Jean Mallot

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Jean Mallot
Illustration.
Jean Mallot en 2012.
Fonctions
Conseiller régional d'Auvergne
Président du groupe socialiste et républicain

(17 ans, 8 mois et 24 jours)
Élection 15 mars 1998
Président René Souchon
Successeur Jean-François Debat (indirectement)
Député français

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 3e de l'Allier
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC
Prédécesseur Yves Simon
Successeur Guy Chambefort
Biographie
Date de naissance (71 ans)
Lieu de naissance Nizerolles (Allier)
Parti politique PS (1993-2017 ; depuis 2018)
Diplômé de ENTPE
Cornell University
ENA
Profession Chef de mission de contrôle général économique et financier au ministère de l'Économie et des Finances (retraité)

Jean Mallot est un haut fonctionnaire et homme politique socialiste français, né le à Nizerolles (Allier). Il a été député de l'Allier et conseiller régional d'Auvergne.

Formation et profession[modifier | modifier le code]

Ingénieur des travaux publics de l'État (ENTPE), titulaire d'un MBA de l'université américaine Cornell, ancien élève de l'ENA (promotion 1984 « Louise Michel »), ancien sous-préfet, Jean Mallot est chef de mission de contrôle général économique et financier au ministère de l'Économie et des Finances (retraité).

Vie professionnelle et politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti socialiste, il en est le premier secrétaire de la fédération de l'Allier de 1994 à [1]. Il siège au conseil national et au bureau national jusqu'en .

Ayant débuté en 1978, après son retour des États-Unis, comme enseignant-chercheur à l’École nationale des travaux publics de l'État où il a notamment créé la voie d'approfondissement "gestion des entreprises", Jean Mallot intègre l'ENA par la voie du concours interne. Il effectue ses stages à la mairie de Marseille et au Consulat général de France à Jérusalem. Au cours de sa scolarité (1983-1984) il est délégué des élèves, élu au titre de la CFDT.

À la sortie de l'école, il occupe plusieurs postes de sous-préfet (à Saint-Brieuc et Mende) puis de chef de bureau des Affaires immobilières de l'administration territoriale au ministère de l'Intérieur. Il est ensuite notamment conseiller parlementaire du Garde des sceaux Pierre Arpaillange (1989-1990) puis directeur du cabinet des ministres des relations avec le Parlement Jean Poperen et Martin Malvy (1990-1992).

Candidat pour la première fois à l'élection législative de mars 1993 sur la 3e circonscription de l'Allier (Gannat/Saint-Pourçain) dont le député sortant est André Lajoinie (PCF), il échoue. Il rejoint le Service du Contrôle d’État au ministère des Finances, où il est chargé du contrôle financier sur les agences sanitaires (Agence française du sang, Agence du médicament...) et le GIE SESAM-Vitale, puis sur la CNAMTS.

Il siège au conseil municipal de Saint-Pourçain-sur-Sioule à partir de jusqu'en puis, élu conseiller régional en 1998, il siège au Conseil régional d'Auvergne jusqu'en 2015. Il appartient à l'opposition régionale de gauche jusqu'en 2004, Valéry Giscard d'Estaing étant alors président du Conseil régional. Puis, sous la présidence de Pierre-Joël Bonté et celle de René Souchon, il occupe les fonctions de vice-président chargé de l'Agriculture et celles de premier vice-président chargé des Finances du Conseil régional.

En lien direct avec son mandat de conseiller régional d'Auvergne, il est, de 2006 à 2016, président directeur général de la SEM Volcans qui gère Vulcania, parc touristique et de médiation scientifique traitant du volcanisme (plus de 330 000 visiteurs par an).

Il est élu député le , pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la 3e circonscription de l'Allier en battant, au deuxième tour, le député sortant Yves Simon (apparenté UMP) avec 50,80 % des suffrages.

Il quitte alors l'exécutif de la région en 2007 pour assumer pleinement son mandat de député et présider le groupe socialiste du Conseil régional. Il est réélu à cette présidence de groupe en 2010. Il ne figure pas dans la liste conduite par Jean-Jack Queyranne pour les élections de décembre 2015 dans la nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le , il publie un communiqué sur son blog pour annoncer sa candidature à la primaire présidentielle socialiste de 2011[2]. Jean Mallot utilise le ton de l'humour[3] pour présenter le comité de soutien à sa candidature[4],[5],[6]. Il renonce finalement à se présenter et apporte son soutien à la candidature de Martine Aubry[7] dont il intègre en l'équipe de campagne pour l'élection présidentielle de 2012 chargé avec Brigitte Dormont et Alain Fischer de la thématique « Santé et Sécurité sociale[8] ».

