John Henrik Clarke

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
John Henrik Clarke
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
John Henry Clark
Nationalité
Formation
Activité
Historien, essayiste
Conjoint
Sybil Williams Clarke
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Historiographie de l’Afrique noire
Maître
Arturo Alfonso Schomburg
Œuvres principales
A New Approach to African History, African People in World History

John Henrik Clarke, né John Henry Clark, né le à Union Springs dans l'état de l’Alabama, et mort le à New York, est un écrivain, professeur, historien panafricaniste américain, pionnier dans la création des Africana studies (en) dans le monde universitaire au début des années 1960.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

John Henrik Clarke est le fils de John, un fermier et de Willie Ella (Mays) Clarke, une blanchisseuse[1]. Sa mère décède quand il a sept ans[2]. En 1933, après ses études secondaires il emménage à New York, où il est il suit des études de façon intermittente à l'université de New York, à l'Université Columbia, au Hunter College et à la New School of Social Research sans finaliser ses études par un diplôme. Il découvre les artistes et auteurs du mouvement de la Renaissance de Harlem, c'est ainsi qu'il rencontre une des figures de ce mouvement Arturo Alfonso Schomburg[3] qui devient son mentor et l'introduit au sein de divers cercles littéraires comme le Harlem History Club (en) et le Harlem Writers’ Workshop qui deviendra la Harlem Writers Guild (en)[4],[5]. Arturo A. Schomburg l'initie à l'histoire des Afro-Américains et des Noirs-Africains[6],[5],[7].

Carrière[modifier | modifier le code]

Il est professeur d'histoire africaine et en 1969 président et fondateur du département des études noires et portoricaines (Department of Black and Puerto Rican Studies) du Hunter College[8], établissement universitaire rattaché à l'université de la ville de New York.

Il occupe la chaire Carter G. Woodson au Centre de recherche et d'études africaine de l'université Cornell[9],[10].

En 1968, avec le Comité électoral noir de l'African Studies Association (en), Clarke fonde l'African Heritage Studies Association.

Clarke documenta l'histoire et les contributions du peuple africain et de la diaspora, créant de la même une perspective afrocentriste. En 1974, avec Amy Jacques Garvey, militante jamaïcaine de l'égalité des droits, il publie Marcus Garvey and the vision of Africa.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1960, il épouse Eugenia Evans. Plus tard, le couple divorce après avoir donné naissance à deux enfants Nzingha Marie Clarke et Sonni Kojo Clarke[1].

Le , il épouse Sybil Williams, une militante de la NAACP[11].

John Henrik Clarke décède le jeudi des suites d'un infarctus au St. Luke's-Roosevelt Hospital Center à l'âge de 83 ans[12],[13].

John Henrik Clarke repose au Green Acres Cemetery de Columbus, dans le comté de Muscogee, en Géorgie[14].

Archives[modifier | modifier le code]

Les archives de John Henrik Clarke sont déposées et consultables à la Bibliothèque de publique de New York[15].

