José Mange

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2014 à 01:28 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
José Mange
Description de cette image, également commentée ci-après
José Mange.
Naissance
Toulon (France)
Décès (à 68 ans)
Toulon (France)
Nationalité Française
Profession

Joseph Julien Casimir Mange dit José Mange, né le et mort le à Toulon, est un peintre paysagiste et un poète félibre français.

Biographie

  • 1886 Obtention du baccalauréat.
  • 1892 Avec Maurras, Mange fonde l'Escolo Parisienco (l'École parisienne), soit un cercle qui se présente comme une société de jeunes félibres libérés de leurs ainés.
  • 1894 Déménagement au 5, rue Monge et avec Denis Valvérane partagent un atelier dans les combles de l'hôtel de Lauzun.
  • 1894-1897 Expose au Salon des Artistes indépendants.
  • 1900 Retour à Toulon, il s'installe au 2, rue Marchand et continue d'envoyer des œuvres à Paris aux salons et galeries.
  • 1902 Participe au premier Salon des Amis des Arts (place de la Liberté à Toulon). Il expose en même temps que son maître Cézanne. Mécontent de la place réservée au tableau de son maître, Mange retire son tableau.
  • 1903-1909 Participe aux expositions annuelles des Amis des Arts de Toulon.
  • 1905 Ses parents lui achètent l'atelier photographique Gerby (Toulon).
  • 1907 Décès de son père
  • 1915 Décès de sa mère
  • 1916 Le 31 août, il épouse à Toulon Marguerite, Marie-Louise Santinacci (née à Le Perreux, Seine, le ) qu'il surnomme Guyte.
  • 1917 Il abandonne l'atelier photographique et s'installe au Quatre Chemin des Routes puis au quai du Parti où il occupe un grand atelier.
  • 1920 Déménage rue du Mûrier (Toulon) et loue deux ateliers dont un au 25, rue Magnaque. Cet atelier était au-dessous de celui de Marius Echevin qui disait de lui :"Le peintre José Mange, mon voisin fervent de Renoir ouvre mes yeux à l'impressionnisme. Il s'entoure progressivement d'un petit groupe de peintres amis Olive-Tamari, Friesz, Mintchine, Baboulène, Sabatier, Segal, Échevin. En juin, il publie un pamphlet poétique intitulé « Oh Palamède ! » dans l'hebdomadaire toulonnais Je dis tout.
  • 1923 Il expose à la galerie Saint-Pierre à Lyon et à la Société des Amis des Arts de Hyères.
  • 1923-1924 Participe aux expositions annuelles des Amis des Arts de Toulon.
  • 1925-1930 Il expose au Salon des Artistes indépendants.
  • 1930 Léon Vérane parlait de lui en ces termes "José Mange, je veux tout de même vous le présenter. Imaginez Mistral ou Buffalo Bill, sur les soixante ans, la taille est haute, légèrement voûtée, le visage souriant avec la royale qui le prolonge ; sous le feutre à larges bords, les yeux sont doux, indulgents, avec je ne sais quoi de juvénile, d’insouciant, qui séduit au premier contact".
  • 1928 Lors d'une exposition à la salle Apollo (boulevard de Strasbourg), il est remarqué par Bruno Bassano avec Bianchieri, Chardeyron, Meurise, Latapie, Salvado, Saint-Paul et Segal.
  • 1929 Voyage à Paris et réalise à Blanc-Mesnil des aquarelles et des huiles des rues et de l'église.
  • 1931 à partir de cette date José Mange et Guyte deviennent les amis de Georges Bernanos et ce dernier écrit sur La Grande Peur des biens-pensants, le livre qu'il lui offre cette dédicace « Au cher peintre José Mange avec toute l'affectueuse admiration de son ami Georges Bernanos ».
  • 1933 II fréquente la communauté d'artistes et d'écrivains qui séjournent à Toulon (expositions à la Galerie Bassano avec Willy Eisenschitz,Pierre Deval et Simon Segal).
  • 1934 Autre dédicace de son ami Georges Bernanos sur son livre Jeanne relapse et sainte : « À José Mange qui vit noblement et pauvrement dans un monde sans noblesse ni pauvreté, gentil'homme provençal parmi les mocos » [1]"

Collections publiques

Expositions

Après la rétrospective organisée en 1961 par la Société des amis de l'art vivant, José Mange a fait l'objet d'une exposition majeure au musée d'Art de Toulon du 5 juillet au 3 novembre 2003. « Le musée d’Art, riche en peinture provençale, rend en cet été 2003, un hommage mérité à celui qui fut une figure marquante de la vie artistique toulonnaise au début du siècle dernier. », déclara Hubert Falco[2]

« José Mange apparaît aux yeux des Toulonnais comme un peintre original, un « personnage » qui par sa physionomie, proche de Frédéric Mistral, sa peinture puissante et colorée que l'on reconnaît instantanément, ses idées politiques, a marqué la vie artistique locale entre 1900 et 1930. »[3]

Bibliographie

  • Galerie Poyet Trois Peintres de la Provence José Mange Chénard-Huché Louis Lucas 15 mai 1923 Lyon
  • Toulon de Léon Vérane (Ed. Géhess) extraits de Toulon sur mer commandé par Jean-Louis Vaudoyer pour sa collection Portrait de la France publié à Paris chez Émile-Paul en 1930.
  • Choix de Poèmes José Mange Ed Facettes 1935 (introduction Léon Vérane)
  • Rétrospective José Mange, premier salon de l'Art Vivant Toulon 1941
  • Dictionnaire des Peintres et Sculpteurs provencaux 1880-1950Fondation Paul Ricard Ed. Bendor
  • Exposition Rétrospective du Peintre José Mange organisé par La Société des "Amis de l'Art Vivant" au musée de Toulon 6 janvier 1961 avec une présentation de Philippe Chabaneix
  • Hommage à José MANGE Poésies & Peintures XXIe Biennale de peinture 6 juillet 1985 Le Revest-les-Eaux
  • La Provence des Peintres par Philipe Cros, Éd. Plume Flammarion 2000
  • Christian Puech, Vivre et mourir pour la Provence, José Mange, peintre, poète et félibre,
  • José Mange 1866-1935 par musée d'Art de Toulon, 5 juillet 2003
  • Le Revest les Eaux et son siècle des Lumières (1930-2002) par Les amis du Vieux Revest et du Val d'Ardène, Loisirs et Culture soutenus par l'UFR de Lettres et Sciences Humaines de l'Université du Sud Toulon et Var.
  • André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 9782862764412), p. 301.

Liens externes

Notes et références

  1. mocos signifiait garçons à Toulon
  2. Intervention lors du vernissage de l'exposition de M. Hubert Falco, secrétaire d’État aux Personnes âgées, maire de Toulon le vendredi 4 juillet 2003 au musée de Toulon.
  3. Extrait de la préface par Brigitte Gaillard, conservateur du musée de Toulon dans le catalogue de l'exposition consacrée à José Mange du 5 juillet au 3 novembre 2003 au musée d'Art de Toulon.