Jenny Sabatier

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Jenny Sabatier
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Pseudonymes
Jenny Sabatier, Mme HerbelotVoir et modifier les données sur Wikidata
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Signature

Jenny Sabatier est le nom de plume de Jenny-Caroline Thircuir épouse Herbelot, née le à Paris[1],[2] et décédée en 1928.

Poétesse française, elle est également l'auteur d'articles de mode et de proverbes[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle écrit ses premiers vers dès l’âge de quatorze ans. Sa première composition est intitulée Le Monde comme il veut et comme je le voudrais, puis Rêves de jeunesse et Un bon tiens vaut mieux que deux tu l'auras, proverbe, et diverses poésies détachées remplies d’élégance et une foule de vers heureux[4][réf. incomplète].

En , Jenny Sabatier adresse un poème à Lamartine qui lui répond le même mois : « De si beaux vers éternisent les beaux sentiments »[5]. En 1863, Lamartine écrit une lettre-préface pour Rêves de jeunesse, dans laquelle il veut « annoncer aux amateurs de belles poésies le véritable chef-d’œuvre de ce temps-ci », selon une tendance du poète à « consacrer un peu vite les jeunes femmes poètes »[6].

Jenny-Caroline Thircuir épouse le à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) un fabricant de bronzes parisien, Charles Fulgence Herbelot[2]. Contrairement à ce qui est parfois énoncé[7], elle n'a en revanche jamais été mariée avec Léon Mallac. Cette confusion est due au fait que Jenny-Caroline Thircuir est la mère d'une fille naturelle non reconnue, Léonie Clémence Mallac. Née à Paris le et légitimée par son père Léon Jean Joseph Mallac, celle-ci épousa en 1897 dans le 8e arrondissement le banquier Fernand Joseph Marcel Leroy-Dupré [8].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Un bon tiens vaut mieux que deux tu l'auras, proverbe, É. Dentu, , 34 p.[9]
  • Rêves de jeunesse, É. Dentu, , 243 p., poésies, précédées de deux lettres de M. A. de Lamartine et de M. Méry[7]
  • Un Service d'ami[10], opéra comique, paroles de Jenny Sabatier et musique d'Edmond Hocmelle, 1863
  • Dindonneau, comédie, représentée au Théâtre parisien en 1877[11] (non publiée)
  • Une Méprise, comédie, représentée au Théâtre parisien en 1877[12] (non publiée)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 11/51.
  2. a et b Archives du Val-de-Marne, commune de Joinville-le-Pont, acte de mariage no 13, année 1875, vues 117-118/137.
  3. Georges d'Heylli, Dictionnaire des pseudonymes, Georg Olms Verlag, , 559 p. (ISBN 978-3-487-40941-2, lire en ligne), p. 385
  4. La littérature française de l'origine à nos jours, 1877
  5. Chistian Croisille et Marie-Renée Morin, Autour de Lamartine : Journal de voyage, correspondances, témoignages, iconographie, Presses Universitaires Blaise Pascal, , 250 p. (ISBN 978-2-84516-186-3, lire en ligne), p. 100
  6. Rachel Sauvé, Socio-sexuation et préfaces aux œuvres de femmes dans le XIXe siècle français, Université de Toronto, 1998, p. 63 & 87
  7. a et b (BNF 31274011)
  8. Archives de Paris 8e, acte de mariage no 940, en date du 17 novembre 1897 (page 3/31)
  9. (BNF 31274012)
  10. Edition numérisée consultable sur Gallica.
  11. Archives nationales, inventaire Censure des répertoires des "petits" théâtres parisiens : index des pièces (1802-1906), en ligne, consulté le 29 novembre 2022.
  12. Archives nationales, inventaire Censure des répertoires des "petits" théâtres parisiens : index des pièces (1802-1906), en ligne, consulté le 29 novembre 2022.

Liens externes[modifier | modifier le code]