Jessie Redmon Fauset

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Jessie Redmon Fauset
Jessie Redmon Fauset
Biographie
Naissance
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Snow Hill (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
PhiladelphieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Eden Cemetery (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Pennsylvanie (jusqu'en )
Université Cornell
Philadelphia High School for Girls (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Redmon Fauset (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Helen Mary Fauset (d)
Arthur Fauset (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement
Œuvres principales
Plum Bun (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jessie Redmon Fauset née le , morte le (à 79 ans) est une américaine qui s'est illustrée comme journaliste, directrice de publication, romancière, nouvelliste, poète et enseignante, est une des figures fondatrices du mouvement littéraire et culturel dit de la Renaissance de Harlem. Son engagement en tant que rédactrice en chef littéraire a participé à la diffusion et à la valorisation de la littérature afro-américaines des années 1920 et 1930.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Une famille recomposée[modifier | modifier le code]

Jessie Redmona Fauset (transformé plus tard en Jessie Redmon Fauset) est née le à Fredericksville (aujourd'hui Lawnside), dans le Comté de Camden dans l'État du New Jersey, au Snow Hill Center Township. Elle est la septième enfant de Redmon Fauset, un pasteur de Église épiscopale méthodiste africaine, et d'Annie Seamon Fauset. Sa mère, Annie, décède peu de temps après la naissance de Jessie[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7].

Redmon Fauset se remarie avec Bella Huff, une veuve d'origine juive occidentale convertie au christianisme, qui a trois enfants de son premier mariage. De ce remariage mixte naissent trois enfants dont l'écrivain Arthur Fauset (en)[8]. Bien que vivant dans des conditions sociales difficiles, Redmon Fauset comme Bella Huff encouragent et valorisent les études scolaires auprès de leurs enfants[2],[4],[5].

Scolarité[modifier | modifier le code]

Après ses études primaires, Jessie est acceptée à l'une des meilleures écoles d'enseignement secondaire et supérieur (High School) de l'état de Pennsylvanie, la Philadelphia High School for Girls (en) ; Elle y est la seule et probablement première étudiante d'origine afro-américaine. En 1900, elle quitte l'établissement avec le diplôme de fin d'études avec mention[4],[2],[5],[9].

Jessie Fauset se présente pour être acceptée par le Bryn Mawr College, les membres du Conseil d'administration refusent son entrée à cause du climat ségrégationniste de l'époque mais impressionnés par son dossier, ils font les démarches nécessaires pour qu'elle obtienne une bourse d'études pour entrer à la Cornell University, d'Ithaca dans la banlieue de New York. Elle est la troisième afro-américaine à être acceptée à la Cornell University après Sara Winifred Brown (en)[10] et Emily Barringer[11]. Pendant ses études, entre 1903 et 1904, Jessie est logée dans un internat qui deviendra en 1916 un des trois établissements formant The Sage Colleges (en)[2],[3],[4],[10].

Elle passe avec succès le Bachelor of Arts (mention lettres classiques) en 1905. Elle a également l'honneur d'être admise à fraternité étudiante Phi Beta Kappa de l'Université Cornell, elle la seconde afro-américaine après Mary Annette Anderson (en) à bénéficier de cette reconnaissance[3],[4],[2],[5].

En 1919, Jessie Redmon Fauset soutient avec succès un Master of Arts de littérature française à l'Université de Pennsylvanie. En 1925, elle complète ses connaissances de la littérature française en suivant des cours à la Sorbonne de Paris[3],[12].

Carrière[modifier | modifier le code]

L'enseignante[modifier | modifier le code]

Après l'obtention de son Bachelor of Arts (licence), elle pose sa candidature à l’Université de Philadelphie, qui la refuse à cause de la couleur de sa peau. En attendant mieux elle enseigne à la Frederick Douglass High School (Baltimore, Maryland) (en). Puis elle emménage à Washington D.C où elle enseigne le français et le latin à la M Street High School (en) qui est rebaptisée Dunbar High School (en) en 1916[2],[3],[4].

Elle quitte l'enseignement en 1919 pour le reprendre en 1926 à la DeWitt Clinton High School du Bronx à New York, jusqu'à sa retraite en 1944. Prise par ses cours, elle a de plus en plus de difficultés à écrire de manière créative[13].

La rédactrice du magazine The Crisis[modifier | modifier le code]

Entre 1919 et 1926 Jessie Redmon Fauset entre au magazine The Crisis, le journal de la NAACP. comme critique littéraire, elle y publiera également des traductions de textes français. Elle devient l'une des collaboratrices de W. E. B. Du Bois. Jessie, tout au long des vingt-quatre numéros du magazine écrit de nombreux articles de recension de la production littéraire afro-américaines, rédige des poèmes, des historiettes, publie des interviews et gère la communication entre les contributeurs et le magazine[2],[3],[4].

