Joseph-Félix Bouchor

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 janvier 2015 à 01:16 et modifiée en dernier par Orel'jan (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Joseph-Félix Bouchor
l'artiste peintre
Naissance
Décès
(à 84 ans)
Paris, Drapeau de la France France
Sépulture
Nationalité
Activité
Formation
Fratrie
Distinction

Joseph-Félix Bouchor, né à Paris le 15 septembre 1853 et mort dans la même ville le 27 octobre 1937, était un peintre français.

Biographie

Joseph-Félix Bouchor : Autoportrait de Joseph-Félix Bouchor en peintre de l'armée (Musée du Noyonnais)

Joseph-Félix Bouchor fut élève à l'école des Beaux-Arts de Paris, et exposa en 1878 au Salon des artistes français. De 1886 à 1901, il demeure à Freneuse. Il fut médaillé aux Expositions universelles de 1889 et 1900. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1910, puis officier en 1921. Pendant la Première Guerre mondiale, trop âgé pour partir au front et dégagé de toutes obligations militaires, il est missionné par le musée de l'Armée pour rapporter des vues des champs de bataille[1]. Il est l’auteur des premières œuvres de la guerre entrées au musée de l’Armée, relatives à l’arrivée aux Invalides des premiers emblèmes pris à l’ennemi, en octobre 1914. Il gagne ensuite la région de Reims avec la première mission du musée, en décembre, en compagnie de François Flameng et Henry Jacquier, puis on le retrouve près de Verdun et de Nancy. Début janvier 1915, il est en Argonne, puis dans le sud de l’Alsace, repasse en Argonne, puis y revient en mai-juin, avant de repartir pour l’Alsace en juillet. Fin octobre-début novembre, il est en Artois et en Belgique. En 1917, il est à Verdun, entre juin et septembre. Nombre de ses œuvres de la guerre sont reproduites dans les ouvrages qu’il a publiés, seul[2], et en collaboration avec le capitaine Delvert[3]. Il effectue après la guerre un long voyage en Égypte, en Algérie et au Maroc et se rapprocha des peintres orientalistes. Il illustrera ainsi plusieurs livres, dont Le Maroc des frères Tharaud et Marrakech dans les palmes d'André Chevrillon.

Des collections de ses peintures sont conservées au musée du Noyonnais à Noyon (peintures orientalistes) et au musée de Vannes (peintures consacrées à la Bretagne), léguées par le peintre à ces villes en 1936, ainsi qu'à la mairie de Freneuse (oeuvres normandes). Une de ses peintures marocaines est conservée au musée d'Orsay. Plusieurs œuvres relatives à la Première Guerre mondiale sont conservées au musée national de la Coopération franco-américaine à Blérancourt, France, ainsi que seize tableaux au musée de l'Armée à Paris[4].

Le Musée d'Elbeuf lui consacrera une exposition rétrospective durant l'été 2015.

Liste de ses œuvres

Parade militaire à Paris

La liste ci-dessous est incomplète :

Modèle:Message galerie

Références

  1. Frédéric Lacaille, « Les missions de peintres du musée de l’Armée pendant la Première Guerre mondiale », annexe 1, dans Cahiers d’études et de recherches du musée de l’Armée, n°1, 1998, p. 13-53.
  2. Joseph-Félix Bouchor, Souvenirs de la Grande Guerre (1914-1915), Paris, s.d. [vers 1916]
  3. capitaine Delvert et Joseph-Félix Bouchor, Verdun, Paris, 1920
  4. Dons de l'artiste en 1914, 1920, 1923 et don de James NB Hill en 1961

Bibliographie

  • Lionel Dumarche et Killian Penven, Bouchor, le peintre de Freneuse, Point de vues, , 60 p. (ISBN 978-2-915548-82-2)

Liens externes