Joaquín Albarrán

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Joaquín Albarrán
Portrait de Joaquín Albarrán
Biographie
Naissance
Sagua La Grande
Décès et
Paris
Nationalité Cubaine, française et espagnole
Thématique
Profession Médecin, urologue (d) et chirurgienVoir et modifier les données sur Wikidata

Joaquín Maria Albarrán Y Dominguez, Sagua La GrandeParis (à 51 ans), est un chirurgien français d'origine cubaine, professeur à la faculté de médecine de Paris ; il est l’un des pionniers de la chirurgie urologique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joaquin Albarran est né à Sagua La Grande, dans la Province de Villa Clara à Cuba alors sous domination espagnole, le . Son père, d’origine espagnole, était venu exercer la médecine dans cette ville où il avait épousé une jeune fille du pays. Il mène sa scolarité jusqu’à l’âge de neuf ans à La Havane et son père le dirige de bonne heure vers la médecine, comme son frère ainé. Orphelin très tôt, il est envoyé en Espagne chez le Dr Fabregas (son parrain et tuteur) afin de poursuivre ses études médicales à Barcelone. Très précoce, il est bachelier à l'âge de quatorze ans. Il est inscrit à l'ordre des médecins de la ville l'âge de dix-sept ans et présente une première thèse en 1878, à Madrid. Trop jeune pour exercer, il se rend à Paris pour compléter sa formation.

Il se laisse tout d’abord emporter par le tumulte de la vie parisienne, comme le rapporte son condisciple Maurice Heitz-Boyer[1] dans le discours qu’il lui consacra au congrès d’urologie de 1934. Après quelques mois de "vie intense de plaisir" en compagnie du poète Jean Moréas, Albarran se remet au travail. Un hasard heureux lui fait rencontrer Paul Latteux[2], qui enseignait l’histologie : il se passionne alors rapidement pour cette discipline. Il poursuit sa formation avec Malassez[3] dans le laboratoire [4] d'histologie du Collège de France dirigé par Louis-Antoine Ranvier[5]. C’est ce dernier qui le persuade de faire carrière en France. Alors qu’il passe tous ses après-midis au-dessus de son microscope, il se rend le matin chez le docteur Édouard Brissaud à l’Hôtel-Dieu. Sur les conseils de ce maître, il soutient une thèse ayant pour sujet « Les tumeurs des testicules ».

Externe des hôpitaux à vingt trois ans, il est reçu major de l’Internat des hôpitaux de Paris en 1884[6], dans une brillante promotion qui comprenait entre autres Pierre Delbet, Fernand Widal[7], Louis Henri Vaquez[8], Pierre Sebileau[9]

Il fréquente le service d'Ulysse Trélat[10] pour y apprendre la chirurgie, celui de Jacques-Joseph Grancher pour se perfectionner en médecine, en troisième année. Il est l’interne d’Auguste Le Dentu[11] et termine son internat dans le service de Félix Guyon, dont l’influence sera déterminante dans l’orientation médicale d’Albarran. Outre ses activités hospitalières, il trouve le temps d’étudier la bactériologie et assiste Louis Pasteur dans ses travaux. À la fin de son internat, il obtient la médaille d’or[12] et, c’est dans le service de son maître Félix Guyon qu’il passe son année supplémentaire. Il décide alors de s'orienter vers la pratique de l’urologie ; il vouera toute sa vie une admiration sans bornes pour son maître.

Alors qu’une épidémie de choléra frappe le sud de l’Espagne, la faculté de médecine de Paris décide d’envoyer une mission d’assistance et c’est Joaquim Albarran qui est choisi comme adjoint à Paul Brouardel et à Albert Charrin, sans doute parce qu’il maîtrisait la langue, mais aussi en raison de ses connaissances approfondies en bactériologie[13].

Poursuivant sa carrière, il devient chef de clinique dans le service des maladies urinaires en 1890, professeur agrégé en 1892, deux ans plus tard chirurgien des hôpitaux. Il reste médecin attaché à l’hôpital Necker mais se voit dans l’obligation de s’occuper de chirurgie générale. En 1906, il succède à son maître, Félix Guyon, pour diriger la clinique d'urologie à l'hôpital Necker. Sa clinique conquiert une réputation mondiale et attire de nombreux étudiants de tous pays. Lorsque, le , il prit possession de sa chaire à Necker et inaugura son enseignement, il posait les grandes lignes de ses objectifs, à savoir s’affranchir de la tradition tout en suivant l’exemple de ses prédécesseurs : « C’est suivre l’exemple de nos maîtres que de ne pas les imiter, disait-il ; ils ont acquis de leurs prédécesseurs et nous ont transmis le dépôt sacré des grandes traditions de notre école, à savoir le respect du passé uni à l’indépendance de la critique et de l’audace de la pensée personnelle. »

