José María Guelbenzu

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José María Guelbenzu
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (80 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université complutense de Madrid (jusqu'en )
Institut catholique d'administration et de gestion des affaires (en)
Collège de Chamartín (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
El País (depuis )
Alfaguara (-)
Taurus (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix de la critique espagnole (en) ()
Prix Torrente Ballester ()
Prix de la Critique de Madrid (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

José María Guelbenzu, né le à Madrid est un écrivain espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guelbenzu naquit en 1944 dans une famille bourgeoise dans le Nord de l’Espagne. Après avoir étudié dans un collège de Jésuites et suivi des études de droit de 1962 à 1964 à Madrid, il intégra les rangs de la Démocratie chrétienne opposée au Franquisme et se consacra ensuite à la littérature. Il fut à la fois auteur, critique et éditeur. De 1965 à 1969, il participa à la collaboration de plusieurs revues en particulier Cuadernos para el Diálogo (une revue fondamentale qui se référait à la pensée progressiste espagnole de l’époque), d’abord en tant que coordinateur, puis comme chef de production. Son premier recueil de poésie Espectros, la casa antigua fut publié en 1969.

De 1970 à 1978, il fut successivement directeur des relations publiques et directeur commercial aux éditions Taurus. En 1982, il devient directeur des éditions Alfaguara et dirigea parallèlement ces deux éditions jusqu’en 1988. Depuis 1986, il collabore en tant que critique à la revue Revista de libros. À partir de 1988, il décide de ne consacrer son temps qu’à sa tâche d’écrivain, et collabore dans le supplément culturel Babiela de El País et depuis l’année 2000, il intervient dans la revue Leer en tant que lecteur critique de romans. Au cours des années 1990, il fut également Président du conseil d’administration et Directeur d’études de l’École des Lettres de Madrid où il a donné des cours au même titre que Juan José Millás.

Considéré comme un des rénovateurs de la littérature contemporaine depuis la fin des années soixante par la critique espagnole, ses œuvres dont l’écriture à la fois symbolique et hermétique bouleverse les habitudes du lecteur, restent assez méconnues du grand public.

Prix[modifier | modifier le code]

Bibliographie et source[modifier | modifier le code]

  • Lydie Royer, José Maria Guelbenzu : un rénovateur de l'écriture du roman espagnol contemporain, Publibook, 2008.