Jeanne Mette

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Jeanne Mette
Jane Catulle-Mendès en 1909.
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signature de Jeanne Mette
Signature

Jeanne Primitive Mette, dite Jane Catulle Mendès, née le à dans le 6e arrondissement de Paris et morte le dans le 8e arrondissement de Paris[1], est une poétesse française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeanne Mette est d’abord mariée à Louis Alexandre Boussac avec qui elle a deux fils, dont Marcel Boussac. Elle divorce après neuf ans, en 1895 et, de son remariage deux ans plus tard avec Catulle Mendès, elle aura un fils : Jean Primice Catulle-Mendès. Né le dans le 16e arrondissement de Paris, celui-ci, engagé volontaire en décembre 1914 pour la durée de la guerre au titre du 43e régiment d'artillerie, meurt pour la France le au Chemin-des-Dames (Aisne) sous l'uniforme du 103e régiment d'artillerie lourde[2]. Elle prend la décision de retrouver son corps, et écrit La prière sur l'enfant mort[3] Prières sur l'enfant mort -extraits-.

Elle fonde le prix Primice Catulle Mendès en 1922, le prix Catulle-Mendès[4], ainsi que le prix Verhaeren [5],[6].

Décorations[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Charmes, E. Fasquelle, Paris, 1904
  • Le livre de Cynthia : sonnets, Mercure de France, 1912[8]
  • Le Cœur magnifique, Paris, A. Lemerre, 1909
  • Les Petites confidences chez soi, Paris, E. Sansot, 1911
I. L'attente au jardin. II. Le cœur promis. III. Le rêve alarmé
  • Les Sept Filleuls de Janou, intermède héroïque en vers, avec Léon Guillot de Saix, Paris, Sarah-Bernhardt,
  • Poèmes des temps heureux, Paris, E. Flammarion, 1924
  • France, ma bien aimée, Amiens, E. Malfère, 1925
  • Ton amour n'est pas à toi, Paris, A. Michel, 1927
  • L'Amant et l'Amour (roman), Paris, Baudinière, 1932
  • Sampiero Corso : 1498-1567, Paris, Robeur, 1938
  • Poésie et patrie : le Chef et les siens, Paris, A. Michel, 1945
  • La Bataille de Moscou, poème dramatique en un acte avec chœurs, Paris, Salle Pleyel,
  • La Ville merveilleuse, Rio de Janeiro, poèmes, Paris, E. Sansot, s. d.

Hommages[modifier | modifier le code]

Au Salon des artistes français de 1905, le sculpteur Émile Oscar Guillaume (1867-1954), ami de la poétesse, présenta une statuette en bronze et ivoire intitulée Portrait de Mme Jane Catulle-Mendès sous le no 3220[9],[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 8e, n° 372, vue 8/31.
  2. « 43e Artillerie, recrues en formation, 1915 », sur verney-grandeguerre.com, (consulté le ).
  3. Corps perdus corps retrouvés Le corps de Primice
  4. § 16
  5. Les Poètes du Prix Verhaeren. Brux., Vigie, 1930
  6. Le livre à la mode
  7. a et b Base Léonore
  8. Lire en ligne sur Gallica
  9. Catalogue officiel de l'exposition : Explication des ouvrages de peinture et dessin, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Elysées le 1er mai 1905, Paris, Imprimerie Paul Dupont, , 468 p., p. 274
  10. Roland Biguenet, Émile Guillaume, le sculpteur de la 3e République, Orthez, Publishroom Factory, , 211 p. (ISBN 979-1023616309), p. 56

Liens externes[modifier | modifier le code]

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