C'est ainsi qu'elle fait connaître les auteurs liés au mouvement dit la Renaissance de Harlem, tels que Langston Hughes, Jean Toomer, Countee Cullen, et Claude McKay.

Parallèlement, Jessie est également directrice et auteure pour le magazine pour enfants afro-américains The Brownies' Book (en)[14],[15],[16],[17].

La Femme de Lettres[modifier | modifier le code]

Entre 1924 et 1933, Jessie Redmon Fauset publie quatre romans, explorant la vie des afro-américains de la classe moyenne.

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

En 1929, âgée de 47 ans, Jessie Fauset se marie avec Herbert Harris, un courtier en assurances. Herbert sera un soutien pour sa carrière littéraire[2],[3],[4].

En 1958. Herbert Harris décède, à la suite de quoi Jessie quitte New York pour s'installer à Philadelphie[4].

Le , elle décède des suites d'une attaque cardiaque à Philadelphie[2],[3].

Elle repose aux côtés de son époux, Herbert Harris, à l'Eden Cemetery (en) de Collingdale[18].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poèmes[modifier | modifier le code]

  • Rondeau, publié dans The Crisis Magazine, .
  • La Vie C’est La Vie, publié dans The Crisis Magazine,
  • Courage!' He Said, publié dans The Crisis Magazine,

Romans[modifier | modifier le code]

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Emmy, publiée par le magazine The Crisis. decembre 1912 et .
  • My House and a Glimpse of My Life Therein, publiée par le magazine The Crisis,
  • Double Trouble, publiée par le magazine The Crisis, ,

Articles[modifier | modifier le code]

  • Impressions of the Second Pan-African Congress", publié par le magazine The Crisis. .
  • What Europe Thought of the Pan-African Congress, publié par le magazine The Crisis,
  • The Gift of Laughter in The New Negro: An Interpretation, New York, A. and C. Boni, , 7 p. (OCLC 8106615823),
  • Dark Algiers the White, publié par le magazine The Crisis. 1925–26 (n°. 29–30)

Regard sur son œuvre littéraire[modifier | modifier le code]

Publicité pour There Is Confusion.

Jessie Fauset a été, par ses nombreux articles dans The Crisis, l’un des écrivains les plus prolifiques de la Renaissance de Harlem[19],[20]. La critique, à cause des préjugés de l'époque, jugent ses romans et ses poèmes comme relevant du sentimentalisme romanesque. Depuis ses ouvrages ont été réévalués, en mettant en avance son exploration fine des positions et postures des afro-américains selon les nuances de couleur de la peau, les épreuves que subissent les femmes artistes vis-à-vis de la suprématie blanche, la complexité sociale des Afro-américains de leur rapport à une triple identité : la couleur de la peau, la classe sociale et le sexe[21],[22]. Le regain d'intérêt pour le travail de Jessie Fauset, est dû à l'explosion de la critique féministe noire du Black Arts Movement 1970-80, c'est ainsi que sont réédités deux de ses romans There Is Confusion[23] et Plum Bum[24]. [25].

Plum Bun , est devenu un texte de référence pour la compréhension de la Renaissance de Harlem.

Les théoriciennes du féminisme afro-américain placent l'écriture de Jessie Fauset, aux côtés de Nella Larsen, Zora Neale Hurston[26],[27] et d'autres femmes écrivains de cette période. Les études actuelles valorisent le travail de Jessie Fauset comme étant une renouveau du roman de mœurs semblable à Edith Wharton, Zona Gale et Edna Ferber.

