Judith Woodsworth

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Judith Woodsworth
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Judith Weisz Woodsworth (née en 1948 à Paris) est une professeure des universités canadienne. Elle a été rectrice de l'Université Laurentienne de 2002 à 2008 ainsi que de l'Université Concordia d' à [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1948 à Paris, en France, Judith Woodsworth grandit à Winnipeg, au Manitoba (Canada)[1],[2]. Elle complète un baccalauréat en arts en français et philosophie à l'Université McGill, une licence en Lettres à l'université de Strasbourg et un doctorat en littérature française à l'Université McGill.

Elle enseigne au département d'études françaises de l'Université Concordia de 1980 à 1997. Lors de cette période, elle devient vice-doyenne à la Faculty of Arts and Science. En 1997, elle devient vice-rectrice à l'Université Mount Saint Vincent[3],[4].

En 1999, elle devient officier de l'Ordre de la Pléiade pour son travail de promotion de la langue française ainsi que des échanges interculturels.

De 2002 à , elle est rectrice de l'Université Laurentienne, à Sudbury (Ontario)[1].

Le , l'Université Concordia annonce que Woodsworth a été choisie comme nouvelle rectrice et qu'elle entrera en fonction en août[5]

Départ et controverse[modifier | modifier le code]

Le , l'Université Concordia annonce que Judith Woodsworth quitte ses fonctions pour des raisons personnelles[1],[6]. Elle recevra une indemnité de licenciement de 703 500 dollars canadiens[7],[8]. Dans une entrevue donnée à CTV, Woodsworth a parlé d'un congédiement plutôt que d'un départ volontaire[9],[8].

Le , le réseau TVA affirme que la compagnie de télécommunications Bell Canada aurait payé, à Woodsworth et son conjoint, un voyage aux Jeux olympiques de Vancouver qui aurait coûté jusqu'à 30 000 dollars. Le réseau précise que sept mois plus tard, Bell obtenait un contrat de 900 000 dollars de la part de l'Université Concordia. L'université affirme que le contrat a été accordé après une analyse rigoureuse et que Woodsworth n'a joué aucun rôle dans l'attribution de ce dernier[10],[11].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Gwenaëlle Reyt, « La rectrice de Concordia tire sa révérence », Le Devoir, .
  2. Marie Allard, « Judith Woodsworth: éponger le déficit », sur cyberpresse.ca, La Presse, .
  3. « Judith Woodsworth -Rectrice et vice-chancelière - Université Concordia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cerclecanadien-montreal.ca, Le Cercle canadien, .
  4. « Biographie de Judith Woodsworth ».
  5. (en) Tanya Churchmuch, « Judith Woodsworth named new Concordia President and Vice-Chancellor », sur newswire.ca, CNW, .
  6. (en) Fiona Downey, « Judith Woodsworth steps down as President and Vice-Chancellor of Concordia University », sur newswire.ca, CNW, .
  7. (en) Peggy Curran, « Abrupt exit for Concordia president Woodsworth », The Gazette, .
  8. a et b Kathleen Lévesque, « L'Université Concordia dans le collimateur de Québec », Le Devoir, .
  9. (en) CTV Montreal, « Woodsworth refutes Concordia's explanation of her departure », CTV, .
  10. « Rectrice de l'Université Concordia - Voyage aux JO aux frais de Bell », TVA, via Le Journal de Montréal, Québecor Média, .
  11. Kathleen Lévesque, « Concordia tente de calmer le jeu », Le Devoir, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]