Henriette Campan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henriette Campan
Description de cette image, également commentée ci-après
Joseph Boze, Portrait de Jeanne-Louise-Henriette Campan (1786),
Versailles, musée de l’Histoire de France.
Nom de naissance Jeanne-Louise-Henriette Genet
Naissance
Paris (France)
Décès (à 69 ans)
Mantes (France)
Nationalité française
Profession
Lectrice
Femme de chambre
Éducatrice
Ascendants
Edme-Jacques Genet (père)
Marie-Anne-Louise Cardon (mère)
Conjoint
Pierre-Dominique-François Berthollet, dit Campan
Descendants
Henri Campan

Jeanne-Louise-Henriette Campan, née Henriette Genet le à Paris et morte le à Mantes, est une éducatrice française, particulièrement connue en raison de sa présence à la cour de France pendant plus de deux décennies, principalement auprès de la dauphine, puis reine Marie-Antoinette.

Échappant de justesse à la Terreur sous la Révolution, elle fonde avec succès une institution privée pour jeunes filles quelques jours après la chute de Robespierre (27 juillet 1794). Puis, en 1805, Napoléon Ier la place à la tête de la maison d'éducation de la Légion d'honneur, à Écouen. Privée de cet emploi par la Restauration, elle est considérée comme trop proche de la famille Bonaparte pour revenir en grâce à la cour de Louis XVIII.

Cette femme distinguée s’attachait surtout, dans l’éducation des femmes, à former des mères de famille. Elle a également œuvré, comme surintendante de la maison d'Écouen, à former de futures enseignantes, souhaitant même établir Écouen comme une « université des femmes »[1]

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et formation[modifier | modifier le code]

Elle est la fille d’Edme-Jacques Genet, premier commis aux Affaires étrangères, et de Marie-Anne-Louise Cardon. Son père lui permet d’étudier l’anglais et l’italien en plus du chant et de la diction.

La fratrie comprend trois autres enfants :

  • Julie-Françoise (1753-1828), épouse d'Augustin Bernard Rousseau[2] (1748-1794), mort guillotiné.
  • Adélaïde-Henriette (1758-1794), épouse de Pierre-César Auguié, aussi femme de chambre de la reine (morte par suicide au moment de la Terreur).
  • Edmond-Charles Genêt (1763-1834), diplomate (ambassadeur à Washington en 1793, puis réfugié politique aux États-Unis).

Carrière avant la Révolution (1768-1789)[modifier | modifier le code]

Elle est d’abord nommée lectrice des filles de Louis XV en .

Attachée à la personne de Marie-Antoinette d'Autriche, arrivée en France en 1770 pour épouser le dauphin Louis, elle reçoit le titre de « femme de chambre » en 1770 et de « première femme de chambre » le , en survivance de madame de Misery[3].

Le , lendemain de la mort de Louis XV, elle épouse François Bertholet-Campan[4], maître de la garde-robe de la comtesse d'Artois et officier de la chambre de la dauphine, fils de Pierre-Dominique Bertholet, régisseur du petit théâtre de la Reine. Le naît un fils prénommé Henri[5].

Elle fait la connaissance de Charles Bonaparte, père de Napoléon Bonaparte, venu en 1776 comme député de la noblesse[pas clair] chez Monsieur Delille, intendant de la guerre, chargé du département de la Corse[pas clair], avec le docteur Casa Bianca et l'évêque d'Ajaccio[6].

La période de la Révolution (1789-1799) et du Consulat (1799-1804)[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

En juin 1789, la France devient une monarchie constitutionnelle, lorsque le roi entérine la transformation des États généraux, réunis depuis le 5 mai, en Assemblée nationale constituante.

Le , le conseil du Châtelet prononce la séparation des biens du couple Campan. Mme Campan soignera cependant son mari jusqu'à sa mort en 1797.[pas clair]

À la suite de la fuite du roi et de la reine en , suivie de leur arrestation à Varennes et de leur retour humiliant à Paris, elle s’éloigne de la famille royale.

La chute de la monarchie (10 août 1792)[modifier | modifier le code]

Elle revoit cependant Marie-Antoinette lors de l’arrestation de celle-ci, témoignant de manière épistolaire de sa sollicitude.[pas clair]

Dans la nuit du 10 août 1792, elle est présente avec sa sœur, Madame Auguié, aussi femme de chambre de la reine, près de celle-ci aux Tuileries.