Alors qu’il est au sommet de la hiérarchie et que ses rêves sont devenus réalités, il doit, en 1908, quitter sa clinique et se reposer quand on découvrit qu’il était atteint de tuberculose. Il ne réapparaît jamais à Necker et il se réfugie tout d’abord en Espagne, au soleil de Malaga. Mais réaliste sur l’évolution de sa maladie et désireux de finir sa vie en France, il se retire définitivement à Arcachon avec sa famille. Il meurt à Paris, le , à l'âge de cinquante-deux ans. Il est enterré au cimetière de Neuilly-sur-Seine.

Sa première épouse, décédée de façon dramatique en quelques heures, d’une hémorragie interne, l’avait laissé veuf avec la charge de deux enfants en bas âge. Il se remarie plus tard et de cette union naissent deux autres enfants. Il est le père du joueur de tennis et de bridge Pierre Albarran et le grand-père du prospectiviste Thierry Gaudin.

Travaux scientifiques[modifier | modifier le code]

Portrait par le photographe Eugène Pirou.

Il est l'auteur de très nombreuses publications scientifiques et plusieurs monographies d'importance dont Les tumeurs de la vessie (deuxième édition en 1892) et Les tumeurs du rein en 1903, Exploration des fonctions rénales en 1905. Le Traité de Médecine opératoire des voies urinaires publié à Paris en 1909 est particulièrement remarqué. L'urologue allemand Leopold Casper (en) (1859-1949) le considérait comme un « trésor », et disait qu'il avait lui-même renoncé à écrire un manuel de chirurgie urinaire, car personne n'aurait pu faire mieux que ce texte d'Albarran.

Albarran est le premier en France à effectuer le cathétérisme de l’uretère qu'il a simplifié en modifiant les instruments de Léopold Casper et de Max Nitze (en) (1848-1906). Il développe une méthode expérimentale de l’exploration de la fonction rénale nommée plus tard « épreuve ou test d'Albarran ». Il améliore la cystoscopie en inventant le levier [dit d'Albarran][14], qui permet une plus grande précision des mouvements du cystoscope pendant le cathétérisme de l’uretère : il est le créateur de l'exploration fonctionnelle rénale[15].

Utilisant les recherches d’Antonin Gosset[16] et de Robert Proust[17] sur l’accès à la prostate par le périnée, Albarran est le premier chirurgien en France, à pratiquer la prostatectomie par voie périnéale. En 1908, il publia une série statistique de plus de cent cas avec une mortalité inférieure à deux pour cent ; les résultats éloignés étaient favorables et la guérison complète dans la totalité des cas. Cette technique a été abandonnée au profit des abords antérieurs ou des voies endoscopiques.

Alors qu'il était encore interne, il décrit en 1888, avec Noël Hallé[18], le Bacillus pyogenes[19], dénommé ultérieurement Bacterium Coli puis Colibacille[20],[21].

En dehors de ces grandes acquisitions, Albarran apporte un éclairage nouveau sur de nombreux sujets ; c’est ainsi qu’il étudie les tumeurs de la vessie, en 1892, au sortir de son internat. Il en établit une nouvelle classification, fondée sur une analyse embryologique. Il publie avec Léon Imbert chez Masson en 1903, un volumineux ouvrage sur les tumeurs du rein[22].

Il fut critiqué et parfois jalousé pour sa carrière fulgurante[23] mais la postérité lui a rendu justice. Une statue est érigée de son vivant sur la place principale de sa ville natale Sagua La Grande ; cette même place et un hôpital de La Havane portent son nom.

