Joaquim Reig

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Joaquim Reig
Fonctions
Député aux Cortes républicaines
IIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Barcelona (capital) (d)
-
Conseiller municipal de Valence
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique
Membre de
Académie royale de jurisprudence et de législation de Valence (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Joaquim Reig i Rodríguez, né à Valence en 1896 et mort à Madrid en 1989, est un homme politique et entrepreneur du Pays valencien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Diplômé de droit en 1916, il est membre du corps juridique militaire de 1919 à 1925. Il est également membre de Joventut Valencianista en 1918, l'un des fondateurs de l'Union valencianiste régionale avec Ignasi Villalonga i Villalba et jusqu'en 1924 directeur du journal La Correspondencia de Valencia, organe du parti. Avec Villalonga, ils fondent également El Camí en 1932.

À la proclamation de la Seconde République espagnole, il est conseiller de la municipalité de Valence de 1931 à 1934 et fait partie de la minorité valencianiste et de la commission en faveur d'un statut d'autonomie pour la région à la municipalité de Valence. Une fois le parti dissous, il est élu député pour la Lliga Catalana aux élections générales de 1933[1] grâce à ses bonnes relations avec Francesc Cambó. Il tente de refonder son ancien parti et est chef du Centre d'Actuació Valencianista en 1933 et fonde Unió Valencianista en 1936. Il est également directeur du Centre de Cultura Valenciana en 1932, mais est très critiqué par les hommes politiques valencianistes en rapport avec le traitement apporté à la Loi des contrats de culture (Llei de Contractes de Conreu)[1].

À l'éclatement de la guerre civile espagnole, il atteint le grade de commandant, puis s'enfuit à Paris, où il collabore avec Joan Estelrich i Artigues au Bureau d'information espagnole, chargé de la propagande en faveur du nouveau régime dirigé par le général Franco et créé par Cambó. Après la guerre, il est directeur de la Banque de Valence, vice-président de la Banque centrale et membre du conseil d'administration de diverses importantes entreprises industrielles ou de travaux publics.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Concepte doctrinal del valencianisme (1932)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ca) Arnau Gonzàlez i Vilalta, Valencianistes a Catalunya : Actuació Valencianista d'Esquerra (1932-1937), Catarroja, Afers, , 1re éd., 48 p. (ISBN 978-84-95916-81-5), p. 39-41

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ca) Alfons Cucó, El valencianisme polític : 1874-1936, Valence, Garbí, , 1re éd., 472 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]