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. Encyclopædia Universalis, « JESSIE REDMON FAUSET », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  2. a b c d e f g h et i (en-US) Barbara C. Bigelow (dir.), Contemporary Black Biography, vol. Volume 7, Detroit, et Londres, Gale Research, , 351 p. (ISBN 9780810385597, lire en ligne), p. 89-93
  3. a b c d e f g et h (en-US) John Garraty (dir.) et Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 7 : Dubuque - Fishbein, New York, Oxford University Press, USA, , 956 p. (ISBN 9780195127867, lire en ligne), p. 765-766
  4. a b c d e f g h et i (en-US) Trudier Harris (dir.) et Thadious M. Davis, Afro-American Writers from the Harlem Renaissance to 1940, Detroit, Michigan, Gale Research, coll. « Dictionary of Literary Biography » (no 51), , 339 p. (ISBN 9780810317291, lire en ligne), p. 77-86
  5. a b c et d (en-US) Carolyn W. Sylvander, Jessie Redmon Fauset : Black American Writer, Troy, Etat de New York, Whitston Pub. Co., , 280 p. (ISBN 9780878751969, lire en ligne), p. 23-27
  6. (en-US) Andrew Baskin, « Jessie R. Fauset (1882-1961) », sur Black Past, (consulté le )
  7. (en-US) « Jessie Redmon Fauset : American Author », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  8. « Arthur Huff Fauset papers, 1855-1983 », sur dla.library.upenn.edu (consulté le )
  9. (en-US) « Jessie Redmon Fauset, Influential Harlem Renaissance Writer & Editor », sur Literary Ladies Guide (consulté le )
  10. a et b « Early Black Women at Cornell », sur rmc.library.cornell.edu (consulté le )
  11. (en-US) Cornell University, « Making their mark: Cornell women through the ages », sur Medium, (consulté le )
  12. (en-US) Sims, Janet, Jessie Redmon Fauset (1885-1961): A Selected Annotated Bibliography, Black American Literature Forum, vol. 14, no. 4,, (lire en ligne)
  13. (en) « Jessie Fauset - American Literature - Oxford Bibliographies - obo », sur www.oxfordbibliographies.com (consulté le )
  14. « Jessie Redmon Fauset (1885-1961): A Selected Annotated Bibliography », African American Review, St. Louis University,‎ , p. 147
  15. (en-US) « The Brownies' book. », sur Library of Congress, Washington, D.C. 20540 USA (consulté le )
  16. (en-US) Jessie Redmon Fauset, « The True Brownies », The Crisis,‎ , p. 285 (lire en ligne)
  17. (en-US) « The Brownies Book »
  18. (en-US) « Jessie Redmon Fauset Harris », sur Find a grave
  19. (en-US) Johnson, Abby Arthur., Literary Midwife: Jessie Redmon Fauset and the Harlem Renaissance, Phylon (1960-), vol. 39, no. 2, (lire en ligne)
  20. Nina Renata Aron, « Meet the woman who edited the greatest voices of the Harlem Renaissance », sur Timeline, (consulté le )
  21. (en-US) « Black Family (Dys)Function in Novels by Jessie Fauset, Nella Larsen, & Fannie Hurst by Licia Morrow Calloway, 2003 | Online Research Library: Questia », sur www.questia.com (consulté le )
  22. (en-US) « Rereading the Harlem Renaissance: Race, Class, and Gender in the Fiction of Jessie Fauset, Zora Neale Hurston, and Dorothy West by Sharon L. Jones, 2002 | Online Research Library: Questia », sur www.questia.com (consulté le )
  23. (en-US) Morgan Jerkins, « The Forgotten Work of Jessie Redmon Fauset », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  24. (en-US) Justine Goode, « Finding Jessie Fauset: Our Most Prized Forgotten Writer », sur Paperback Paris, (consulté le )
  25. (en-US) « Plum Bun by Jessie Redmond Fauset », sur Smart Bitches, Trashy Books (consulté le )
  26. (en-US) « Jessie Redmon Fauset, Literary Midwife of the Harlem Renaissance », sur Literary Ladies Guide (consulté le )
  27. (en-US) « Comedy, American Style by Jessie Redmon Fauset (1933) », sur Literary Ladies Guide (consulté le )

Pour en savoir plus[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Barbara Sicherman (dir.), Harriette Walker (dir.), Carol Hurd Green (dir.) et Ilene Kantrov (dir.), Notable American Women : The Modern Period: A Biographical Dictionary, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press (réimpr. 1986, 1993) (1re éd. 1980), 773 p. (ISBN 9780674627338, OCLC 6487187, lire en ligne), p. 225-226,
  • (en-US) Trudier Harris (dir.) et Thadious M. Davis (dir.), Afro-American Writers from the Harlem Renaissance to 1940, Detroit, Michigan, Gale Research, coll. « Dictionary of Literary Biography » (no 51), , 339 p. (ISBN 9780810317291, OCLC 14520306, lire en ligne), p. 76-86. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • (en-US) Harold Bloom, Black American prose writers of the Harlem renaissance, New York, Chelsea House, coll. « Writers of English », , 174 p. (ISBN 9780585247410, OCLC 44965926, lire en ligne), p. 36-48,
  • (en-US) Barbara C. Bigelow, Contemporary Black Biography, vol. 7, Detroit et Londres, Gale Research, , 368 p. (ISBN 9780810385597, lire en ligne), p. 89-93. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en-US) Cheryl A. Wall, Women of the Harlem Renaissance, Bloomington, Indiana, Indiana University Press, coll. « Women of Letters », , 255 p. (ISBN 9780253329080, OCLC 31901252, lire en ligne), p. 33-84,
  • (en-US) John A. Garraty (dir.) et Mark C. Carnes (dir.), American National Biography, vol. 7 : Dubuque - Fishbein, New York, Oxford University Press, USA (réimpr. 1998, 2002, 2005) (1re éd. 1990), 956 p. (ISBN 9780195127867, OCLC 1028039693, lire en ligne), p. 765-766. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Essais et biographies anglophones[modifier | modifier le code]

