Johann von Ravenstein

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Johann von Ravenstein
Johann von Ravenstein

Naissance
Strehlen
Décès (à 73 ans)
Duisbourg
Origine Allemand
Allégeance  Empire allemand
 République de Weimar
 Troisième Reich
Arme Deutsches Reichsheer
Reichswehr
Wehrmacht, Heer
Grade Generalleutnant
Années de service 1909 – 1945
Commandement 21e Panzerdivision
Conflits Première Guerre mondiale,
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Pour le Mérite
Croix de chevalier de la croix de fer

Johann « Hans » Theodor von Ravenstein ( à Strehlen - à Duisbourg) est un Generalleutnant allemand dans la Heer au sein de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.

Il a été récipiendaire de la Pour le Mérite et de la croix de chevalier de la croix de fer. Ces décorations sont attribuées pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès, pendant la Première Guerre mondiale et pendant la Seconde Guerre mondiale respectivement.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Johann Theodor von Ravenstein est né à Strehlen dans une famille de militaires. Son père est le major prussien Johann Friedrich August von Ravenstein (né le 16 septembre 1863 à Berlin et mort le 28 décembre 1905 dans la même ville), qui s'est marié le 26 octobre 1886 à Kummelwitz avec Margarete von Maltzan baronne zu Wartenberg und Penzlin.

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1909, Ravenstein rejoint le 7e régiment de grenadiers à Liegnitz. Il est transféré rapidement vers le 155e régiment d'infanterie à Ostrowo, et est promu au grade de Leutnant.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Ravenstein entre dans la Première Guerre mondiale comme officier adjoint de bataillon et voit l'action considérable sur le Front de l'Ouest, en participant aux batailles de Verdun, la Somme, et l'offensive de Champagne. En 1916, il reçoit la croix de chevalier de l'ordre royal de Hohenzollern. Au total, il sera blessé trois fois. Dans l'offensive de printemps 1918, Ravenstein commande le 1er bataillon du 37e régiment de fusiliers. Le , son bataillon traverse la ligne adverse à Soissons. Après avoir traversé le célèbre Chemin des Dames, il réussit, avec 10 soldats, à capturer le pont intact sur l'Aisne à Bourg. La troupe sous son commandement a fait 1 500 prisonniers et capturé 32 canons. Pour cette action, Ravenstein reçu le Pour le Mérite.

Le , il quitte l'armée et entre à l'université, où il étudie la science politique. Plus tard, il devient électricien dans une entreprise située à Duisbourg et travaille dans l'administration municipale. En 1934, il rejoint l'armée en tant que major attaché au 2e bataillon du 60e régiment d'infanterie. Le , il est promu Oberstleutnant (lieutenant-colonel) et le Oberst (colonel).

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Ravenstein participe à la campagne polonaise (1939) et française (1940), durant laquelle il reçoit la croix de chevalier de la croix de fer. Après l'invasion de la Grèce en , il est promu Generalmajor.
Du au , il commande la 21. Panzer-Division dans l'Afrika Korps. Le , il est promu Generalleutnant. Il est le 2IC de Rommel dans le désert. Il est fait prisonnier le au Point 175 (en) par des soldats néo-zélandais (ces Néo-Zélandais deviendront eux-mêmes prisonniers le même jour)[1].

Il a d'abord passé un certain temps dans le camp de prisonniers de guerre de Pietermaritzburg dans la province du Natal, dans l'Union d'Afrique du Sud avant d'être transféré au Canada. là-bas, il reste prisonnier de guerre de 1942 à 1947, d'abord à Bowmanville, en Ontario, puis à Grande Ligne au Québec, puis à Farnham.
Il est transféré sur l'île dans la ferme Camp spécial no 11, à Bridgend, au Pays de Galles, en et est rapatrié en Allemagne en .

Johann von Ravenstein décède le à Duisbourg à l'âge de 74 ans.

Promotions[modifier | modifier le code]

Leutnant
Oberleutnant
Hauptmann
Charakter als Major
Major
Oberstleutnant
Oberst
Generalmajor
Generalleutnant

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Citations
Source

Bibliographie
  • (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
  • (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Iéna, Allemagne : Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
Liens externes