Sa circonscription ayant été supprimée lors du redécoupage électoral de 2010[9], et Guy Chambefort ayant décidé de briguer un second mandat sur la 1re circonscription, Jean Mallot tente d'obtenir l'investiture du Parti Socialiste dans la deuxième circonscription de l'Allier mais est devancé par Bernard Lesterlin, député sortant de la circonscription, lors d'un vote interne des militants socialistes.

Après les élections présidentielles et législatives de 2012, il devient le directeur du cabinet du ministre délégué aux Relations avec le Parlement Alain Vidalies, fonction qu'il cumule avec celle de conseiller aux Affaires politiques du Premier ministre Jean-Marc Ayrault[10],[1]. Ayant rejoint le Contrôle général économique et financier au ministère de l'Économie et des Finances après le remaniement ministériel d', il retrouve en un poste en cabinet ministériel comme conseiller spécial auprès d'Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports, à la Mer et à la Pêche[1].

En , il est exclu momentanément du PS pour avoir maintenu sa candidature à l'élection législative sur la 1re circonscription de l'Allier après que le parti ait décidé de réserver l'investiture à une femme, Magali Alexandre, par ailleurs conseillère régionale d'Île-de-France. Son exclusion est annulée lors du Congrès national du PS à Aubervilliers en .

En , il participe à la création de l'association "Novallia" dont l'objet est d'animer dans l'Allier une réflexion collective de gauche.

Membre depuis l'été 2017 de la mission “fondations reconnues d'utilité publique” du Contrôle général économique et financier (CGefi) au ministère de l'Économie, il est promu en chef de mission au sein de ce service et chargé de contrôler quelque 400 organismes[1].

Retraité depuis le , il est contrôleur général honoraire.

Lors de l'élection législative 2022, il est candidat dissident contre Yannick Monnet, candidat communiste investi par la NUPES[11]. À la suite de cette décision, il est suspendu du Parti socialiste puis devient trésorier du projet de micro-parti d'Hélène Geoffroy[12].

En , lors des élections européennes, Jean Mallot figure sur la liste d'alliance entre le Parti socialiste et Place Publique menée par Raphaël Glucksmann, à la 33e place[13].

Mandats politiques[modifier | modifier le code]

Député[modifier | modifier le code]

Conseiller régional[modifier | modifier le code]

  • -  : conseiller régional d'Auvergne
  • -  : vice-président du Conseil régional d'Auvergne (chargé de l'Agriculture, des Finances et de Vulcania).
  • -  : conseiller régional d'Auvergne (président du groupe socialiste)
  • -  : conseiller régional d'Auvergne (président du groupe socialiste et républicain)

Conseiller municipal[modifier | modifier le code]

  • -  : conseiller municipal de Saint-Pourçain-sur-Sioule
  • -  : conseiller municipal de Saint-Pourçain-sur-Sioule (démission pour cumul de mandat après son élection comme député)
  • - aujourd'hui : conseiller municipal de Saint-Pourçain-sur-Sioule

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Émilie Coste, « Jean Mallot promu au Contrôle général économique et financier », sur acteurspublics.com, (consulté le )
  2. « 11 principes sur le succès de The Strangest Secret par Earl Nightingale », sur Blog Entreprenariat, Réussite et Succès (consulté le ).
  3. « Le premier clip de campagne de Jean Mallot pour 2012 », sur cyberbougnat.net via Wikiwix (consulté le ).
  4. « 11 principes sur le succès de The Strangest Secret par Earl Nightingale », sur Blog Entreprenariat, Réussite et Succès (consulté le ).
  5. Le Point.fr, « PRÉSIDENTIELLE 2012 - Ces candidats "farfelus" à la primaire socialiste », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  6. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la campagne de Jean Mallot, juillet 2011.
  7. « Jean Mallot soutiendra Aubry », Le Figaro, 12 juillet 2011.
  8. L'équipe de campagne de Martine Aubry sur le site officiel martineaubry.fr
  9. [1] Acteurs publics, 22 mai 2012.
  10. « Jean Mallot, conseiller politique d' Ayrault et directeur de cabinet de Vidalies », sur europe1.fr via Wikiwix (consulté le ).
  11. Centre France, « Politique - Jean Mallot toujours candidat aux législatives dans l'Allier malgré l’accord LFI-PS », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  12. Sébastien Tronche et Chez Pol, « PS : imbroglio autour du micro-parti d’Hélène Geoffroy, la rivale d’Olivier Faure », sur Libération (consulté le )
  13. Hugo Palacin, « Elections européennes 2024 : qui sont les candidats de la liste Parti socialiste (PS) / Place publique (PP) ? », sur Touteleurope.eu, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]