Johann Augustus Eberhard
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Johann August Eberhard (né le à Halberstadt et mort le à Berlin) est un philosophe et théologien protestant allemand du XVIIIe et du début du XIXe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
Johann August Eberhard fut d’abord pasteur d’une petite paroisse près de Berlin. S’étant aliéné ses coreligionnaires par des écrits qu’ils regardaient comme peu orthodoxes, il quitta le ministère et accepta une chaire de philosophie à l’université de Halle. Il avait adopté les doctrines de Gottfried Wilhelm Leibniz.
Œuvres[modifier | modifier le code]
On a de lui :
- Nouvelle Apologie de Socrate, 1776-78, où il examine la doctrine reçue sur le salut des Païens ;
- Théorie des facultés de penser et de sentir, mémoire couronné, 1776 ;
- Morale de la Raison, 1781 ;
- Théorie des Belles-Lettres, 1783 ;
- Histoire de la philosophie, 1787 ;
- Dictionnaire des synonymes allemands, 1795-1802 ;
- Esprit du christianisme primitif, 1807 ;
- quelques écrits polémiques dans lesquels il combat Immanuel Kant et Johann Gottlieb Fichte.
Eberhard était membre de l’Académie de Berlin.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (de) Arthur Richter, « Eberhard, Johann August », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 5, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 569-571
- (de) Lüder Gäbe, « Eberhard, Johann August », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 4, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 240 (original numérisé).
- Hans-Joachim Kertscher (de), Ernst Stöckmann (dir.), Ein Antipode Kants? Johann August Eberhard im Spannungsfeld von spätaufklärerischer Philosophie und Theologie (Hallesche Beiträge zur Europäischen Aufklärung), Berlin, de Gruyter, 2012
Liens externes[modifier | modifier le code]
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