Jean Tortel

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Jean Tortel
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Jean Tortel, né à Saint-Saturnin-lès-Avignon (Vaucluse) le et mort le [1] à Avignon, est un poète et essayiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Tortel a des parents instituteurs[2]. Il obtient le baccalauréat et passe un concours de l'administration de l'Enregistrement. Après quelques affectations en Bourgogne il effectue son service militaire. En 1926 il se marie avec Jeanne-Marie Dupeuple. Il est affecté, la même année, à Gordes. Ce lieu le ravit. C'est là qu'il écrit ses premiers poèmes, "Tortel conçoit le langage poétique comme une façon de préserver ou de ressusciter la vie des choses matérielles condamnées à disparaître, ce que suggère le titre d’un de ses premiers recueils, Naissances de l’objet, publié en 1955"[3].

Huit ans après, en 1934, le poste de Gordes est supprimé. Il va successivement à Toul puis à Marseille. Il intègre les Cahiers du Sud, il en est un des principaux animateurs jusqu'en 1966.

Lors de la seconde guerre mondiale il s'engage dans la Résistance[4].

En 1964 il vient vivre à Avignon.

Le Grand prix national de la poésie lui est attribué en 1986.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésies[modifier | modifier le code]

  • Cheveux bleus, Albert Messein, Paris, 1931
  • Élémentaires, Mermod, Lausanne, 1946
  • Paroles du poème, Robert Laffont, Paris 1947
  • Naissances de l’objet, Marseille, Cahiers du Sud, 1955, 151 p.
  • Les Villes ouvertes, Gallimard, Paris, 1965
  • Relations, Gallimard, Paris, 1968
  • Limites du regard, Gallimard, Paris, 1971
  • Instants qualifiés, Gallimard, Paris, 1973
  • Feuilles tombées d'un discours, Ryôan-ji, Marseille, 1984, Prix France Culture
  • Arbitraires espaces, Flammarion, Paris, 1986
  • Des corps attaqués, Flammarion, Paris, 1989

Romans[modifier | modifier le code]

Le Mur du ciel, Paris, Robert Laffont, 1946, 267 p.

La Mort de Laurent, Paris, Bibliothèque française, 1948, 259 p.

Essais[modifier | modifier le code]

Guillevic, Paris, Seghers, coll. « Poètes d’aujourd’hui », no 44, 1954, 223 p.

Clefs pour la littérature, Paris, Seghers, 1965, 192 p.

Francis Ponge cinq fois, Saint Clément, Éd. Fata Morgana, 1984 – 88 p. (illustrateur Jean Dubuffet)

Études[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Tortel sur l'Encyclopédie Universalis
  2. Gérard Lebouchet, Gordes, le temps des artistes, C'est-à-dire Editions, , 396 p., p. 217-218
  3. Suzanne Nash, « La présence de Jean Tortel », sur erudit.org, (consulté le )
  4. Henri Deluy, « La mort de Jean Tortel, questionneur obstiné de la poésie », L'Humanité,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]