  • Carolyn W. Sylvander, Jessie Redmon Fauset : Black American Writer, Troy, Etat de New York, Whitston Pub. Co. (réimpr. 2001) (1re éd. 1981), 296 p. (ISBN 9780878751969, OCLC 8087042, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,
  • Portia Boulware Ransom, Black Love and the Harlem Renaissance the Novels of Nella Larsen, Jessie Redmon Fauset, and Zora Neale Hurston : An Essay in African American Literary Criticism, Lewiston, Etat de New York, Edwin Mellen Press, , 224 p. (ISBN 9780773459564, OCLC 1147999717, lire en ligne),

Articles anglophones[modifier | modifier le code]

  • Abby Arthur Johnson, « Literary Midwife: Jessie Redmon Fauset and the Harlem Renaissance », Phylon (1960-), vol. 39, no 2,‎ second trimestre 1978, p. 143-153 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Janet L. Sims, « Jessie Redmon Fauset (1885-1961): A Selected Annotated Bibliography », Black American Literature Forum, vol. 14, no 4,‎ , p. 147-152 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Elizabeth Ammons, « New Literary History: Edith Wharton and Jessie Redmon Fauset », College Literature, vol. 14, no 3,‎ , p. 207-218 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Margaret Perry, « The Santa Claus Myth: "The Crisis" Short Stories of Jessie Redmon Fauset », The Langston Hughes Review, vol. 6, no 2,‎ , p. 44-49 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Vashti Crutcher Lewis, « Mulatto Hegemony in the Novels of Jessie Redmon Fauset », CLA Journal, vol. 35, no 4,‎ , p. 375-386 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Mary Condé, « Passing in the Fiction of Jessie Redmon Fauset and Nella Larsen », The Yearbook of English Studies, vol. 24,‎ , p. 94-104 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Beth A. McCoy, « "Is This Really What You Wanted Me to be ?": The Daughter's Disintegration in Jessie Redmon Fauset's "There is Confusion" », Modern Fiction Studies, vol. 40, no 1,‎ , p. 101-117 (17 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Nina Miller, « Femininity, Publicity, and the Class Division of Cultural Labor: Jessie Redmon Fauset's There is Confusion », African American Review, vol. 30, no 2,‎ , p. 205-220 (16 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Susan Levison, « Performance and the "Strange Place" of Jessie Redmon Fauset's "There is Confusion" », Modern Fiction Studies, vol. 46, no 4,‎ , p. 825-848 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Jürgen E. Grandt, « The Spirit That Produces Homes: Rooms of Enclosure in Jessie Redmon Fauset's "Plum Bun" », The Langston Hughes Review, vol. 16, nos 1/2,‎ , p. 53-70 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Susan Tomlinson, « Vision to Visionary: The New Negro Woman as Cultural Worker in Jessie Redmon Fauset's Plum Bun », Legacy, vol. 19, no 1,‎ , p. 90-97 (8 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Willie J. Harrell, « "I am on the Coloured Side": The Rhetoric of Passing in Jessie Redmon Fauset's "Plum Bune: A Novel Without a Moral" », CLA Journal, vol. 52, no 2,‎ , p. 187-208 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Valerie Popp, « Where Confusion Is: Transnationalism in the Fiction of Jessie Redmon Fauset », African American Review, vol. 43, no 1,‎ , p. 131-144 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Gregory Phipps, « "The Deliberate Introduction of Beauty and Pleasure": Femininity and Black Feminist Pragmatism in Jessie Redmon Fauset's "Plum Bun" », African American Review, vol. 49, no 3,‎ , p. 227-240 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Masami Sugimori, « Black Subjects' "Literal" Resistance in Jessie Redmon Fauset's "Emmy" and "There Was One Time!" », MELUS, vol. 43, no 3,‎ , p. 124-147 (24 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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