Johan Bouman

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Jan Bouman
Naissance
Amsterdam
Décès (à 70 ans)
Berlin
Nationalité Hollandaise
Pays de résidence Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas - Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Diplôme
Maître-charpentier de marine
Profession
Architecte naval, architecte
Activité principale
Autres activités
Cathédrale Sainte-Edwige de Berlin
Porte de Berlin
Hôtel de ville de Potsdam
Château de Schönhausen
Sanssouci
Formation
Charpentier de marine
Ascendants
Charpentier Michiel Bouman Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Conjoint
Anna Johanna van Lohuijsen
Maria Louisa Elisabeth Donner, second mariage en 1772
Descendants
Georg Friedrich Boumann, capitaine de l’artillerie, architecte[1].
Famille
Famille de charpentiers de marine

Jan Bouman (né le [2] à Amsterdam et mort le [3] à Berlin) fut d’abord charpentier de marine, puis architecte naval aux Pays-Bas, (Provinces-Unies), avant de devenir architecte urbaniste au service du roi de Prusse à Potsdam et à Berlin. C’est la partie prussienne de sa vie qui le fera passer à la postérité puisqu’il signe des bâtiments célèbres comme l’université Humboldt de Berlin, l’Église française de Potsdam ou le quartier hollandais de Potsdam devenu une vitrine touristique de la capitale brandebourgeoise. Bouman représente le baroque tardif marqué par sa sobriété et son austérité si caractéristique. Il réalisa souvent les projets de Knobelsdorff. Il existe à Potsdam la Maison Jan Bouman (de)[N 1] dans le quartier hollandais qui fait office de musée consacré à l'architecte hollandais. En 2006, on y a fêté les « 300 ans Jan Bouman » avec une exposition spéciale consacrée à l’homme et à ses travaux.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sa première activité sur les chantiers navals des Provinces-Unies[modifier | modifier le code]

Gravure représentant le chantier naval d’Oostenburg - Amsterdam

Jan Bouman était le fils du charpentier Michiel Bouman. Il suivit les traces de son père en suivant une formation de maître-charpentier[N 2] qui l’autorisait à bâtir des maisons de manière autonome. En 1732, il épousa Anna Johanna van Lohuijsen à Amsterdam.

Outils du charpentier de navire.

Au XVIIe siècle, la République des sept Provinces-Unies était considérée dans toute l’Europe comme la nation de la construction navale par excellence[4]. La plupart des royaumes du continent achetaient et commandaient leurs navires de guerre à des arsenaux et chantiers navals néerlandais[5] comme la France ou la Suède. Le souverain français envoya trois délégations en Hollande pour observer l’organisation des arsenaux et acquérir les techniques de construction navale développées par les architectes navals et les maîtres-charpentiers de navire néerlandais[6]. Ils revinrent en France avec un nouveau savoir-faire à faire fructifier, notamment en créant une École de la Marine en 1741[N 3]. Le tsar Pierre le Grand visita les Provinces-Unies après son séjour en Angleterre, l’autre nation spécialiste[N 4] de la marine en Europe, à la fin du XVIIe siècle. Son but était d’en apprendre davantage sur la construction navale[N 5] et recruter des charpentiers de navire[4].

Les offres d’emploi proposées par les rois et souverains européens aux artisans hollandais étaient par conséquent monnaie courante à cette époque, créant ainsi une certaine mobilité dans cette catégorie professionnelle. Ce fut le cas de Hendrik Hybertszoon († ) pour la construction du Vasa en Suède ou les artisans hollandais à Saint-Pétersbourg. Johan Bouman appartient donc à ces spécialistes des métiers de la construction navale recrutés par des monarques, à la différence près que celui-ci ne fera pas des bateaux, mais des maisons civiles et de monuments dans le cadre de l’extension dite baroque de Potsdam et plus particulièrement du quartier hollandais. De prime abord, l’observateur contemporain peut être quelque peu désorienté par le fait qu’un constructeur de navire passe sans aucune formation complémentaire des navires à l’architecture urbaine sachant que les points communs entre les deux disciplines ne sont pas vraiment apparents de nos jours.

Les centres principaux de la construction navale aux Pays-Bas étaient[4] :

Alors que les chantiers navals des amirautés et ceux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales ressemblaient davantage à des sites fortifiés (Middelburg, Rotterdam, Delfshaven, Amsterdam, Hoorn, Enkhuizen et Harlingen) qui disposaient de leurs propres règlements et règles de sécurité, tous les autres chantiers navals appartenaient à des architectes navals privés, donc des petites structures[4].