Œuvres et publications[modifier | modifier le code]

  • « Clinique des maladies des voies urinaires - Leçon d'ouverture » La Presse médicale, 1906, no 92, p. 733-738, Texte intégral
  • “Trois dossiers de malades” [texte manuscrit], Document en ligne
  • “Cystoscopie - Travaux personnels - 1897” [texte manuscrit], Document en ligne
  • Étude sur le rein des urinaires, G. Steinheil (Paris), 1889, lire en ligne sur Gallica
  • Exposé des travaux de J. Albarran, G. Steinheil (Paris), 1892, Texte intégral
  • Prostatectomie périnéale dans l'hypertrophie de la prostate, communication faite à la cinquième session de l'Association française d'urologie, Paris, 1901, Clermont(Oise) (Paris), 1902, lire en ligne sur Gallica
  • Exploration des fonctions rénales. Etude médico-chirurgicale, Masson (Paris), 1905.
  • Médecine opératoire des voies urinaires : anatomie normale et anatomie pathologique chirurgicale, Masson (Paris), 1909, lire en ligne sur Gallica
En collaboration
  • Les Tumeurs du rein, avec Dr Léon Imbert, Masson (Paris), 1903, lire en ligne sur Gallica
  • Injections épidurales sacrées de sérum et de cocaine dans certains cas d'incontinence d'urine, communication faite à la cinquième session de l'Association française d'urologie, Paris, 1901, avec Fernand Cathelin (1873-1960), Clermont (Oise) (Paris), 1902, lire en ligne sur Gallica
  • Des Infections vésicales. Rapport et discussion , avec Noël Hallé et Legrain, Association française d'urologie (éd. scientifique), 1899, lire en ligne sur Gallica
  • « Une nouvelle bactérie pyogène et son rôle dans l'infection urinaire », avec Noël Hallé, in: Gazette médicale de Paris, t. 5, no 37, 1888, p. 435-438, Texte intégral
  • « De la néphrotomie », avec Félix Guyon, in: Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie, - 1898. - série 3, tome 3, p. 457-462 Texte intégral
  • Rapport sur les essais de vaccination cholérique entrepris en Espagne par M. le Dr Ferran, présenté au ministre du Commerce par MM. P. Brouardel, Charrin et Albarran, Masson (Paris), 1885, lire en ligne sur Gallica
  • Sur la cryoscopie appliquée à l'exploration de la fonction rénale avec Bousquet, Fernand (Dr) et Bernard, Léon (1872-1934), impr. de Daix frères (Clermont (Oise)), 1900, lire en ligne sur Gallica

Éponymie[modifier | modifier le code]

  • cystoscope d'Albarran[24],[25]
  • urétrotome dilatateur d'Albarran
  • étuve thermoformogène d'Albarran[26]
  • écarteur d'Albarran
  • onglet d'Albarran[27]
  • levier d'Albarran
  • aiguille d'Albarran
  • glandes (ou tubules) d'Albarran[28] : glandes de type muqueux siégeant dans le chorion du trigone vésical.
  • loi d'Albarran
  • signe d'Albarran
  • test d'Albarran ou épreuve de la polyurie expérimentale d'Albarran[29] :
  • syndrome d'Albarran-Ormond (ou maladie d'Ormond, ou péri-aortite chronique)[30] : fibrose rétropéritonéale inflammatoire d'origine inconnue, à l'origine d'une obstruction des uretères

Hommages[modifier | modifier le code]

  • L.A. Grey, Statue du Professeur Albarra[31] Texte intégral
  • Le pavillon d'urologie[32] de l'hôpital Cochin, inauguré en 1926, porte encore le nom d'Albarran[33]
  • Maurice Chevassu (« Leçon inaugurale du cours de clinique urologique » - - Paris médical : la semaine du clinicien, 1939, no 11, p. 81-98) :