Elles servent la reine pendant sa première détention à l'Assemblée, mais Pétion leur interdit de la suivre lorsqu'elle est emprisonnée au Temple[7].

Portrait d’Adèle Auguié par François Joseph Kinson.

La période de la Terreur[modifier | modifier le code]

La maison de Madame Campan est alors pillée et brûlée et elle doit se réfugier avec Madame Auguié chez son autre sœur, Madame Rousseau, à Beauplan, près de Saint-Rémy-lès-Chevreuse, où elle reste jusqu'en . Le , elle loue une partie du château de Coubertin dans la vallée de Chevreuse, en compagnie de Madame Auguié.

Sur le point d’être arrêtée (avec un risque élevé d'être condamnée à mort) en 1794, celle-ci se suicide ; Mme Campan recueille ses trois filles :

Du 9 Thermidor au Consulat : l'Institution nationale de Saint-Germain[modifier | modifier le code]

Peu après la chute de Robespierre (27 juillet 1794/9 thermidor an II), le , elle fonde à Saint-Germain-en-Laye un établissement éducatif nommé « Institution nationale de Saint-Germain », situé rue de Poissy, un pensionnat de jeunes filles. Le , elle loue l'hôtel de Rohan à Saint-Germain-en-Laye à Madame de Bonnenfant et l'institution y est transférée le .

Cette institution, qui reçoit les filles de la haute bourgeoisie, connaît le succès : Hortense de Beauharnais, fille du premier mariage de Joséphine de Beauharnais, y arrive en  ; Pauline et Caroline Bonaparte, sœurs du Napoléon, Stéphanie Tascher de La Pagerie, nièce de Joséphine, Stéphanie de Beauharnais et Émilie de Beauharnais, nièces du premier mari de Joséphine, et Antoinette Murat, nièce de Joachim Murat, ainsi que Éléonore Denuelle de La Plaigne, qui sera la maîtresse de Napoléon, Zoé Talon, les filles de Gérard de Lally-Tollendal et la princesse Charlotte de Wurtemberg y sont pensionnaires.

Le , le lendemain de son mariage avec Joséphine de Beauharnais, veuve d'Alexandre de Beauharnais, Napoléon Bonaparte visite l'institution.

Le , le général Bonaparte et son épouse se rendent de nouveau à l'institution pour conclure le mariage d'Émilie de Beauharnais avec Antoine Marie Chamans (1769-1830), futur comte de Lavalette (mariage célébré le ).

Le a lieu à l'institution une représentation d'Esther, en présence du premier consul Napoléon Bonaparte et de son épouse.

Sous le Premier Empire (1804-1814) : la Maison d'éducation de la Légion d'honneur[modifier | modifier le code]

Portrait de Madame Campan et sa protégée Pholoé, peint en 1807 à la maison d'éducation d'Écouen par Marie-Éléonore Godefroid, où celle-ci enseignait le dessin.

Le , Napoléon, devenu empereur des Français, reçoit Madame Campan et l'entretient de son projet de maison d'éducation de la Légion d'honneur.

Le , le Conseil d'État adopte le projet d'établissement de maisons d'éducation pour les jeunes filles des membres de l'ordre de la Légion d'honneur. En décembre, au camp d'Austerlitz, Napoléon décide d'adopter les enfants des militaires tués au cours de la bataille et d'assurer leur éducation. Le , après la victoire, il signe au château de Schönbrunn le décret adopté par le Conseil d'État.

Il destine d'abord le palais impérial de Saint-Germain aux filles. Finalement, le , Napoléon Ier signe le décret attribuant le château d'Écouen à la maison d'éducation de la Légion d'honneur pour les filles à la place du château de Chambord, également envisagé. Le décret du désigne les 108 premières jeunes filles devant entrer dans cette maison.

Le , Napoléon signe un décret nommant Madame Campan directrice de la « Maison impériale d’Écouen ». Elle y arrive en . Le 14 et a lieu la bénédiction de la chapelle du château d'Écouen, puis l'inauguration solennelle le lendemain.