Les métiers[6] que l’on rencontrait à cette époque dans les chantiers navals européens étaient les suivants :

  • architecte naval ou constructeur de vaisseaux ;
  • charpentier de marine[N 6] ou encore charpentier de navires[N 7] ;
  • maître-voilier ;
  • maître-mâteur ;
  • maître-sculpteur ;
  • maître-calfat ou calefeutrier ;
  • cadenier (fabriquant chaînes et ferronnerie pour navires) ;
  • cordier ;
  • boulinier (cordier pour halage).

Le commerce du bois et les scieries étaient en étroite collaboration avec les chantiers navals. Des grandes quantités de bois provenaient d’Allemagne, de Norvège, des Pays baltes ou du massif des Vosges en France pour alimenter les centres de construction navale néerlandais[N 8]. Elles étaient acheminées par bateau ou par flottage. Les architectes navals étaient par voie de conséquence des négociants de bois et propriétaires de ces scieries[4]. Leurs compétences professionnelles ne s’arrêtaient pas aux seules techniques de construction de navire ; de par leurs fonctions multitâches, ils acquirent des savoir-faire susceptibles d’être investis dans tous les domaines nécessitant le sens de l’organisation, du négoce et du management. Ce sont les compétences recherchées par le roi de Prusse pour construire un quartier d’esprit hollandais.

Johan Bouman représente le profil et le parcours professionnel d’un maître-charpentier néerlandais comme il en a existé beaucoup. C’est uniquement grâce à la proposition du roi de Prusse que son destin a soudainement changé et qu’il devint architecte pour une cour royale. Il travailla d’abord auprès de son père comme apprenti constructeur de barques et chalands (schuitmakersknecht), puis il devint charpentier de navire[7]. Il prit à la suite de son père la direction d’un arsenal particulier et fit ensuite l’acquisition de son propre chantier naval à Veenwouden ; la prochaine étape de sa carrière fut de devenir maître-charpentier dans son propre arsenal[7].

Quartier hollandais à Potsdam

Sa reconversion en architecte-urbaniste en Prusse[modifier | modifier le code]

Châtelain et maître d’ouvrage à Potsdam[modifier | modifier le code]

Porte de Berlin à Potsdam, 1928

Jan Boumann quitte les Provinces-Unies en 1732[8] pour la réalisation d’un quartier au cachet hollandais souhaité par le roi Frédéric-Guillaume II de Prusse et mise en œuvre par son héritier Frédéric II de Prusse. La néerlandophilie était à la mode au XVIIIe siècle en Prusse. Afin d’attirer les artisans hollandais très attachés à leur patrie, les souverains prussiens pensaient pouvoir les amadouer en reproduisant un paysage hollandais avec maisons à pignon frontal rappelant soit les maisons alignées le long de canaux, soit les maisons des quartiers-jardins (« hofjes »).

Jan Bouman arrive avec son frère Dirck (1713-1776), lui-même charpentier. Leur frère Abraham (1709 - vers 1741) les rejoint en 1735 à Potsdam où il travaillera comme orfèvre. De nombreux artisans du quartier hollandais ne resteront pas une fois le travail fini. Les Bouman feront exception car une bonne partie de la fratrie restera et finira ses jours à Potsdam. Leurs enfants fonderont des familles avec des locaux aux diverses fonctions au sein de la cour royale.

Contrairement aux artisans hollandais ou d’autres nations qui résidaient dans le quartier hollandais spécialement bâti pour eux, Jan Bouman n’y vécut pas. En sa qualité de châtelain[8] (Schlosskastellan[9]), il logeait au château de Potsdam.

Il attendra longtemps avant d’obtenir une promotion dans la hiérarchie très jalousée des architectes gravitant autour du roi de Prusse. Les relations amicales qui régnaient entre Jan Bouman et Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff se sont tendues[10] car, selon le premier, le second recevait toujours les commandes les plus prestigieuses. Bouman n’était que le maître d’œuvre ou architecte en second de la cour (« Hofbaumeister »). À ce titre, il devait réaliser les travaux lancé par Knobelsdorff, comme d’ailleurs Andreas Krüger, également « Hofbaumeister »[10].

