Jean de Tolède

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Jean de Tolède
Biographie
Naissance
Angleterre
Ordre religieux Ordre cistercien
Décès
San Germano
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
par
Innocent IV
Titre cardinalice Cardinal-prêtre de S. Lorenzo in Lucina
Cardinal-évêque de Porto e Santa Rufina
Évêque de l'Église catholique
Fonctions épiscopales Doyen du Collège des cardinaux

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean de Tolède (né en Angleterre, et mort à San Germano le ) est un cardinal anglais du XIIIe siècle. Il est surnommé le cardinalis albus à cause de son habit blanc. Il est membre de l'ordre des cisterciens.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean fait des études de médecine à Tolède avant d'entrer dans l'ordre cistercien. Vers 1230 il est abbé de l'abbaye de l'Épau en Maine puis se rend à Rome et y devient médecin personnel du pape.

Le pape Innocent IV le crée cardinal lors du consistoire du . Jean est un promoteur de la canonisation d'Edmond Rich d'Abingdon, l'archevêque de Canterbury. Il représente les intérêts anglais à la cour du pape et soutient le roi Henri III d'Angleterre dans son combat contre les barons. Jean participe au concile de Lyon en 1245.

Jean de Tolède participe à l'élection papale de 1254 d'Alexandre IV, à l'élection d'Urbain IV en 1261, de Clément IV en 1264-1265 et de Grégoire X en 1268-1271. Jean de Tolède est doyen du Collège des cardinaux à partir de 1273 et vicaire de Rome à partir de 1274. Il fonde des monastères à Rome, Pérouse et Viterbe. Il reçoit par deux fois du pape, en 1255 et en 1260, le titre de "protecteur de l'ordre cistercien"[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Il est l'auteur de plusieurs traités sur la médecine et questions connexes, notamment :

  • Liber de conservanda (corporis) sanitate,
  • Littera de toto magisterio, un œuvre sur l'alchimie et la chimie,
  • De aqua gloriosa benedicta, sur l'eau balsamique, Epistola insignis ad nauseam (œuvre perdue),
  • de quelques vers satiriques à l'occasion de l'élection de Grégoire X en 1268,
  • et d'une prophétie concernant la visite de Charles d'Anjou à l'Italie et les conséquences tragiques pour l'Église et pour le Saint-Empire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Empreinte Digitale / Ligeo-Archives - https://empreintedigitale.fr/, « Revenus : comptes », sur Archives départementales de l'Yonne (consulté le ).

Articles associés[modifier | modifier le code]