Jorge Siles Salinas

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Jorge Siles Salinas
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
La PazVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Fratrie
Conjoint
María Eugenia del Valle de Siles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Jorge Siles Salinas, né le à La Paz et mort le dans la même ville, est un historien, écrivain, universitaire et diplomate bolivien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît alors que son père, Hernando Siles Reyes, est président de la Bolivie (1926-1930). Après la chute de celui-ci, la famille vit en exil au Pérou[1].

Famille[modifier | modifier le code]

Outre son père, Hernando Siles, deux de ses frères ont été présidents de la Bolivie: Hernán Siles Zuazo à deux reprises (1956-1960 et 1982-1985) et Luis Adolfo Siles Salinas (1969).

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Jorge Siles Salinas étudie à La Paz et en Espagne. En 1951, il termine ses études d'avocat à l'Universidad Mayor de San Andrés (La Paz) et commence à enseigner. Ses positions politiques en faveur de la Falange Socialista Boliviana, un mouvement nationaliste et socialiste, il est contraint à l'exil au Salvador et au Chili, enseignant à l'Université catholique de Valparaíso et à l'Université catholique du Chili.

De retour en Bolivie en 1960, il enseigne à l'Université catholique bolivienne et à l'Universidad Mayor de San Andrés, où il occupe également le poste de recteur entre 1973 et 1975.

Politique et diplomatie[modifier | modifier le code]

De 1966 à 1969, il est sénateur pour le département de Chuquisaca. De 1976 à 1979, il est ambassadeur auprès du Vatican, puis en Uruguay de 1988 à 1990. En 1986, il est nommé consul général à Santiago de Chile, avec la mission d'élaborer un règlement de la querelle entre les deux pays à propos de l'accès de la Bolivie à l'océan. En 1987, il propose une solution consistant à octroyer à la Bolivie un couloir à la frontière Chili-Pérou, en échange d'un accès du Chili aux eaux de l'Altiplano. Sa proposition est rejetée catégoriquement par le Chili[2],[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La aventura y el orden (1955)
  • Lecciones de una Revolución (1956)
  • La literatura boliviana de la Guerra del Chaco (1969)
  • Ante la historia (1969)
  • La Universidad y el bien común (1972)
  • Algo permanece en el tiempo (1973)
  • Guía de La Paz (1974)
  • Bolivia (1981)
  • La Independencia de Bolivia (1992)
  • Guía de la ciudad de Nuestra Señora de La Paz (1999)
  • Roma-Cristianismo-Historia. Ensayos (2002)
  • Política y Espíritu. Ensayos (2004)
  • Historia de la Independencia de Bolivia (2009)
  • Sí, el mar: la negociación boliviano-chilena de 1986-1987 (2012)

Références[modifier | modifier le code]