Juan Carlos Cáceres

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Juan Carlos Cáceres
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Périgny, France
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
musicien, peintre, professeur de l'histoire de l'art.
Mouvement
jazz, tango

Juan Carlos Cáceres est un artiste multidisciplinaire argentin né le à Buenos Aires et mort le à Périgny (France) [1]. Peintre et professeur d'histoire de l'art, Cáceres est surtout connu en tant que musicien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Juan Carlos Cáceres étudie aux Beaux-Arts[2].

Musique[modifier | modifier le code]

Juan Carlos Cáceres pratique le piano et le trombone depuis les années 1960. Il s'établit à Paris en et se consacre à la musique[2],[3]. Dans les années 1970, le pianiste fonde et dirige les ensembles instrumentaux Malon et Gotan[3]. Il fonde Tangofon en 1992. Son 1er album Solo est édité en 1993 par Celluloïd[4]. Son album Murga Argentina fait partie des premières références éditées par Mañana, le label discographique fondé par Eduardo Makaroff[2].

Le premier disque que Juan Carlos Cáceres fera en France sera enregistré et produit par Philips au studio des Dames Augustines à Paris. Il sortira sous le nom de Malon Rébellion avec une charge de cavaliers amérindiens contre l'envahisseur espagnol.

Autres activités[modifier | modifier le code]

Son livre Tango negro paraît en 2010[5],[6]. En 2013, le cinéaste angolais Dom Pedro lui consacre un documentaire intitulé Tango Negro, les origines africaines du tango[2].

La peinture fut sa première passion [7]. Son travail comme artiste-peintre a été reconnu et exposé dans plusieurs pays[8]. "....(il) est plus qu’un illustrateur. Voici un peintre visionnaire avec une palette extrêmement forte et coloriée." [9]

Style musical[modifier | modifier le code]

Juan Carlos Cáceres dit vouloir « rendre à l'Afrique sa place légitime dans la culture argentine » et montrer son influence dans des genres musicaux comme le tango, la milonga, le candombe et la murga[2],[3].

Ouvrage[modifier | modifier le code]

Discographie partielle[modifier | modifier le code]

Solo[modifier | modifier le code]

  • 1969 : Malon Rébellion (Philips)
  • 1993 : Solo (Celluloïd)
  • 1995 : Sudacas (Celluloïd)
  • 1997 : Intimo (Celluloïd)
  • 1998 : Tango Negro (Celluloïd)
  • 2000 : Tocá Tangó (Celluloïd)
  • 2005 : Murga Argentina (Mañana)
  • 2007 : Utopia (Mañana)
  • 2011 : Noche de carnaval (Mañana)

Tango Negro Trio[modifier | modifier le code]

  • 2003 : Tango Negro Trio (Felmay)
  • 2006 : Tango Que me Hiciste Mal (Felmay)
  • 2008 : La Vuelta del Malon (Felmay)
  • 2011 : No me Rompes las Bolas (Felmay)

Tangofon Trio[modifier | modifier le code]

  • 2009 : Tangofon Trio (CNR Discos S.R.L)


Artiste invité[modifier | modifier le code]

  • 2001 : Terez Moncalm, Macadam Tango (Justin Time Records)
  • 2010 : David Marcos, Poesía (Maproductions)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Par Le 14 avril 2015 à 07h00, « L'émouvant adieu à Juan-Carlos Caceres », sur leparisien.fr, (consulté le )
  2. a b c d et e Patrick Labesse, « Le musicien argentin Juan Carlos Caceres est mort », Le Monde,
  3. a b et c Bouziane Daoudi, « Cáceres tangue entre Afrique et Argentine », Libération,
  4. « Juan Carlos Caceres, 78 ans - Chanteur, pianiste », France Inter,
  5. (es) Karina Micheletto, « El más reo de los exquisitos », Página/12,
  6. (es) Gustavo Varela, « La historia no contada de las raíces negras del tango », Clarín,
  7. François-Xavier Gomez, « Juan Carlos Caceres referme son piano », sur Libération (consulté le )
  8. « Juan Carlos CACERES (1936) Prix aux enchères, cote - Acheter et vendre avec Artprice », sur Artprice.com (consulté le )
  9. « JUAN CARLOS CÁCERES- Schilderijen-Peintures », sur Spectable (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]