Joachim von der Lieth-Thomsen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Joachim von der Lieth-Thomsen
Naissance
Metz, Alsace-Lorraine
Décès (à 22 ans)
Dartford, Angleterre
Origine Allemand
Allégeance Empire allemand
Arme Armée allemande
Grade Leutnant zur See
Années de service 19141918
Conflits Première Guerre mondiale
Famille Hermann von der Lieth-Thomsen

Joachim von der Lieth-Thomsen (1896-1918) est un pilote allemand de la Première Guerre mondiale. Il était le fils du général Hermann von der Lieth-Thomsen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Hermann von der Lieth-Thomsen, Joachim naît le , à Metz, une ville de garnison animée d'Alsace-Lorraine[1]. Avec sa ceinture fortifiée, Metz est alors la première place forte du Reich allemand[2], constituant une véritable pépinière de militaires d'exception[note 1]. Comme ses compatriotes Hans Leistikow, Rolf von Lilienhoff-Zwowitzky ou Erich von Brückner, le jeune Joachim se tourne naturellement vers le métier des armes. À peine sa scolarité terminée, il s'engage dans l'armée impériale. Joachim von der Lieth-Thomsen étant le fils du général Lieth-Thomsen, chef du personnel de la Luftstreitkräfte, sa carrière semble toute tracée à la veille de la Première Guerre mondiale.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Après sa formation de pilote, Joachim von der Lieth-Thomsen est promu rapidement Leutnant zur See, enseigne de vaisseau de 2e classe. Lors d'une mission au-dessus de l'estuaire de la Tamise le , alors qu'il vole avec Wilhelm Löwes, Joachim von der Lieth-Thomsen est abattu en vol. Blessé dans sa chute, il est fait prisonnier par les Britanniques. Juste avant l'armistice, le , Joachim von der Lieth-Thomsen décéda à l'Hôpital de Dartford. Il repose depuis au cimetière de Channock Chase, en Grande-Bretagne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Plus d'une trentaine de généraux et des dizaines d'officiers supérieurs allemands, pour la plupart actifs durant la Seconde Guerre mondiale, verront le jour à Metz, avant 1918.

Références[modifier | modifier le code]

  1. L’Express, no 2937, du 18 au 24 octobre 2007, dossier « Metz en 1900 »
  2. François Roth : Metz annexée à l’Empire allemand, In François-Yves Le Moigne, Histoire de Metz, Privat, Toulouse, 1986, (p. 350).

Sources[modifier | modifier le code]