&ved=0CC4Q6AEwAA
  39. Le FLN et la communauté juive d’Algérie Sur le site terredisrael.com
  40. Les racines africaines du christianisme latin, sur le cite 30Giorni.it
  41. Christianisme au Maghreb
  42. Lucien Oulahbib, op. cit.
  43. Ces Kabyles qui préfèrent le Christianisme sur RFI le 7 mai 2001.
  44. Algérie : les Églises évangéliques persona non grata sur Syfia le 7 mars 2008
  45. Yidir Plantade, « Laïcité et athéisme en Kabylie : mythes et ambigüités », Journal d'étude des relations internationales au Moyen-Orient, vol. 2, no 1,‎ , p. 11 (lire en ligne [PDF])
  46. Yidir Plantade, op. cit., p. 6.
  47. Yidir Plantade, op. cit., p. 1 et 6.
  48. Yidir Plantade, op. cit., p. 12.
  49. a et b [1] "Resurrection du Chahid-1978"
  50. Alain Mahé, Histoire de la Grande Kabylie, XIXe-XXe siècles. Anthropologie du lien social dans les communautés villageoises, Éditions Bouchêne, 2001.
  51. Youcef Allioui, Les Archs, Tribus Berbères de Kabylie. Histoire, résistance culture et démocratie, Éditions L'harmattan, 2006.

Bibliographie

  • La Condition juridique de la femme rurale en Kabylie - Fatima Cherfa-Turpin, éd. Apopsix, Paris, 2010 (ISBN 978-2-35979-010-8).
  • De la question berbère au dilemme kabyle, À l'aube du XXIe siècle - Maxime Ait Kaki, éd. L'Harmattan, mars 2004 (ISBN 2747557286).
  • La Kabylie et les coutumes kabyles - A. Hanoteau et A. Letourneux, éd. Bouchène, Paris, 2003 (ISBN 2-912946-43-3).
  • Les Kabyles propos d'un témoin - Jean Morizot, éd. L'Harmattan, Paris, 2003 (ISBN 2-7475-1027-1).
  • L’Émigration kabyle en France : une chance pour la culture berbère ? - Nadia Belaïdi, U21-Éditions universitaires de Dijon, Dijon, 2003 (ISBN 2-905965-82-7).
  • Hommes et femmes de Kabylie - Salem Chaker, éd. Edisud, 2000 (ISBN 2744902349).
  • Salem Chaker, Berbères aujourd’hui, L’Harmattan, (ISBN 2738473512, lire en ligne)
  • Les Kabyles. Éléments pour la compréhension de l'identité berbère en Algérie - Tassadit Yacine, GDM, Paris, 1992 (ISBN 2-906589-13-6).

Voir aussi

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