Œuvres (sélection)[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Black titan : W.E.B. DuBois, Beacon Press, , 333 p. (ISBN 978-0-8070-5447-5),
  • (en-US) Marcus Garvey and the Vision of Africa, Vintage, 1 janvier 1974, rééd. 12 mars 1974, 496 p. (ISBN 978-0-394-71888-0),
  • (en-US) Rebellion in rhyme : the early poetry of John Henrik Clarke., Africa World Press, , 98 p. (ISBN 978-0-86543-231-4),
  • (en-US) co-rédigé avec Michael Bradley, Iceman Inheritance, Kayode Publications, , 229 p. (ISBN 978-1-879831-00-1),
  • (en-US) Malcolm X : The Man and His Times, Africa Research and Publications, , 360 p. (ISBN 978-0-86543-201-7),
  • (en-US) Africans at the Crossroads : African World Revolution, Africa Research and Publications, , 450 p. (ISBN 978-0-86543-271-0),
  • (en-US) Christopher Columbus and the Afrikan Holocaust : Slavery and the Rise of European Capitalism, Eworld, 1992, rééd 2000, 131 p. (ISBN 978-1-886433-18-2),
  • (en-US) Black American Short Stories : A Century of the Best, Hill and Wang, , 448 p. (ISBN 978-0-374-52354-1),
  • (en-US) African People in World History, Black Classic Press, , 92 p. (ISBN 978-0-933121-77-5, lire en ligne),
  • (en-US) Who Betrayed the African World Revolution? : And Other Speeches, Third World Press, , 223 p. (ISBN 978-0-88378-136-4),
  • (en-US) Harlem, USA, A & B Publishers Group, , 388 p. (ISBN 978-1-881316-48-0),
  • (en-US) My Life in Search of Africa, Third World Press, 1994, rééd. 1999, 106 p. (ISBN 978-0-88378-178-4).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en-US) « John Henrik Clarke | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  2. (en-US) W. Gabriel Selassie I, « John Henrik Clarke (1915-1998) », (consulté le ).
  3. (en-US) « Arthur Schomburg and the Harlem Renaissance », sur amsterdamnews.com (consulté le ).
  4. (en) « Harlem Writers Guild | American organization », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  5. a et b (en-US) « John Henrik Clarke - The pioneer who made Africana Studies prominent in Academia », sur Black History 365 (consulté le ).
  6. (en-US) « Arturo Alfonso Schomburg: The oiginal "Father of Black History" (Inspired Dr. John Henrik Clarke to research black history at 17 yrs. of age) », sur Originalpeople.org, (consulté le ).
  7. (en-US) Ricky Riley, « 10 Facts You May Not Know About John Henrik Clarke », sur Atlanta Black Star, (consulté le ).
  8. « Dr. John Henrik Clarke — Hunter College », sur www.hunter.cuny.edu (consulté le ).
  9. (en-US) Eric Kofi Acree, « LibGuides: John Henrik Clarke Bibliography: Home », sur guides.library.cornell.edu (consulté le ).
  10. (en-US) « John Henrik Clarke – John Henrik Clarke Africana Library » (consulté le ).
  11. (en-US) « Obituary: Sybil Williams-Clarke, widow of historian/educator Dr. John Henrik Clarke, 95 », sur The Philadelphia Sunday Sun, (consulté le ).
  12. (en-US) Robert Mcg Thomas Jr, « John Henrik Clarke, Black Studies Advocate, Dies at 83 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  13. (en) Ezekiel Gebissa, « OBIT: John Henrik Clarke », H-Africa,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en-US) « Dr John Henrik “GOD” Clarke », sur Find a Grave.
  15. (en-US) « archives.nypl.org -- John Henrik Clarke papers », sur archives.nypl.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Richard Newman, « John Henrik Clarke », Transition, No. 77,‎ , p. 4-8 (lire en ligne),
  • (en-US) Robert L. Harris, Jr., « Dr. John Henrik Clarke, 1915-1998 », The Journal of Negro History, Vol. 83, No. 4,‎ , p. 311-312 (lire en ligne),

Essais[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Ahati N. N. Toure, John Henrik Clarke and the Power of Africana History : africalogical quest for decolonization and sovereignty, Trenton, NJ, Africa World Press, , 368 p. (ISBN 978-1-59221-627-7),
  • (en-US) Barbara Eleanor Adams, John Henrik Clarke-Master Teache, EWorld Inc, , 180 p. (ISBN 978-1-61759-012-2),
  • (en-US) Maurice Miles Martinez, The Real Wakandas of Africa : Dr. John Henrik Clarke vs. Herman Cain, Independently published, , 387 p. (ISBN 978-1-0714-4755-0),

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • (en-US) « Dr. John Henrik Clarke », sur Hunter College / Department of Africana and Puerto Rican/Latino Studies