Bâtiment central de l'université Humboldt à Berlin

Oberbaudirektor à Berlin[modifier | modifier le code]

À partir de 1748, Bouman est nommé directeur en chef des travaux de construction[8] mis en œuvre par le « Baucomtoir »[11] (bureau d’architectes) de Potsdam. Il poursuit ses travaux à Potsdam et gère en même temps les chantiers à Berlin. En 1752, il conçoit et fait construire à Potsdam la « porte de Berlin ». Dans la foulée, il conduit les travaux de la Friedrichskirche dans le quartier des tisserands et dirige la construction du vieil hôtel de ville de Potsdam.

À Berlin, il bâtit une nouvelle cathédrale en lieu et place de l’ancien édifice sur l’île de la Spree[12]. Il conçoit et dirige les travaux du Palais du Prince Henri, qui deviendra le bâtiment principal de l’université Humboldt de Berlin sur la célèbre avenue Unter den Linden. Tout proche de l'université se trouve également le bâtiment de l'Académie des arts (« Akademiengebäude »), bâtiment à usages multiples, construit sous le prince-électeur Frédéric de Brandebourg par l'architecte Rehring en 1690. Il avait une forme rectangulaire allongée et entourait deux cours intérieures. À la suite d'un incendie qui ravagea une partie du bâtiment, le roi de Prusse Frédéric II confia à Jan Bouman la tâche de rénover complètement la façade du bâtiment côté Unter den Linden[13].

En 1755, le roi le nomme « Oberbaudirektor[14] » chargé des travaux à Berlin et Potsdam. Il déménagea à Berlin pour s’acquitter de cette tâche. Frédéric II lui demanda de construire des façades représentatives et imposantes[15] aussi bien pour les nouveaux palais que pour les maisons et bâtiments richement décorés. L’exemple de la façade du palais Prince Henri (1748-56) à Berlin illustre bien cette tendance souhaitée par le monarque : on observe les pilastres et la proéminence de colonnes classiques.

L’église française de Potsdam a été initialement dessinée par Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff, mais les travaux eurent finalement lieu sous la direction[16] de Boumann car Knobelsdorff est tombé malade.

En 1763, il réalise l’extension du château Schönhausen, la résidence d’été de la reine. Sa dernière commande fut celle de construire la cathédrale Sainte-Edwige de Berlin qu’il paracheva entre 1770 et 1773 sur les plans de Jean-Laurent Legeay.

Les travaux de la Cathédrale Sainte-Edwige de Berlin, la seule église catholique de Berlin à cette époque, sont arrêtés en 1747 par manque d’argent[17]. Ils sont repris en 1771 sur la base des plans et esquisses du roi lui-même qui s’est inspiré de la Maria Rotonda ou Panthéon à Rome. C’est Jan Bouman qui achève l’édifice en 1773, consacré la même année par l’évêque von Ermeland[17]. Contrairement au Panthéon romain, elle n’est pas éclairée par le haut de la coupole, mais par six fenêtres latérales. Le portail composé de colonnes ioniennes fut financé par le cardinal Quirini. C’est pourquoi l'on peut lire sur le fronton de l’église, au-dessus du portail, la devise suivante : « Fridireci regis clementiae monumentum Hedwigi A.M. Quirinus S.R.E. card. Suo aere perfecit »[17].

Le chantier de la Bibliothèque royale est démarré le et la première pierre posée le [14]. Il fallut enfoncer 1200 pieux en 20 semaines. Comme l’Oberbaudirektor a 69 ans, l’exécution et la direction des travaux seront assurées par son fils aîné Georg Friedrich Boumann, alors âgé de 38 ans[14],[N 9], capitaine de l’artillerie et architecte[14]. Georg Friedrich Bouman travaillera sous la responsabilité de collègues et successeurs de son père, Unger et Langhans[2].

Jan Boumann meurt en 1776 à Berlin. Il est inhumé dans une chapelle latérale de l’église paroissiale de Berlin.