« Pendant onze ans Albarran va continuer à travailler là [Hôpital Necker] sous l'égide de son maître [Félix Guyon]. Ayant définitivement fait de la France sa patrie d'adoption, il sera agrégé en 1892, chirurgie des hôpitaux en 1894. Il ne quittera plus Necker que lorsque ses fonctions de chirurgien des hôpitaux chef de service l'obligeront, pendant six ans, à assurer ailleurs un service de chirurgie générale, puis de chirurgie infantile. Il y entrera en triomphateur, pour y faire, le , sa première leçon de professeur de Clinique des maladies urinaires. Son maître Guyon, à la retraite, l'a désigné comme son successeur. Il n'a encore que quarante-six ans !
De quelles découvertes Albarran n'eût-il pas enrichi l'Urologie s'il avait pu continuer à la bien servir pendant les vingt-cinq ans pendant lesquels la chaire de clinique des voies urinaires était officiellement placée entre ses mains. Un sort affreux allait l'abattre deux ans à peine après son accession au sommet. Et rien n'est plus cruel, dans l'histoire de la Clinique de Necker, que le spectacle de Guyon vieilli, venant pleurer sur la tombe de son successeur la fin du drame horrible qui interrompait si vite tous les espoirs que la science avait mis en lui.
Qu'aurait pu nous donner encore, en effet, celui qui, avant d'être agrégé, avait déjà écrit Les Tumeurs de la vessie, celui qui s'était acharné à trouver un moyen pratique pour faire pénétrer des sondes dans les uretères, et avait abouti, en 1897, à l'invention du fameux onglet, dont il n'est pas exagéré de dire qu'il a transformé l'urologie.
Albarran ne laisse pas à d'autre[sic] le soin de tirer du catétérisme urétral les conséquences révolutionnaires qu'il entraîne. Pendant huit ans, il accumule document sur document. Mais aussi, quand en 1905, il fait paraître cette Exploration des fonctions rénales qui restera toujours comme une des œuvres les plus savantes de la médecine française, il aura la joie de la terminer par ce cri de victoire : «Un opéré ne doit plus mourir par insuffisance rénale.» Si la néphrectomie est devenue l'opération non meurtrière qui en a assuré le splendide développement, c'est à Albarran qu'elle le doit.
Le triomphe de ses idées n'allait pas sans de rudes combats. il finissait pourtant par imposer le dogme de la néphrectomie précoce dans la tuberculose rénale, cependant qu'il écrivait avec Imbert ce traité des Tumeurs du rein dans lequel Albarran se retrouve tout entier à la fois anatomo-pathologiste, physiologiste, clinicien et thérapeute hors pair. Tout ce que son art comptait de subtil, tout ce que son expérience lui avait démontré vrai, il venait de l'écrire dans son Traité de Médecine opératoire des voies urinaires quand le mal le terrassa. »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Albarran Joaquin » Dictionnaire national des contemporains : contenant les notices des membres de l'Institut de France, du gouvernement et du parlement français, de l'Académie de médecine sous la dir. de C.-E. Curinier, Office général d'éd. de librairie et d'impr. (Paris), 1899-1919, t. 2, p. 108-109, lire en ligne sur Gallica.
  • M. Heitz-Boyer, « Les débuts d'Albarran à Paris », [extraits du discours prononcé par M. Heitz-Boyer à l'ouverture du Congrès d'urologie] Le progrès médical , 1934, no 49, p. 1971-72, Texte intégral.
  • Octave Pasteau, « Nécrologie. Le professeur Joaquin Alberran » Paris médical : la semaine du clinicien, 1912, no 6, p. 233, Texte intégral.
  • « Nécrologie : le professeur Joaquin Albarran », in: Louis Figuier, L'Année scientifique et industrielle, Hachette et Cie (Paris), 1912 (A56), p. 337-338 lire en ligne sur Gallica.
  • « Albarran » [souvenirs de son maître Albarran par M. Cathelin] Le progrès médical, no 46, 1920, partie 2, p. 368 Texte intégral.
  • (de) « Albarran Joaquin » in: Prof. DrJ. Pagel, Biographisches Lexikon hervorragender Ärzte des neunzehnten Jahrhunderts, Berlin, Wien 1901, Sp. 1918, Texte intégral.
  • Fernand Cathelin, Autour de la chirurgie, J.B. Baillière et fils (Paris), 1937.
  • Fernand Cathelin, La vie et l'œuvre d'un grand chirurgien. Le professeur J. Albarran (1860-1912), J. B. Baillière (Paris), 1920, 20 p.
  • Félix Legueu, Joachin Albarran Biographies médicales, Baillière et fils (Paris), 1938.
