Jeanine Beaubien

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Jeanine Beaubien
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
Île-des-SœursVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Claude Beaubien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Claude P. Beaubien (d)
Andrew Beaubien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

Jeanine C. Beaubien, née Jeanine Charbonneau le à Montréal et morte le (à 96 ans) à Montréal[1], est une femme de théâtre québécoise[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Montréal le [1],[3], Jeanine Charbonneau gradue en 1937, l'année de ses 18 ans, à la Villa Maria[4], dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, l'un des collèges privés catholiques bilingues fort réputés, alors réservé aux jeunes filles. Elle s'intéresse de près à l'aventure de la troupe théâtrale Les Compagnons de Saint-Laurent, fondée cette année-là.

Elle épouse Claude-Panet Beaubien (1908-1986)[5], dont elle aura eu 3 fils et une fille, et connu 8 petits-enfants et 7 arrière-petits-enfants[1]. Son mari devient vice-président aux Relations publiques et aux Communications chez Alcan — c'est à lui que l'on doit les soirées du Théâtre Alcan à la télévision de Radio-Canada[6]. Elle est cofondatrice de la Société d’art dramatique d’Arvida, au Saguenay–Lac-Saint-Jean[7], où se trouve alors le siège social de l'Alcan. En quittant Arvida, la famille habite la ville de Québec, puis revient à Montréal.

Elle avoue nourrir un intérêt pour le théâtre depuis l'âge de quatre ans et joue épisodiquement (notamment sous la direction du père Émile Legault) et fait partie du comité exécutif du Festival d'art dramatique du Canada[6]. En 1957, sur l'Île Sainte-Hélène, elle fonde le Théâtre International « La Poudrière » (180 places[6]), à Montréal. Elle le dirige jusqu'à sa fermeture en 1982, publiant alors un ouvrage sur les 25 ans de cette institution multiculturelle.

Elle est ensuite cofondatrice et membre active de la Société Alzheimer de Montréal[1], puis juge à la Cour de citoyenneté (1997-2002)[7], après avoir œuvré pour l'Office national du film et pour la Twentieth Century Fox, et fait partie du Conseil d'administration de Téléfilm Canada (1996-2003)[8],[9].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jeanine Charbonneau Beaubien, La Poudrière réincarnée : 25 ans de théâtre international à Montréal, Les éditions du Méridien. 1982 ; Divers, 1997, 210 p. (ISBN 2-8941-5197-7 et 978-2-8941-5197-6)
    • Recension : Michel Vaïs, « Quand on jouait dans l’île Sainte-Hélène : La Poudrière réincarnée », Jeu, revue de théâtre, vol. 95, no 2,‎ , p. 58-62 (lire en ligne, consulté le )

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Nécrologie — avis de décès de Jeanine Charbonneau Beaubien », sur urgelbourgie.com,  ; http://necrologie.lapresse.ca/resultatrecherche.php?nodef=3896855
  2. « La grande dame de La Poudrière est décédée », La Presse, le 3 mars 2016
  3. Elle est une fille d'Amanda LaBadie (1893-1979) et de Jean-Pierre Charbonneau (1893-1970), juriste, Bâtonnier du Barreau de Montréal (1952) et juge à la Cour Supérieure de Montréal (1955-1969), adepte de navigation de plaisance à voile, comme son père Napoléon Charbonneau (1853-1916), avocat, député fédéral, puis juge puîné de la Cour Supérieure (1903-1916), et comme notamment son frère cadet, le Dr J. Henri Charbonneau (1901-1975), m .d., pédiatre, infectiologue (Jules-Henri, oncle de Jeanine), et leurs descendants : http://www.voileevasion.qc.ca/louis_enfant.htm
  4. https://www.google.ca/search?num=5&q=amicale+villa+maria+Jeannine+Charbonneau
  5. Il est un des fils du maire d'Outremont, Joseph Beaubien (1865-1949) : http://www.thomasdonohue.ca/genealogie/getperson.php?personID=I8338&tree=Thomas
    'Beaubien' est ici un surnom des familles 'Des Ruisseaux' ou 'Des Rivières', lui-même un surnom des 'Trottier' québécois. Ces 'Beaubien' ont coutume de rappeler, en lieu d'un prénom, le prénom et patronyme d'un illustre ancêtre ; ici '[Jean]-Claude-Panet' Beaubien a notamment un de ses frères nommé 'Philippe-[Aubert]-de-Gaspé' Beaubien, le nom du célèbre avocat écrivain seigneur, ancêtre de leur grand-mère Stuart.
  6. a b et c Michel Vaïs 2000, p. 58.
  7. a b et c « Jeanine C. Beaubien - Ordre national du Québec », sur gouv.qc.ca (consulté le ).
  8. « Déclaration de monsieur Michel Roy, président du conseil de Téléfilm Canada, au sujet du décès de madame Jeanine Beaubien - Telefilm Canada », sur Telefilm Canada, (consulté le ).
  9. Michel Vaïs 2000, p. 61.
  10. « Nouvelle du 7 mars 2016 - Jeanine C. Beaubien, O.Q. (1919-2016)Le Québec en deuil d’une grande dame de théâtre », sur www.ordre-national.gouv.qc.ca (consulté le )
  11. (en) « Mme. Jeanine Beaubien », sur La gouverneure générale du Canada (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]