Ses travaux[modifier | modifier le code]

Soit il en est l’auteur, soit il supervise les travaux ou prend le relais de projets lancés par des confrères comme Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff, soit en collaboration avec d’autres architectes bien implantés dans les deux résidences royales prussiennes :

Les réalisations de l’architecte Bouman sont nombreuses[18] à Potsdam et à Berlin où il finira sa vie :

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au 72e sommet franco-allemand à Potsdam, M. Jacques Chirac, président de la République et M. Gerhard Schröder, chancelier allemand, saluent les photographes à une fenêtre de la Maison Jan Bouman, le 30 novembre 1998 : voir.
  2. On peut lire une description de la formation de charpentier de navire en Europe du Nord qui ne restait pas toujours à terre, mais avait des fonctions de concierge et réparateur sur les navires en mer, charpentier de marine (de).
  3. Service culturel du Musée de la Marine, La construction navale en bois aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, (lire en ligne) : Document utilisé pour la rédaction de l’article

    « Ayant remarqué dans mes différentes tournées que la plupart des constructeurs travaillaient au hasard et sans principe, et que faute d’être suffisamment instruits ils manquaient beaucoup de vaisseaux, je proposai au Ministre en 1741, l’établissement d’une Petite Ecole de la Marine à Paris [aux Tuileries] où on leur enseignait les mathématiques, la physique et la manière de calculer leurs plans de vaisseaux pour connaître avant la construction les bonnes ou mauvaises qualités des vaisseaux qu’ils se proposaient de construire. »

    — Henri Louis Duhamel du Monceau, Création d'une école de construction navale, 1741

    .
  4. Service culturel du Musée de la Marine, La construction navale en bois aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, (lire en ligne) : Document utilisé pour la rédaction de l’article

    « En passant à Quimpercorantin, j’ai retiré du collège des Jésuites, un des enfants du sieur Hubac, âgé de 15 ans et l’ai remis entre les mains de son père pour en faire un bon maître-charpentier au lieu d’un juge de village. C’est un petit garçon qui a une physionomie fort bonne et fort spirituelle. Je lui ai promis que quand il aurait été un an auprès de son père pour apprendre le bois et les commencements de sa profession, que le Roi l’entretiendrait quelque temps à Paris pour y apprendre à dessiner, Sa Majesté lui ferait encore la grâce de le faire voyager en Hollande et en Angleterre, pour le rendre fort habile. »

    — Martine Acerra, thèse d'histoire, Rochefort et la construction navale française (1661-1815), Paris 4, 1992.

  5. Ce fut également le cas en France où on envoya des jeunes apprentis en Angleterre ou en Hollande pour apprendre la langue et les techniques :Service culturel du Musée de la Marine, La construction navale en bois aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, (lire en ligne) : Document utilisé pour la rédaction de l’article

    « Son unique soin devant être d’acquérir les connaissances propres à former un habile constructeur, il s’appliquera d’abord et pendant quelques mois à apprendre la langue du pays, il s’instruira ensuite des principes que les Anglais suivent la coupe de leurs vaisseaux, il tâchera d’avoir des mémoires ou des cartes générales des proportions de chaque rang et ordre ; lorsqu’il y sera parvenu, il en dressera des plans dans lesquels il distinguera par des lignes de différentes couleurs les changements qu’il y aura entre les gabarits anglais et ceux de France, avec des observations particulières sur lesquels elles sont fondées ; s’il peut avoir des plans des vaisseaux anglais qui sont le plus en réputation, il ne manquera pas d’en apporter et il n’omettra rien pour approfondir l’art et les principes de construction des Anglais parce que c’est le principal objet de sa destination. »

    — Henri Louis Duhamel du Monceau, Création d'une école de construction navale1741

