José Moscardó

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José Moscardó
Fonctions
Procurador aux Cortes franquistes
4e législature des Cortes franquistes (d)
-
Procurador aux Cortes franquistes
5e législature des Cortes franquistes (d)
-
José Antonio Elola-Olaso (d)
Procurador aux Cortes franquistes
3e législature des Cortes franquistes (d)
-
Capitán General de la II Región Militar (d)
-
Ricardo Rada Peral (d)
Procurador aux Cortes franquistes
2e législature des Cortes franquistes (d)
-
Chef de la Caserne militaire de Franco (d)
-
Pablo Martín Alonso (en)
Procurador aux Cortes franquistes
1re législature des Cortes franquistes (d)
-
Capitán general de la Cuarta Región Militar (d)
-
Président du Comité olympique espagnol
-
August Pi i Sunyer (d)
José Antonio Elola-Olaso (d)
Chef de la Caserne militaire de Franco (d)
-
nouveau fonction (d)
Commandant en chef
Corps d'armée d'Aragon (d)
-
Titre de noblesse
Comté de Alcazar Tolède (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
José Moscardó ItuarteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Rue Ayala (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Enfant
Miguel Moscardó (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conseil national de FET et des JONS (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinctions
signature de José Moscardó
Signature

José Moscardó Ituarte, né à Madrid le et mort dans cette même ville le , est un militaire espagnol, connu pour sa défense de l'Alcazar de Tolède assiégé en 1936, au début de la guerre d'Espagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

José Moscardó commence ses études à l'Académie d'infanterie de Tolède en 1896.

José Moscardó participe aux guerres coloniales que mène l'Espagne aux Philippines (1897 et 1898) et au Maroc, et atteint le grade de colonel. En avril 1931, à la suite de la réforme militaire de Manuel Azaña, il est rétrogradé au rang de lieutenant-colonel, avant de se voir réintégré dans son grade en 1934, après la victoire de la droite aux élections législatives de 1933. En 1936, au déclenchement de la guerre civile, il commande l'Académie militaire d'Infanterie, de Cavalerie et d'Intendance de Tolède.

Il rejoint le camp des rebelles et soutient le soulèvement du 18 juillet 1936, et prend le commandement de l'Alcazar, encerclé par les troupes républicaines. Le siège dure deux mois, aux termes desquels les troupes de Franco entrent dans Tolède et délivrent les assiégés. La résistance de Moscardó est exploitée par la propagande franquiste.

Après la fin de la Guerre civile, il est nommé à la tête de la Maison militaire du nouveau chef d'État. Capitaine général de Catalogne de 1943 à 1945, il reçoit en 1948 le titre de Comte de l'Alcazar de Tolède, et est fait Grand d'Espagne. Il est également président du Comité olympique espagnol de 1941 à sa mort. Il est promu post mortem capitaine général de l'armée en 1956.

Famille[modifier | modifier le code]

Marié en 1906, José Moscardó eut cinq fils. L'un d'entre eux, Luis, a été fusillé par les Républicains un mois après que son père eut refusé d'abandonner l'Alcazar. Ayant Luis au téléphone, le colonel Moscardo lui recommanda de « s'en remettre à Dieu si le cas devait se présenter et de crier fort « Vive l'Espagne ! » »[1] Cet épisode, contesté à tort mais de bonne foi par le journaliste Herbert Matthews[2], a été confirmé par l'historien Hugh Thomas[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Georges Imann-Gigandet, « L'épopée de l'Alcazar », Historia, no 22 (hors-série),‎ , p. 100.
  2. Bartolomé Bennassar, Franco, Paris, Perrin, , 409 p. (ISBN 978-2-262-01025-6), p. 107
  3. Hugh Thomas (trad. de l'anglais par Jacques Braousse, Lucien Hess et Christian Bounay), La guerre d'Espagne, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1026 p. (ISBN 978-2-221-04844-3, OCLC 932522641), p. 254 et p. 804.

Article connexe[modifier | modifier le code]