  • (es) Fresquet José L, Instituto de Historia de la Ciencia y Documentación, CSIC-Universidad de Valencia. 2003. Eponimos médicos Texte intégral.
  • J.Y. Gourdol, Joachin Marie Albarran Y Dominguez (1860-1812) urologue cubain Texte intégral sur le site Medarus.
  • (en) Rowan G. Casey, John A. Thornhill « Joaquin Maria Albarran Y Dominguez: Microbiologist, histologist, and urologist–a lifetime from orphan in Cuba to Nobel nominee » International Journal of Urology 2006;13:1159-61. Texte disponible en ligne.
  • Chatelain C, « Joachin Albarran (1860–1912) » Ann Chir. 2000;125:81–8.
  • Ch. Chatelain, « Albarran et les néphrites microbiennes » Néphrologie 2000;21(4):185-92. Texte disponible.
  • (en) M. Pérez-Albacete, « Joaquín María Albarrán y Domínguez (1860-1912). In the centenary of his death » Actas Urológicas Españolas 2012;36:246-51. Texte disponible.
  • Juan Govea-Peña, Le professeur J. Albarran et son œuvre, Paris, Les éditions Vega, 1933.
  • Raymond G, « Joachim Albarran » Prog Urol. 1991 Jun;1(3):499-502.
  • (es) Daimarelys Ortega Rodríguez, Valores humanos y cubanía del Dr. Joaquín Albarrán, Facultad de Ciencias Médicas Las Tunas, 2008, Texte en ligne.
  • (en) J.P. Bourque, « History of french urology » Can Med Assoc J. 1945;53(6):594–597. Texte intégral.
  • (en) Persky L, « Joaquin Albarran (1860-1912) » Invest Urol. 1968;5(5):519-20.
  • (ru) Pytel' AIa : « [Joaquin Albarrán and his role in the development of urology] » Urol Nefrol (Mosk). 1981;(6):56-61.
  • (es) Pérez-Albacete M, « [Joaquín María Albarrán y Domínguez (1860-1912): in the centenary of his death] » Actas Urol Esp. 2012;36(4):246-51. DOI 10.1016/j.acuro.2011.11.007
  • (es) J Paulís Pagés, M Y Monteros-Valdivieso, Joaquim Albarran : genial artífice de la urología, La Habana, Publicacion del Museo Historico de las Ciencias Medicas "Carlos J. Finlay", 1963.
  • (en) Fernández Arias, Marlene, Joaquín Albarrán. The life and Scientific Passion of a Medical Genius, History Office. European Association of Urology, 2014.
  • (es) Fernández Arias, Marlene, Joaquín Albarrán, vida y pasión científica de un médico genial, Editorial Científico-Técnica, La Habana. Publicación del Instituto Cubano del Libro, 2012, 215 p. (OCLC 857224376)
  • (es) Raoul A García, Joaquin Albarrán; ensayo biográfico, Miami, Fla. Ediciones Universal, 1972.
  • (es) J. Albarran; M S Valencia: Homenaje de Cuba a Joaquín Albarrán, Habana, Comité France-Amérique, [1942].
  • (es) [Anonyme] Cincuentenario de la muerte del Dr. Joaquin. Albarran, La Habana, 1962.
  • (es) Miguel Tallada Buñuel,Vida y obra urológica de Joaquín María Albarrán [Thèse], Madrid : Universidad Complutense de Madrid, 1983.
  • (es) Rosa M Ramos, Albarrán, Habana, Molina, 1947.
  • (es) Alfonso de la Peña, Joaquín Albarrán (1860-1912), [S.l. : s.n., 1960].
  • (es) Pedro Laín Entralgo, Joaquín Albarrán en la historía de la medicina, Madrid : [s.n.], 1961.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. M. Heitz-Boyer (1876-1950) fut professeur agrégé, chirurgien des hôpitaux de Paris, urologue, membre de l’Académie de médecine, président de l’Académie de chirurgie.
  2. Paul Latteux est un élève de Paul Broca auteur d'un Manuel de technique microscopique (plusieurs éditions entre 1877 et 1887) - voir : L'Union médicale : journal des intérêts scientifiques et pratiques, moraux et professionnels du corps médical,N°45, 1888, Extrait
  3. Louis-Charles Malassez (1842-1909) est histologiste au Collège de France
  4. Ranvier L., Malassez, Darier J., Vignal W., Suchard : «Laboratoire d'histologie du Collège de France». In: Rapport sur l'École pratique des hautes études, 1886-1887. 1886. pp. 98-101.Texte intégral
  5. L. Ranvier (1835-1922) Élève de Claude Bernard, Professeur au Collège de France, Directeur du laboratoire d’histologie au Collège de France, membre de l’Académie de médecine et des sciences
  6. L'internat en médecine et en chirurgie des hôpitaux et hospices civils de Paris : centenaire de l'internat, 1802-1902, publié au nom du comité du centenaire par Raymond Durand-Farde, G. Steinheil (Paris), 1904, p. 273 lire en ligne sur Gallica.
  7. F. Widal (1862-1929) devint médecin des hôpitaux, bactériologiste, professeur de pathologie et de clinique médicale, membre de l'Académie de médecine.