  6. Cette formation existe encore de nos jours avec un CAP de charpentier de marine ou 2 ans de brevet professionnel par apprentissage.
  7. Voir le site vieuxmetiers.org, ou également charpentier de nés ou nefs.
  8. Le long de la Zaan, dans le pays de Rotterdam, Amsterdam et Dordrecht.
  9. F. W. Thieme, 60 ans, et F. L. Meyer, 28 ans, furent les contremaîtres de père et fils Bouman pour ce chantier.
  10. Il est l'auteur de la Porte de Brandebourg et du Deutsches Nationaltheater sur le Gendarmenmarkt.
  11. Il réalisa la Maison des Francs-Maçons en 1712, ou la Fonderie des Canons
  12. Nering a réalisé le Palais de l’Académie des Sciences en 1690 et l’Arsenal
  13. Unger, élève de Carl von Gontard, a (entre autres) transformé l’ancienne orangerie du palais de Sanssouci en les Neue Kammern (de) (1771-1775).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Boumann, Georg Friedrich 1737-1812; Unger, Georg Christian 1743-1812; Kötteritzsch, Werner. 1774. Alte Königliche Bibliothek; View of Bebelplatz (east) façade, from southeast, ca. 1981. Art, Architecture and Engineering Library. [Art, Architecture and Engineering Library WORLDCATID].
  2. a b c d et e (de) Andreas Klimt et Mathias Wündisch, Thieme-Becker-Vollmer Gesamtregister: Register zum Allgemeinen Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart und zum Allgemeinen Lexikon der bildenden Künstler des XX. Jahrhunderts. Länder, vol. 1, K.G. Saur, , 800 p. (ISBN 9783598236402), p. 160 – Référence ThB 4 : 452 dans la liste des artistes sous Johan Bouman – 1706
  3. [Fiche J. Bouman du Rijksbureau v. Kunsthistorische Dokumentatie]
  4. a b c d et e (nl) Jaap Bruijn (Professeur émérite Université de Leyde), « Scheepsbouw in zeventiende-eeuws Nederland », Werfkroniek, Helystad, De winkel op de Bataviawerf, vol. 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (de) Michel Mollat du Jourdin, Europa und das Meer [« L'Europe et la mer »], C. H. Beck, coll. « Europa bauen », , 320 p. (ISBN 9783406367267, lire en ligne).
  6. a et b Service culturel du Musée de la Marine, La construction navale en bois aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris, (lire en ligne).
  7. a et b (nl) « Johan Bouman », sur Biografisch Portaal van Nederland.
  8. a b et c (de) Rita Unfer Lukoschik, Italienerinnen und Italiener am Hofe Friedrichs II, 1740-1786, Duncker & Humblot, , 397 p., p. 115
  9. (de) Bauverwaltung („Castellan Boumann und vorbemeldte Contrahenten Jameck, Heller und Martin“), « Ministerium der Öffentlichen Arbeiten . Finanzministerium. Preußen », Zentralblatt der Bauverwaltung, vol. 38,‎ , p. 298
  10. a et b Stiftung Mitteldeutscher Kulturrat, « Gedenktage », Mitteldeutsches Jahrbuch für Kultur und Geschichte, Böhlau Verlag, vol. 6,‎ , p. 189
  11. a et b (de) Christiane Petri, Potsdam und Umgebung: Sinnbild von Preußens Glanz und Gloria, DuMont Reiseverlag, , 286 p. (ISBN 3770166108, lire en ligne), p. 58.
  12. (de) Johann Daniel Friedrich Rumpf (de), Berlin und Potsdam: eine Beschreibung aller Merkwürdigkeiten dieser Städte und ihrer Umgebungen, vol. 1, (lire en ligne), p. 177-183.
  13. Rumpf 1823, p. 436-438 sur Google Livres.
  14. a b c et d (de) Verein für die Geschichte Berlins, « Der Bär von Berlin », Jahrbuch d. Vereins für die Geschichte Berlins, Verein für die Geschichte Berlins, no 55,‎ , p. 47
  15. (de) Verein für sächsische Landesgeschichte, « Schloss Hubertusburg: Werte einer sächsischen Residenz », Saxonia, t. 3,‎ , p. 29
  16. (nl) A.J. van der Aa, Biographisch Woordenboek van den Nederlanden, vol. 2, Haarlem, J. J. Brederode, , p. 1083-1084
  17. a b et c Rumpf 1823, p. 184 sur Google Livres.
  18. (nl) Université de Gand, Beschryving van de koninglyke Pruissische residentien Berlin en Potsdam : Cabinetten von Particulieren, Abraham Blussé en Zoon, , p. 367.
  19. a b c d e f et g Charles Lucas, « Essai d'un catalogue alphabétique des architectes belges et hollandais, 3e article (Boschere-Buyck) », Revue générale de l'architecture et des travaux publics, Berlin, vol. 30,‎ , p. 88-92 (lire en ligne), p. 89 : Bouman (Johannes).
  20. (es) Francisco Xavier Eugenio de Santa Cruz y Espejo, Œuvre éducative, Fundacion Biblioteca Ayacuch, , 551 p. (lire en ligne), p. 455.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Johann Daniel Friedrich Rumpf, Berlin und Potsdam : Eine vollständige Darstellung der merkwürdigsten Gegenstände, vol. 2, Berlin, Oehmigke, , 4e éd., 424 p. (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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