Joy Sorman

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Joy Sorman
Joy Sorman lors du forum « Animal ? » organisé par France Culture le 13 janvier 2018
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Joy Sorman, née à Paris le , est une femme de lettres française, également chroniqueuse de télévision et animatrice radio.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Joy Sorman est la fille de l'écrivain et essayiste Guy Sorman[1],[2],[3] et Marie-Dominique Deniau.

Formation et débuts[modifier | modifier le code]

Après l'obtention du Capes en philosophie en 1997, elle devient professeure de philosophie dans un lycée de Montbéliard avant de renoncer à enseigner cette discipline dans le système scolaire[1].

Écriture et médias[modifier | modifier le code]

En 2005, elle écrit son premier roman, paru chez Gallimard. Ce manifeste pour un « féminisme viril », intitulé Boys, Boys, Boys rencontre un succès de librairie avec 10 000 exemplaires vendus[1] et reçoit le prix de Flore de la même année.

En , elle publie son deuxième livre, Du bruit, consacré au groupe de rap Suprême NTM[2]. En octobre 2007 sort 14 Femmes, pour un féminisme pragmatique, écrit en collaboration avec Gaëlle Bantegnie, Yamina Benahmed Daho et Stéphanie Vincent.

Joy Sorman collabore à des médias audiovisuels (Ça balance à Paris sur Paris Première, la Matinale de Canal+ et sur France Inter[3]). Durant l'été 2010, elle anime quotidiennement, sur France Inter, une émission intitulée La jeunesse, tu l'aimes ou tu la quittes[4].

Son livre, La Peau de l'ours, est le récit d'une créature mi-ours mi-homme. À la fois conte fantastique et philosophique, il fait partie de la sélection au prix Goncourt en 2014.

En , elle rejoint le site d'information Mediapart pour y animer, le temps d'une saison, en compagnie de Joseph Confavreux, l'émission Contrechamp destinée à traiter des thématiques concernant « les conditions de production et les processus de création de ce qui nous est donné à lire, voir ou entendre »[5].

En 2021, elle signe À la folie chez Flammarion[6]. Chez le même éditeur sort, en janvier 2024, Le Témoin, un roman écrit après avoir suivi pendant un an, une fois par semaine, les audiences du palais de Justice de Paris Porte de Clichy.

Décoration[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Joy Sorman incarnée » par Cécile Daumas dans Libération du 25 octobre 2012.
  2. a et b « Du bruit, de Joy Sorman » dans Le Nouvel Observateur du 1er octobre 2007.
  3. a et b Joy Sorman sur le site de France Inter.
  4. « Sur France Inter cet été : La jeunesse, tu l'aimes ou tu la quittes », sur hellocoton, (consulté le ).
  5. Joseph Confavreux et Joy Sorman, « Contrechamp : une politique pour le livre », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  6. Sylvie Tanette, « La parole de qui dérange », Les Inrocks, no 1313,‎ , p. 64.
  7. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2013 », communiqué du Ministère de la culture, le 5 mars 2013.
  8. « Joy Sorman, écrivaine : "Le tribunal est une lutte des classes mise à nu" », France Culture, Les Midis de Culture, le .
  9. « Le prix de Flore à Joy Sorman » dans Le Nouvel Observateur du 8 novembre 2005.
  10. « Joy Sorman lauréate du prix Georges Brassens » sur livreshebdo.fr le 3 octobre 2012.
  11. « Joy Sorman lauréate du prix "Liste Goncourt : le choix polonais" 2012 » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) sur le site de l'Institut français en Pologne.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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