Les Lettres de deux jeunes amies décrivant la vie à Écouen, écrites par Madame Campan, sont publiées en .

L'empereur visite la Maison d'Écouen le avec le grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur, le prince de Neuchâtel et des officiers de sa Maison. Les statuts de l'organisation des Maisons impériales Napoléon sont approuvés le . La reine Hortense est nommée dame protectrice, et la dame directrice prend le titre de surintendante.

Madame Campan séjourne du 12 au dans la propriété du maréchal Ney. Elle dîne avec l'empereur le au château de Malmaison.

Le , Napoléon et sa nouvelle épouse, Marie-Louise d'Autriche, visitent Écouen. Le cardinal Fesch, grand aumônier des Maisons impériales, est également présent.

Le , Madame Campan, inquiète de la présence de troupes russes à proximité du château d'Écouen, écrit au général russe Fabian Gottlieb von Osten-Sacken pour solliciter sa protection.

Sous la Restauration (1814-1822)[modifier | modifier le code]

Julie Hugo, Jeanne Campan née Genest (1752-1822), 1856, Versailles, musée de l’Histoire de France.

La fin de la Maison d'Ecouen[modifier | modifier le code]

Le , le roi Louis XVIII signe une ordonnance restituant le château d'Écouen au prince de Condé. Madame Campan quitte Écouen après le . Elle est ruinée.

En , grâce à l'appui du maréchal Macdonald, elle obtient une pension de surintendante honoraire[8].

Elle habite un moment chez son fils Henri (réfugié à Montpellier pendant les Cent-Jours ; incarcéré en décembre 1815, il a été libéré en grâce à l'intervention de Gérard de Lally-Tollendal, dont les filles avaient été les élèves de Madame Campan à l'institution de Saint-Germain[9]), puis au no 58 rue Saint-Lazare.

Entrevue avec Madame Royale[modifier | modifier le code]

Elle souhaite cependant revoir Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et obtient une audience au palais des Tuileries. Mais l'entrevue est un échec.

« La première question que lui posa la fille de la défunte Reine lui fit reprendre ses esprits :

- Qu'avez-vous fait sous Bonaparte ? demanda Marie-Thérèse, et Mme Campan d'expliquer qu'il lui a bien fallu vivre ; elle a donc fondé le pensionnat d'Écouen où furent élevées les sœurs de l'usurpateur. Madame Royale la coupe brutalement :

- Vous auriez mieux fait de rester chez vous !

Un petit salut sec congédia pour de bon l'ancienne confidente de Marie-Antoinette. »

Une fin de vie dans la disgrâce[modifier | modifier le code]

Considérée comme trop proche de Napoléon, elle est définitivement en disgrâce.

Elle se retire à Mantes en avec Madame Voisin, sa fidèle compagne depuis 40 ans[pas clair], au 9 rue Tellerie, près du docteur Maigne et de son épouse, son ancienne élève et sa secrétaire à Écouen, Mademoiselle Crouzet[10].

Elle fait des séjours chez des amis, le comte Christian de Nicolaï, Hortense de Beauharnais, la maréchale Ney, Aglaé Auguié, ses nièces, Agathe Bourboulon de Saint-Elme et la baronne Lambert. Elle rencontre son ami Jean-Baptiste Isabey, ex-professeur de dessin à l'Institution de Saint-Germain.

Son fils, Henri Campan, meurt d'un refroidissement le . En , elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer. Elle voyage en Suisse entre le et le avec Hortense de Beauharnais, puis se rend à Arenenberg. Elle passe six semaines à Draveil en .

Testament et décès[modifier | modifier le code]

Tombe au cimetière Duhamel de Mantes-la-Jolie.

Elle signe son testament le , faisant de sa petite-nièce Clémence Gamot, fille d'Antoinette Auguié, sa légataire universelle. Celle-ci a épousé en 1824, Jean-Baptiste Partiot[11], ingénieur en chef des Ponts et Chaussées[12].