  8. L-H. Vaquez, 1860-1936) a été professeur de clinique thérapeutique à la faculté de médecine de Paris, il est l’un des fondateurs de la cardiologie française. Il est l'inventeur d'un tensiomètre.
  9. Pierre Sebileau (1860-1953) était agrégé d’anatomie et chirurgien des hôpitaux, il se spécialisa en oto-rhino-laryngologie et devint titulaire de la chaire d’ORL de la faculté de Paris à l'hôpital Lariboisière. Membre de l'Académie de médecine.
  10. Ulysse Trélat (1828-1890) était chirurgien des hôpitaux de Paris, professeur agrégé de chirurgie de la faculté de médecine de Paris, vice-président de la Société de chirurgie, membre de l'Académie de médecine
  11. Jean-François, Auguste Le Dentu (1841-1926) était professeur à la faculté de médecine de Paris et membre de l'Académie de médecine.
  12. Liste des anciens internes des Hôpitaux de Paris ayant obtenu la médaille d’or [1]
  13. Rapport sur les essais de la vaccination cholérique entrepris en Espagne lire en ligne sur Gallica.
  14. Le cystoscope de Nitze permettait de voir les orifices urétéraux mais aucun dispositif n’avait permis d’introduire aisément une sonde dans l’uretère : en 1897, Albarran réussit à ajouter à l’extrémité du cystoscope un onglet mobile permettant de diriger la sonde sous le contrôle de la vue.
  15. L’exploration des fonctions rénales, Paris, Lib. Masson, 1905
  16. Antonin Gosset (1872-1944) était chirurgien des hôpitaux (1903), chirurgien de l’hôpital Necker (1913), professeur de clinique chirurgicale à la Salpêtrière, membre de l‘Académie de médecine (1928) et de l’Académie des sciences (1934)
  17. Robert Proust (1873-1935) était chirurgien des hôpitaux de Paris, professeur d’anatomie chirurgicale et de clinique gynécologique à la faculté de médecine de Paris ; il était le fils d’Adrien Proust – professeur d’hygiène et médecin de l’hôpital Lariboisière – et le frère de Marcel Proust
  18. Noël Hallé (1859-1927), chirurgien urologue, chef de laboratoire de la faculté de médecine de Paris (clinique de Necker) de 1890 à 1905. Il a notamment exercé à l'hôpital Saint-Joseph (Paris) entre 1905 et 1910. Il est l'auteur de : Les formes de la tuberculose rénale, G. Steinheil (Paris), 1914, lire en ligne sur Gallica.
  19. Les Anaérobies, par les docteurs M. Jungano et A. Distaso, de l'Institut Pasteur, Masson (Paris), 1910, p. 175 lire en ligne sur Gallica.
  20. Le genre Escherichia et l'espèce Escherichia coli ont été proposés en 1919 pour reclasser une espèce préalablement connue sous les noms de “Bacterium coli commune”, de “Bacillus coli” ou de “Bacterium coli
  21. Nouveau traité de chirurgie clinique et opératoire sous la direction d'A. Le Dentu [et] Pierre Delbet, Baillière (Paris), 1907, p. 249, Extrait
  22. lire en ligne sur Gallica.
  23. Voir par exemple Édouard Drumont, La France juive : essai d'histoire contemporaine tome 2, C. Marpon et E. Flammarion (Paris), 1886, p. 547 lire en ligne sur Gallica /
  24. Le cystoscope d'Albarran in: Traité de physique biologique, publié sous la direction de MM. d'Arsonval, Chauveau, Gariel et Marey, Masson (Paris), 1901-1903 lire en ligne sur Gallica.
  25. Le cystoscope d'Albarran in: Technique chirurgicale, tome 2, par A. Ricard, P. Launa, O. Doin (Paris), 1905, lire en ligne sur Gallica.
  26. lire en ligne sur Gallica lire en ligne sur Gallica.
  27. Albarran (onglet d’) dans le Dictionnaire médical de l'Académie de médecine– version 2014
  28. Exposé des travaux de J. Albarran, G. Steinheil (Paris), 1892, p. 10 Extrait
  29. Louis Tixier : Précis de pathologie chirurgicale. IV, Organes génito-urinaires, fractures et luxations, affections des membres, Masson (Paris), 1914, p. 9-10, lire en ligne sur Gallica.
  30. J. Albarran, « Retention rénale par periurétérité. Libération externe de l’uretère » Journal de l'Association française d'urologie, 1905;9:511.
  31. Paris médical : la semaine du clinicien 1911, no 2, partie paramédicale. - Paris : J.-B. Baillière et fils, 1911, p. 671
  32. Bâtiment du service Labarran en 1926 (façade méridionale), sur le site des Archives de l'AP-HP
  33. « Le pavillon Albarran à l'hôpital Cochin » Paris médical : la semaine du clinicien, 1926, no 62, p. 902 Texte intégral

Liens externes[modifier | modifier le code]