José Daras

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José Daras
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Fonctions
Député de la Chambre des représentants de Belgique
Sénateur belge
Biographie
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NamurVoir et modifier les données sur Wikidata
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Parti politique

José Daras, né le à Malonne, est un homme politique belge. Membre fondateur d'Ecolo, il a notamment été sénateur (1991-1999, 2007-2010) et, de 1999 à 2004, vice-président et ministre des Transports, de la Mobilité et de l'Énergie du Gouvernement wallon. Il est, depuis 2004, président d'Etopia.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Malonne le , José Daras est diplômé de l'institut Saint-Berthuin de cette commune en 1967[1]. Il poursuit ensuite ses études à l'Université de Liège, dont il sort licencié en sciences géographiques et agrégé de l'enseignement secondaire en 1971[1],[2]. Pendant dix ans, il est professeur de géographie et de sciences sociales dans l'enseignement secondaire technique, à l'Athénée royal de Vottem, dans la banlieue de Liège[1],[3]. Durant cette période, il obtient, toujours à l'université de Liège, une Licence spéciale pays en développement[3],[2].

En 1976, il participe à la création de la section belge des Amis de la Terre[1], où il côtoie d'autres futurs militants d'Ecolo[3]. Il est candidat aux élections législatives de 1978 sur la liste Wallonie-écologie, puis aux européennes sur la liste « Europe écologie »[3]. En 1980, il participe à la fondation d'Ecolo, dont il est l'un des rédacteurs des statuts[1]. L'année suivante, il est, avec Olivier Deleuze, l'un des deux premiers députés de ce parti à la Chambre des représentants, à l'occasion des élections législatives de 1981[4]. Il siège également au Conseil régional wallon à partir de cette date[1]. De 1986 à 1989, il est président du groupe Ecolo-Agalev à la Chambre[2].

Aux élections législatives de 1991, il mène la liste sénatoriales Ecolo à Liège[3], et fait ainsi son entrée au Sénat[2]. Il y mène les négociations entre la majorité socialiste-sociale chrétienne et Ecolo, débouchant sur le soutien de son parti à la réforme institutionnelle de 1993[1].

En , le roi Albert II, sur proposition du Premier ministre Jean-Luc Dehaene, le nomme Ministre d'État. Il est ainsi, avec la Flamande Magda Aelvoet, l'un des deux premiers écologistes à recevoir ce titre honorifique[5]. Quatre mois plus tard, il mène à nouveau la liste Ecolo à Liège lors des élections régionales. Il est l'un des 75 premiers élus du nouveau Parlement de Wallonie[1]. Également membre du Conseil de la Communauté française, il est l'un des dix sénateurs désignés par cette dernière pour la législature 1995-1999[2],[1].

En 1999, à la suite du succès d'Ecolo aux élections régionales lors desquelles il n'est pas candidat, José Daras devient vice-premier ministre et ministre des Transports, de la Mobilité et de l’Énergie du gouvernement wallon (gouvernements Di Rupo I de 1999 à 2000, puis Van Cauwenberghe I de 2000 à 2004)[1].

Après l'échec du parti aux élections de 2004, José Daras n'exerce plus de mandat gouvernemental ni électoral. Il devient en revanche président d'Etopia, centre d'études lié à Ecolo, auparavant nommé Centre d'Étude et de Formation en Écologie (CEFE) dont il a été administrateur de 1993 à 1998[1].

À l'occasion des élections fédérales de 2007, il fait son retour au Sénat, au sein du collège francophone. Il y préside le groupe Ecolo-Groen durant cette législature (2007-2010)[1]. Au cours de ce mandat, il est vice-président de la commission d'enquête parlementaire sur le « Fortisgate »[1]. Durant les années 2010 à 2014, il ne figure plus en position éligible sur les listes Ecolo[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

L’amélioration de la mobilité des personnes à mobilité réduite est une de ses priorités, durant son mandat de ministre, il a entre autres permis l'équipement de nombreux bus avec des rampes rétractables. Le respect du protocole de Kyōto en est une autre. Il dépose le une proposition de loi relative à l'amiante et aux composés de l'amiante (document législatif 1-522/1).

Lors de la crise politique de l'été 2007, José Daras a fait partie des ministres d'État consultés officiellement par le roi Albert II au château du Belvédère pour sortir de la crise.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n « Connaître la Wallonie-José Daras » (consulté le )
  2. a b c d et e « José Daras - Ecolo », sur senate.be
  3. a b c d et e Luc Delfosse, « Ces hommes et ces femmes politiques qui montent, qui montent (VII) José Daras, qui voit les verts au pouvoir », Le Soir,‎ (lire en ligne)
  4. Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Éditions de l'université de Bruxelles, , 3e éd. (1re éd. 2009), 438 p. (ISBN 978-2-8004-1521-5), p. 237
  5. Pierre Bouillon, « Le Roi nomme onze nouveaux ministres d'État », Le Soir,‎ (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • José Daras, Jos Geysels, Henri Simons et Mieke Vogels, Le grand chantier. Réflexions d'écologistes, Luc Pire, , 144 p.