Elle est opérée d'un cancer le par le docteur Voisin, chirurgien à Versailles, assisté du docteur Maigne. Elle meurt le à Mantes et est inhumée au cimetière Duhamel de Mantes-la-Jolie[13]. L’épitaphe suivante fut gravée sur sa tombe[14] :

« Elle fut utile à la jeunesse et consola les malheureux. »

Écrits[modifier | modifier le code]

Ses mémoires ne furent publiés qu’après sa mort. Elle avait écrit :

  • Lettres de deux jeunes amies, Paris, Imprimerie de Plassan, , 192 p., in-8° (lire en ligne) — Ces lettres ont été rééditées dans le troisième tome des Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette (pp. 169-304).
  • Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette, Paris, Librairie Baudouin frères, 1822, 3 vol. in-8° : tome 1[lire en ligne], tome 2 [lire en ligne], tome 3 [lire en ligne].
  • De l’éducation, suivi des Conseils aux jeunes filles, d’un théâtre pour les jeunes personnes et de quelques essais de morale, Paris, Librairie Baudouin frères, , 3 vol. in-12.
  • Journal anecdotique de Mme Campan, ou Souvenirs recueillis dans ses entretiens, Paris, Librairie Baudouin frères, 1824, in-8°, IV-250 p. [lire en ligne] — Ces souvenirs ont été recueillis et publiés par Pierre Maigne ; ils sont suivis d'une correspondance inédite de Mme Campan avec son fils.
  • Théâtre d'éducation, Paris, Librairie Baudouin frères, , 353 p., in-12
  • Manuel de la jeune mère ou Guide pour l'éducation physique et morale des enfants, Paris, Librairie Baudouin frères, , XVI-214 p., in-18
  • Conseils aux jeunes filles, Librairie H. Baudouin et Bigot, 1830, in-12, 246 p. [lire en ligne] — Paru pour la première fois en 1824, à la suite de l'essai intitulé De l’éducation.
  • Correspondance inédite de Mme Campan avec la reine Hortense, Paris, Librairie Levasseur, , 2 vol. in-18. — Publié par Jean Alexandre Buchon.
  • Les Soirées d’Écouen, Tours, Alfred Mame, , 183 p., In-8° (lire en ligne) — Ouvrage publié par Stéphanie Ory (pseudonyme de Just-Jean-Étienne Roy).

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

Madame Campan est un personnage principal de plusieurs œuvres de Gabrielle Réval, dont Madame Campan, assistante de Napoléon Ier (1931) et Hortense ou la reine qui chante (1932).

Jeanne Louise Henriette Campan, sous le nom de Henriette Campan est l'une des protagonistes du roman Les Adieux à la reine de Chantal Thomas, publié en 2002.

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Le personnage de Madame Campan est interprété au cinéma par[15] :

Sources[modifier | modifier le code]

  • Mémoires de Madame Campan, Mercure de France, (ISBN 2-7152-2181-9)
  • Histoire et dictionnaire de la Révolution française, Robert Laffont, 1988
  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  • Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 3e année, 1822, Paris : Ponthieu, 1823, p. 46-58 [1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rebecca Rogers, Les Demoiselles de la Légion d'honneur. Les maisons d'éducation de la Légion d'honneur au XIXe siècle, Paris, Perrin, , pp.62-64.
  2. Notice sur le site du cimetière du Père Lachaise.
  3. Fille de M. Betauld de Chemault, épouse de Charles François Bibault de Misery, ancien porte-manteau ordinaire du roi, titré baron de Biaches près de Péronne.
  4. D'une famille Bertholet de Campan dans les Pyrénées et qui a accolé ce nom à son patronyme, puis a choisi de s'appeler Campan, peut-être en raison des liens entre cette commune et Versailles, le marbre local ayant largement servi à la construction du Château.
  5. Antoine Henri Louis Bertholet Campan, né à Paris le , baptisé le lendemain à l'église Saint-Roch ; auditeur au Conseil d'État en 1805, administrateur des postes de 1807 ; commissaire spécial de police à Toulouse d'août 1811 à  ; nommé préfet de la Somme, mais cette affectation est aussitôt annulée. Réfugié à Montpellier en 1814, il y reste pendant les Cent-Jours, mais est tout de même arrêté le 5 décembre 1815, puis remis en liberté grâce à l'intervention du comte de Lally Tollendal. Il s'installe à Paris, au no 58 rue Saint-Lazare, où il meurt le (à 36 ans) (Yvan David, Monique Giot, p. 21, 40, 42).
  6. Correspondance inédite de Madame Compan avec la reine Hortense, volume 2, p. 9.
  7. Yvan David, Monique Giot, p. 22.
  8. Note : Étienne Macdonald avait confié ses filles, Anne dite Nancy, devenue duchesse de Massa, et Adèle, comtesse de Perrégaux, à Madame Campan après la mort de leur mère, en 1797. Elles étaient devenues des amies des nièces de Madame Campan. Le maréchal Macdonald est devenu Grand-Chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur après la seconde abdication de Napoléon. Il lui a fait obtenir une pension de 6 000 francs (Yvan David, Monique Giot, p. 106).
  9. Yvan David, Monique Giot, p. 24, 105.
  10. Yvan David, Monique Giot, p. 114.
  11. Jean-Baptiste Joseph Partiot est né à Beauvais le . Il est élève à l'École polytechnique en 1799, puis à l'École des ponts et chaussées en 1802. Il sert à Nice, à Poligny, à l'île Bourbon où il est nommé ingénieur en chef le 3 octobre 1814 (Archives nationales d'outre-mer). Il est suspendu de ses fonctions le 9 janvier 1816, réintégré en 1817. Il y fait le plan dun pont sur la rivière du Mât en mars 1819 (Robert Dauvergne, Les anciens plans ruraux des colonies françaises, Revue d'histoire des colonies, 1948 (lire en ligne)), il revient en France en 1820. Il est nommé ingénieur dans le Lot-et-Garonne entre 1821 et 1827 où il participe à la construction du pont d'Agen sur la Garonne et du pont d'Aiguillon sur le Lot (Généaligie 47 : Dictionnaire biographie de Lot-et-Garonne). Son fils Henri-Léon Partiot naît à Agen en 1825. Il est chef du service du pavé et des boulevards de Paris de 1830 à 1839, puis ingénieur en chef de la Haute-Garonne de 1839 à 1848, puis se retire et meurt à Bordeaux le (à 86 ans) (La Jaune et la Rouge : L'aménagement des cités : quelques figures françaises du XIXe siècle).
  12. Madame Campan et ses élèves.
  13. « MADAME CAMPAN », sur tombes-sepultures.com (consulté le ).
  14. Yvan David, Monique Giot, p. 108.
  15. IMDb : Madame Campan.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bonneville de Marsangy, Louis, Mme Campan à Écouen : étude historique et biographique d'après des lettres inédites, Paris, Éditions H. Champion, , VI-343 p., in-8°.
  • Chabaud, Louis, Mmes de Maintenon, de Genlis et Campan : leur rôle dans l’éducation chrétienne de la femme, Paris, Éditions Plon-Nourrit, , XXIV-335 p., in-16.
  • Yvan David et Monique Giot, Madame Campan (1752-1822), Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux, , 122 p. — Catalogue de l’exposition qui s'est tenue au Château de Malmaison (Rueil-Malmaison), du au .
  • Jules Flammermont, Les Mémoires de Mme Campan, Paris, A. Picard, coll. « Études critiques sur les sources de l'histoire du XVIIIe siècle » (no 1), , 43 p. — Précédemment paru dans le Bulletin de la Faculté des lettres de Poitiers. D'après Flammermont, madame Campan n'était pas aussi proche de Marie-Antoinette qu'elle le dit dans ses Mémoires.
  • Inès de Kertanguy, Secrets de cour : Madame Campan au service de Marie-Antoinette et de Napoléon, Paris, Éditions Tallandier, coll. « Raconter l'histoire », , 355 p., in-8° (ISBN 2-235-02224-3) — Contient une bibliographie.
  • Inès de Kertanguy, Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette, Paris, Éditions Tallandier, , 368 p. (ISBN 979-10-210-0118-3).
  • Gabrielle Réval, Madame Campan, assistante de Napoléon, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Les Vies authentiques », , 318 p., in-16.
  • Geneviève Haroche-Bouzinac, La Vie mouvementée d'Henriette Campan, Flammarion, 2017, 602 p.
  • Mme Carette née Bouvet, Madame Campan, Paul Ollendorff, 1895
  • Gaston Bonnefont, Madame Campan, Eugène Ardant, 1894

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]